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L'ITC et la Commission de l'UA signent un accord pour libérer le commerce intra-africain
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Le Centre du commerce international et la Commission de l'Union africaine ont signé un protocole d'accord visant à promouvoir le commerce inclusif, par l’intégration des petites entreprises dans les économies régionales d’Afrique pour qu’elles tirent parti du potentiel d'un commerce intra-africain accru, et à promouvoir le partage d'informations commerciales et de renseignements sur les marchés par le biais de l'Observatoire africain du commerce.

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(Addis-Abeba/Genève) – La Commission de l'Union africaine (UA) et le Centre du commerce international (ITC) ont signé un protocole d'accord au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour marquer le prochain chapitre d'un partenariat de longue haleine. En œuvrant de concert, ces organisations entendent favoriser le commerce inclusif en Afrique en intégrant les petites entreprises dans les économies régionales et en promouvant le partage d'informations commerciales et de renseignements sur les marchés à travers l'Afrique par le biais de l'Observatoire africain du commerce (ATO).

L'accord renouvelé répond aux changements de l'économie mondiale et au processus d'intégration régionale en cours en Afrique, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il réaffirme le dévouement, la vision commune et les efforts conjoints de l'Union africaine et de l'agence des Nations Unies dédiée au développement des petites entreprises.

Les principaux domaines mis en évidence dans ce cadre de coopération comprennent l'avancement de l'Observatoire africain du commerce, un outil en ligne développé par l'ITC qui fournit aux décideurs politiques et aux entreprises des données commerciales en temps réel ; la promotion des principales chaînes de valeur continentales en vue de renforcer le développement industriel ; l'intégration des petites entreprises dans les processus commerciaux régionaux afin de leur permettre de tirer parti de la ZLECAf ; et l'intégration de l'autonomisation économique des femmes et des jeunes entrepreneurs pour un commerce inclusif.

S.E. l'Ambassadeur Albert Muchanga, Commissaire chargé du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM), a déclaré à cette occasion : « Ce protocole d'accord consolide les relations étroites qui existent déjà entre nos deux institutions. Il catalysera la mise en œuvre de la stratégie de l'Union africaine en faveur des PME, l'opérationnalisation de l'ATO, la protection de la propriété intellectuelle, ainsi que la promotion du développement du secteur privé en Afrique. »

Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l'ITC, a pour sa part expliqué : « Avec ce nouvel accord, nos deux institutions intensifient leur collaboration pour concrétiser notre vision commune d'une Afrique interconnectée, industrielle et inclusive. Ensemble, nous continuerons à doter les petites entreprises des informations et des compétences dont elles ont besoin pour s'intégrer dans les chaînes de valeur régionales et continentales – et obtenir la visibilité indispensable grâce à un label Made in Africa – afin qu'elles puissent générer davantage de revenus et des emplois de qualité, et ainsi transformer les sociétés. »

L'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine a établi l'Accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf comme thème de l'année 2023. Cette année, la Commission de l'UA et l'ITC formeront les petites entreprises participant à la foire commerciale intra-africaine et au sommet de l'UA sur les femmes dans le secteur de la transformation – qui se tiendra au Caire, en Égypte, en novembre –, sur la manière d'être compétitives et de réaliser des transactions sur le marché africain. La base de données de l'ATO sera élargie et les entreprises recevront une formation sur la manière d'utiliser cet outil pour développer leurs activités. L'ITC appuiera également l'UA dans l'opérationnalisation complète de son Réseau des entreprises d'Afrique afin de renforcer l'écosystème commercial global du continent et de faciliter les échanges commerciaux entre les entreprises.

 

 

Note aux éditeurs

 

À propos de la Commission de l'Union africaine et de son Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM)

Le Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM) est l'un des portefeuilles de la Commission de l'Union africaine qui doit contribuer à la réalisation de l'intégration économique de l'Afrique et faire du continent un partenaire industriel et commercial compétitif dans l'économie mondiale. Le DCIM est chargé de promouvoir le développement économique, la création d'emplois et l'industrialisation sur l'ensemble du continent africain. L'objectif principal du département est de développer des politiques, des stratégies et des programmes qui favorisent le commerce et les investissements intra-africains, et attirer les investissements étrangers directs.

Pour de plus amples informations, visitez son site internet : https://au.int/fr/commerce-et-industrie

À propos de l'ATO

L'Assemblée/AU/Dec.394 (XVIII) du 18 mai 2012 sur la dynamisation du commerce intra-africain et l'accélération de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a adopté l'architecture de la ZLECAf et prévoit la création d'un Observatoire africain du commerce (ATO) au sein du Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux (DCIM) de la Commission de l'UA. L'ATO sera le principal dépositaire de données et d'informations qualitatives et quantitatives sur le commerce africain. Il fournira à la communauté des affaires et aux décideurs politiques des informations commerciales et des renseignements sur le marché.

Pour de plus amples informations, visitez son site dédié : https://ato.africa/fr

À propos du Centre du commerce international

Le Centre du commerce international (ITC) est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org. 

Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

À propos du programme One Trade Africa

Le programme One Trade Africa de l'ITC vise à permettre aux petites entreprises de tirer parti des opportunités commerciales transformatrices générées par la ZLECAf pour se développer, et en particulier pour que les jeunes et les femmes entrepreneurs puissent devenir économiquement autonomes. Son modèle de prestation en trois volets aide les petites entreprises africaines à renforcer leur compétitivité, à se connecter et à changer aux niveaux à la fois de l'entreprise, de l'écosystème commercial et de la politique. L'ITC offre des formations, des conseils et un accompagnement pour renforcer leurs capacités, les relier à de nouveaux marchés plus lucratifs, et leur permettre de créer des emplois.


Contacts médias

Susanna Pak
Chargée de communication stratégique 
Centre du commerce international
Courriel : pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org)
Tél. : +41 22 730 0651

Meaza Tezera
Département du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux 
Commission de l'Union africaine
Courriel : Meazat [at] africa-union.org | www.au.int | Addis-Abeba | Éthiopie

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El ITC y la CUA firman un acuerdo para empoderar a las pequeñas empresas y desbloquear el comercio intraafricano
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El Centro de Comercio Internacional y la Comisión de la Unión Africana firmaron un memorando de entendimiento para promover el comercio inclusivo por medio de la integración de las pequeñas empresas en la economía regional africana y el aprovechamiento del potencial de un mayor comercio intraafricano, y para promover el intercambio de información comercial y de inteligencia de mercado a través del Observatorio del Comercio Africano.

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(Adís Abeba/Ginebra) - La Comisión de la Unión Africana (CUA) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) firmaron un memorando de entendimiento en la sede de la Unión Africana en Adís Abeba, Etiopía, que marca el siguiente capítulo de su asociación. Ambas organizaciones fomentarán de forma conjunta el comercio inclusivo en África por medio de la incorporación de las pequeñas empresas a la economía regional, y promoverán el intercambio de información comercial y de inteligencia de mercado en toda África a través del Observatorio del Comercio Africano (OCA).

El acuerdo renovado responde a los cambios de la economía mundial y al proceso de integración regional en curso en África, respaldado por la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA). Además, reafirma la dedicación, la visión compartida y los esfuerzos conjuntos de la Unión Africana y la principal agencia de la ONU dedicada al desarrollo de las pequeñas empresas.

Entre las áreas clave destacadas del marco de cooperación destacan el avance del Observatorio del Comercio Africano, una herramienta en línea desarrollada por el ITC que proporciona datos comerciales en tiempo real a los encargados de formular políticas y a las empresas; la promoción de las cadenas de valor continentales clave para reforzar el desarrollo industrial; la integración de las pequeñas empresas en el proceso comercial regional para que puedan beneficiarse de la AfCFTA; y la integración del empoderamiento económico de las mujeres y los jóvenes emprendedores para un comercio inclusivo.

S.E. el Embajador Albert Muchanga, Comisario de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM), declaró: «El Memorando de Entendimiento consolida la sólida relación que ya existe entre las dos instituciones y catalizará la puesta en marcha de la Estrategia de la Unión Africana para las PYME, la puesta en marcha del OCA, la protección de la propiedad intelectual y la promoción del desarrollo del sector privado en África».

Pamela Coke-Hamilton, Directora Ejecutiva del ITC, declaró: «Con este nuevo acuerdo, nuestras dos instituciones intensifican su colaboración para hacer realidad nuestra visión común de una África interconectada, industrial e integradora. Juntos, seguiremos proporcionando a las pequeñas empresas la información y las competencias que necesitan para poder integrarse en las cadenas de valor regionales y continentales y obtener la visibilidad que necesitan a través de una etiqueta Made in Africa (Hecho en África), con el objetivo último de que puedan generar más beneficios, crear empleos de calidad y transformar las sociedades».

La Asamblea de Jefes de Estado y de Gobierno de la Unión Africana declaró la «Aceleración de la puesta en marcha de la AfCFTA» como el tema del año 2023. Este año, la CUA y el ITC formarán a las pequeñas empresas que asistan a la Feria Comercial Intraafricana y a la Cumbre de la UA sobre la Mujer en la Transformación, que se celebrará en El Cairo (Egipto) en noviembre, sobre cómo competir y realizar transacciones comerciales en el mercado africano. Se ampliará, además, la base de datos del OCA y se formará a las empresas en la utilización de esta herramienta para hacer crecer sus negocios. El ITC también apoyará a la UA para que pueda alcanzarse la plena operatividad de su Red Enterprise Africa y reforzar así el ecosistema empresarial general del continente, con el fin de facilitar el comercio para las empresas.

 

 

Notas para el editor:

Acerca de la Comisión de la Unión Africana y su Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM)

El Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM) es una de las carteras de la Comisión de la Unión Africana que contribuye a la consecución de la integración económica de África y a convertir al continente en un socio industrial y comercial competitivo en la economía mundial. El ETTIM se encarga de promover el desarrollo económico, la creación de empleo y la industrialización en todo el continente africano. Su principal objetivo es el desarrollo de políticas, estrategias y programas que promuevan el comercio y las inversiones intraafricanas, así como la atracción de la inversión directa extranjera.

Para más información, visite https://au.int/en/ettim

Acerca del OCA

La Assembly/AU/Dec.394 (XVIII) del 18 de mayo de 2012 sobre el impulso del comercio intraafricano y la aceleración de la puesta en marcha de la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA) adoptó la arquitectura de la AfCFTA e incluyó la creación de un Observatorio del Comercio Africano en el Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales (ETTIM) de la CUA. El OCA servirá como el principal repositorio de información y datos cualitativos y cuantitativos sobre el comercio africano y proporcionará a la comunidad empresarial y a los encargados de formular políticas información comercial e inteligencia de mercado.

Para más información, visite https://ato.africa/en

Sobre el ITC

El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

Para más información, visite www.intracen.org.

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Acerca de One Trade Africa

El programa del ITC One Trade Africa trabaja para capacitar, empoderar y mejorar a las pequeñas empresas africanas, a las mujeres y a los jóvenes emprendedores para que puedan acceder a las oportunidades empresariales transformadoras creadas por la AfCFTA. El programa adopta un modelo de ejecución triple que apoya a las pequeñas empresas africanas para que compitan, se conecten entre sí y cambien a nivel empresarial, de ecosistema empresarial y de políticas. El ITC ofrece formación, asesoramiento y orientación para desarrollar sus capacidades, conectarlas con mercados nuevos y más lucrativos y crear puestos de trabajo.

 

Contacto para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
Centro de Comercio Internacional
Correo electrónico: pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org)
Teléfono: +41 22 730 0651

Meaza Tezera
Departamento de Desarrollo Económico, Comercio, Turismo, Industria y Minerales 
Comisión de la Unión Africana
Correo electrónico: Meazat [at] africa-union.org | www.au.int | Adís Abeba | Etiopía

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Aider les petites entreprises d'Afrique de l'Ouest à tirer profit du libre-échange
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La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) recèle un immense potentiel dont les entrepreneurs ouest-africains peinent à profiter en raison de sa complexité. Un nouveau programme complet de formation offre des solutions sur mesure pour leur permettre de développer leur entreprise.

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L'atelier régional a fourni des informations essentielles aux formateurs expérimentés, aux professionnels du commerce et aux associations, afin qu'ils puissent mieux appuyer les entrepreneurs lors de leur parcours pour répondre aux exigences d'exportation de la ZLECAf.

La formation a été organisée par le Centre du commerce international (ITC) en collaboration avec la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Selon Komi Tsowou, Conseiller régional du PNUD pour la ZLECAf, « L'augmentation de la production et du commerce des MPME pour le marché africain est un indicateur important du succès de la ZLECAf. Le PNUD s'est engagé à collaborer avec les organisations d'appui aux entreprises pour aider les MPME à optimiser les opportunités offertes par la ZLECAf. »

Group photo of workshop participants outside a building
Participants and representatives of agencies gather for a group photo during the ECOWAS, UNDP & ITC regional workshop on maximising opportunities in the AfCFTA.
Photo by ECOWAS Commission

L'objectif de cet atelier était de mettre en évidence les opportunités générées par la ZLECAf, en montrant les stratégies et les approches que les commerçants de la CEDEAO peuvent adopter pour accéder au marché africain, et en les encourageant à utiliser les outils de l'ITC tels que l'Observatoire africain du commerce.

Ashish Shah, Directeur de la Division des programmes pays de l'ITC, explique : « Toutes nos formations relatives à la ZLECAf mettent l'accent sur l'investissement, le commerce, les renseignements sur le marché et le développement des chaînes de valeur. Les MPME sont encadrées sur la manière d'élaborer un dossier commercial solide pour le présenter aux financeurs potentiels, et sur la manière d'utiliser la suite d'outils d'intelligence commerciale et de marché de l'ITC. »

La formation a également permis de mettre en lumière les synergies existantes entre la ZLECAf et la CEDEAO.

Pour Massandjé Toure-Litse, Commissaire aux affaires économiques et à l'agriculture au sein de la Commission de la CEDEAO, « La CEDEAO s'est engagée à appuyer les entreprises ouest-africaines pour qu'elles tirent parti des avantages amenés par la ZLECAf. Nous collaborons avec des partenaires tels que l'ITC et le PNUD, en fournissant des formations sur mesure et des informations sur le marché. En mettant l'accent sur les femmes et les jeunes, notre objectif est d'autonomiser les entrepreneurs, de stimuler la croissance inclusive et la prospérité à travers toute l'Afrique de l'Ouest. »

Grâce à un volet spécifique sur femmes entrepreneures par le biais de l'initiative de l'ITC SheTrades, l'atelier a permis aux associations commerciales d'améliorer leur appui aux petites entreprises et d'ouvrir la voie à un commerce régional inclusif.

Cet atelier est l'un des nombreux ateliers à venir visant à stimuler les petites entreprises et à accroître la compétitivité régionale par le biais du Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP), et à élargir les possibilités de commerce et d'exportation pour les entreprises africaines grâce au commerce continental dans le cadre du programme One Trade Africa.

Three men speak on panel in conference room
Representatives of UNDP, ECOWAS and ITC during the opening session of the ECOWAS, UNDP & ITC regional workshop on maximising opportunities in the AfCFTA held in Abuja, Nigeria.
Photo by ECOWAS Commission

À propos Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP)

Le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP) vise à appuyer des chaînes de valeur sélectionnées aux niveaux national et régional afin de promouvoir la transformation structurelle et un meilleur accès aux marchés régionaux et internationaux, tout en tenant compte des préoccupations sociales et environnementales. Son objectif global est de renforcer la compétitivité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'améliorer leur intégration dans le système commercial à la fois régional et international.

 

À propos du programme One Trade Africa

Le programme One Trade Africa de l'ITC vise à permettre aux petites entreprises de tirer parti des opportunités commerciales transformatrices générées par la ZLECAf pour se développer, et en particulier pour que les jeunes et les femmes entrepreneurs puissent devenir économiquement autonomes. Son modèle de prestation en trois volets aide les petites entreprises africaines à renforcer leur compétitivité, à se connecter et à changer aux niveaux à la fois de l'entreprise, de l'écosystème commercial et de la politique. L'ITC offre des formations, des conseils et un accompagnement pour renforcer leurs capacités, les relier à de nouveaux marchés plus lucratifs, et leur permettre de créer des emplois.

 

À propos du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est le principal organisme des Nations Unies qui lutte contre l'injustice de la pauvreté, les inégalités et le changement climatique. Travaillant avec un vaste réseau d'experts et de partenaires dans 170 pays, nous aidons les pays à développer des solutions intégrées et durables pour les personnes et la planète. Pour de plus amples informations, visitez le site https://www.undp.org/fr, et suivez @undpafrica sur Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn.

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Les entreprises africaines apprennent à exploiter la ZLECAf
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La Zone de libre-échange continentale africaine offre un meilleur accès aux marchés régionaux. De nouveaux ateliers de l'ITC expliquent aux entreprises africaines comment elles peuvent y accéder.

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Les entreprises africaines qui cherchent à exporter au sein de la nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) se posent probablement de nombreuses questions. Une nouvelle série d'ateliers organisés dans cinq pays entre septembre et décembre 2022 a permis d’expliquer la manière dont elles peuvent naviguer dans le nouvel environnement commercial et identifier les marchés du continent les plus pertinents.

Organisés par l'Académie du commerce pour les PME, la section de l'ITC chargée des solutions d'apprentissage, ces ateliers ont été élaborés en partenariat avec Afreximbank et mis en œuvre avec des partenaires locaux, à savoir :

  • Le Département du commerce, de l'industrie et de la concurrence (DTIC, Afrique du Sud) ;
  • L'Agence du réseau commercial du Kenya (KenTrade) ;
  • L'Association marocaine des Exportateurs (ASMEX, Maroc) ;
  • Le Centre tunisien de promotion des exportations (CEPEX, Tunisie) ; et
  • Le Centre égyptien de formation au commerce extérieur (FTTC, Égypte).


Les sessions ont été conçues pour être interactives et fournir aux participants des connaissances pratiques, notamment :

  • Identifier les opportunités de marché en Afrique ;
  • Se préparer pour être prêt à exporter ;
  • Comprendre les documents requis pour exporter et la manière de les utiliser ;
  • Sélectionner un ou plusieurs marchés africains présentant des opportunités viables pour ses produits ;
  • Choisir entre différentes options pour pénétrer le ou les marchés sélectionnés ; et
  • Identifier les différentes options de financement du commerce disponibles pour l'entreprise.

En outre, les ateliers ont été élaborés en utilisant le nouveau concept d'atelier technologiquement amélioré de l'Académie du commerce pour les PME : la méthodologie d'atelier numérique. De fait, les ateliers comprennent à présent des présentations digitales interactives, des vidéos, des exercices, des guides pour les formateurs, des cahiers d'exercices pour les apprenants, ainsi que des documents en ligne pour faciliter l'organisation et le déroulement des ateliers sur le plan administratif.

Dans le cadre du programme de formation intitulé « Exporter au sein de la ZLECAf », chacun de ces ateliers doit comprendre un module de formation des formateurs. Ainsi, un total de 102 formateurs locaux ont appris à mener eux-mêmes ces sessions en utilisant la méthodologie d'atelier numérique. Non seulement les partenaires locaux ont ainsi pu pleinement s'approprier le contenu de la formation, mais cette stratégie a également permis d'étendre les sessions de formation au-delà des cinq villes initialement sélectionnées, à savoir Johannesburg, Nairobi, Casablanca, Le Caire et Tunis.

Chaque atelier s'est déroulé sur quatre jours. Au cours des deux premiers jours, les nouveaux formateurs se sont familiarisés avec la méthodologie de l'atelier numérique, ainsi qu'avec la façon d'animer et de planifier leur session. À cette fin, ils avaient accès aux ressources disponibles sur la plateforme de formation en ligne Exporter au sein de la ZLECAf (à ce jour, en version anglaise uniquement). Au cours des deux jours suivants, les formateurs ont mis en pratique leurs nouvelles connaissances en animant de véritables sessions, pour le bénéfice de participants invités, pour la plupart des petites et moyennes entreprises (PME) locales. Ainsi, quelque 142 PME ont d'emblée pu être formées.

Les ateliers ont été dirigés et supervisés par les maîtres formateurs et experts techniques Guillaume Lamothe, Ilyas Choubaili, Rania Habib et Dorothy Tuma, avec l'appui de la coordinatrice du programme de formation Dorina Dobre.

« Le but de l'atelier était, d'une part, de former un premier lot de PME, et d'autre part, d'équiper les futurs formateurs des moyens adéquats de dispenser le contenu », a déclaré Mme Dobre. « La présence de l''ITC se poursuivra pour faciliter l'accès des participants à la formation en ligne et pour aider les formateurs à renforcer leur capacité d'animation. »

À propos du programme de formation Exporter au sein de la ZLECAf

Le programme de formation Exporter au sein de la ZLECAf est le résultat d'un partenariat entre l'ITC et Afreximbank. Il combine des éléments en ligne et hors ligne pour enseigner aux exportateurs africains actuels et potentiels les principes fondamentaux du commerce intra-africain. Il les accompagne également dans l'exploration des opportunités générées par la ZLECAf.

À propos de l'Académie du commerce pour les PME de l'ITC

L'Académie du commerce pour les PME est la section qui rassemble les solutions de formation de l'ITC. Cette plateforme publique d'apprentissage, unique en son genre, propose plus de 100 cours en ligne gratuits sur une grande variété de sujets liés au commerce. Disponible à la fois en français, en anglais, en espagnol et en arabe, elle compte plus de 100 000 inscriptions par an, provenant de plus de 190 pays. En outre, elle fournit une variété de solutions d'apprentissage clés en main en appui aux projets d'assistance technique liés au commerce de l'ITC. L'éventail de ces solutions s'étend des produits entièrement en ligne, tels que les cours d'apprentissage en ligne, les espaces d'apprentissage virtuels et les ateliers virtuels, jusqu'aux formations individuelles grâce aux outils technologiques, telles que les ateliers numériques et à support numérique.

À propos de One Trade Africa

L'objectif du programme One Trade Africa est d'autonomiser les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), les femmes et les jeunes entrepreneurs africains, d'améliorer leurs opérations, et de leur permettre d'accéder aux nouvelles opportunités commerciales transformatrices amenées par l'instauration de la ZLECAf. À cette fin, le programme adopte un modèle de prestation à trois volets, pour aider les MPME africaines à être compétitives, à se relier et à évoluer, et ce selon trois niveaux, de l'entreprise, de l'écosystème commercial et des politiques. L'ITC offre aux MPME africaines des formations, des conseils et un accompagnement afin de renforcer leurs capacités, de les aider à pénétrer de nouveaux marchés plus lucratifs, ce qui ultimement permettra de créer des emplois.

Pendant deux jours, le matériel scientifique fourni pour comprendre le processus d'exportation dans le cadre de l'Accord de libre-échange continental africain était très important, et les éminents professeurs choisis pour éclairer les informations y afférentes constituent un bon choix. En effet, j'ai beaucoup profité des nombreux détails des opérations d'exportation, en plus des riches discussions de la plupart des participants.
Pendant deux jours, le matériel scientifique fourni pour comprendre le processus d'exportation dans le cadre de l'Accord de libre-échange continental africain était très important, et les éminents professeurs choisis pour éclairer les informations y afférentes constituent un bon choix. En effet, j'ai beaucoup profité des nombreux détails des opérations d'exportation, en plus des riches discussions de la plupart des participants.
Hossam Mostafa
Ultrakem
Égypte
Égypte
Tout le matériel était excellent, en particulier les interventions de certains collègues qui ont parlé des problèmes qu'ils ont rencontrés lors de leurs précédentes expériences d'exportation.
Tout le matériel était excellent, en particulier les interventions de certains collègues qui ont parlé des problèmes qu'ils ont rencontrés lors de leurs précédentes expériences d'exportation.
Chokri Selmi
Société d'élevage
Tunisie
Tunisie
Le contenu fourni répond à la plupart des questions que les PME se posent concernant les opportunités offertes par la ZLECAf et la manière de surmonter les défis auxquels elles sont confrontées.
Le contenu fourni répond à la plupart des questions que les PME se posent concernant les opportunités offertes par la ZLECAf et la manière de surmonter les défis auxquels elles sont confrontées.
Chepkirui Rose
Département d'État pour le développement du commerce et des entreprises
Kenya
Kenya
Les animateurs ont très bien dirigé les ateliers, avec une grande maîtrise techniques, grâce à la qualité des exercices de réflexion, des discussions sur les études de cas et des cahiers d'exercices, qui ont grandement aidé à saisir et à comprendre les sujets.
Les animateurs ont très bien dirigé les ateliers, avec une grande maîtrise techniques, grâce à la qualité des exercices de réflexion, des discussions sur les études de cas et des cahiers d'exercices, qui ont grandement aidé à saisir et à comprendre les sujets.
Karim el Haoud
Programme suisse de promotion des importations (SIPPO)
Maroc
Maroc
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Fabriqué par l’Afrique : 94 chaînes de valeur pour stimuler le commerce intra-africain
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Un nouveau rapport de l’ITC montre que parmi les 94 chaînes de valeur réalisables identifiées en Afrique, les produits pharmaceutiques, les aliments pour nourrissons, les vêtements en coton et le secteur automobile sont prioritaires pour stimuler le commerce intrarégional et créer des emplois pour les femmes et les jeunes.

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(Niamey/Genève) Des investissements dans les produits pharmaceutiques, les aliments pour nourrissons, les vêtements en coton et le secteur automobile vont permettre de répondre aux objectifs de l’Afrique d'améliorer la sécurité alimentaire, la santé et les compétences technologiques, et donner un coup de fouet au commerce dans le cadre du marché de 2 500 milliards d'euros de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

C’est en substance le message d’un nouveau rapport intitulé Fabriqué par l'Afrique : Créer de la valeur par l'intégration, publié aujourd'hui à l’occasion du Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique qui se tient à Niamey, au Niger. Le rapport est produit par le Centre du commerce international (ITC), en étroite collaboration avec la Commission de l'Union africaine et la Commission européenne.

Le rapport identifie 94 chaînes de valeur à fort potentiel pour le développement durable, chaque chaîne de valeur étant reliée à au moins cinq pays africains de différentes régions. En creusant davantage, quatre secteurs apparaissent comme particulièrement prometteurs, y compris pour les petites entreprises qui représentent 90 % des entreprises dans le monde génèrent plus de la moitié des emplois : les produits pharmaceutiques, les aliments pour nourrissons, les vêtements en coton et le secteur automobile.

  • Les produits pharmaceutiques sont un secteur essentiel, en particulier au sortir de la pandémie, pour améliorer la santé et réduire les importations.
  • Face aux perturbations actuelles des chaînes d’approvisionnement mondiales, les aliments pour nourrissons, en s'appuyant sur le secteur agricole, vont contribuer à une sécurité alimentaire pérenne et une nutrition saine et durable.
  • Dans les pays les moins avancés d’Afrique, les vêtements en coton offrent à des millions de personnes la possibilité de trouver un emploi grâce à l'intégration de cette chaîne de valeur.
  • Le secteur automobile présente un fort potentiel de croissance du commerce intrarégional. Il offre en outre la possibilité de nouer des liens avec d'autres chaînes de valeur, telles que le cuir et les machines électriques, ainsi qu'avec des multinationales étrangères cherchant à investir.

Les entreprises, les organisations d'appui aux entreprises et les experts sectoriels en Afrique ont confirmé – à travers des milliers d'entretiens et de consultations – que ces secteurs sont propices à la croissance intrarégionale, et que leur transformation est déjà en cours.

En effet, dans les quatre chaînes de valeur sélectionnées, 77 % des entreprises interrogées écologisent déjà leurs processus de production, de la réduction de la consommation d'énergie et d'eau au recyclage des déchets, en passant par des investissements dans des emballages recyclables ou biodégradables et le développement de modèles commerciaux circulaires, comme la production de vêtements de haute qualité à partir de déchets de tissus et de vêtements d'occasion inutilisables.

Investir en Afrique, par l'Afrique
 

Les données de l'ITC montrent que le potentiel de croissance des exportations intra-africaines s'élève à 22 milliards de dollars.

Si les opportunités sont grandes, la nécessité d'agir l'est tout autant. L'empreinte de l'Afrique sur le marché international est encore faible, puisqu'elle ne représente que 2,3 % des exportations mondiales, avec un panier d'exportation essentiellement constitué de produits primaires et de ressources naturelles. Seuls 14 % des exportations du continent sont destinées à d'autres pays africains, et une grande partie de ce commerce concerne des produits transformés. Ce qui peut surprendre, c'est que le commerce intra-africain est plus diversifié et technologiquement plus avancé que le commerce de l'Afrique avec le reste du monde.

Le renforcement du commerce régional va permettre de renforcer la résilience et stimuler une industrialisation durable – ce qui ultimement contribuera à la création d'emplois et à l'amélioration des moyens de subsistance sur le continent.

En résumé, l'investissement dans la diversification et le renforcement des chaînes de valeur régionales, sous les auspices de l’accord de libre-échange continental, est essentiel pour libérer tout le potentiel économique et de développement de l'Afrique.
 

 

À propos du diagnostic des chaînes de valeur de l'ITC. Mandaté par l'Union africaine et la Direction générale des partenariats internationaux de la Commission européenne, l’ITC a mené un diagnostic des chaînes de valeur pour identifier les secteurs à fort potentiel pour le développement de chaînes de valeur durables et les goulets d'étranglement qui empêchent les entreprises de réaliser pleinement ce potentiel. De plus amples informations sur la méthodologie et le contexte sont disponible sur la page www.ntmsurvey.org/MadeByAfrica.

A propos du Centre du commerce international. Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org.

Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr
 

Contact média

Susanna Pak
Responsable principale des communications stratégiques
Centre du commerce international (ITC)
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Stimuler le commerce du textile à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord
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Les outils en ligne peuvent aider les pays de l'Accord d'Agadir à développer leurs entreprises de textile et d'habillement, tout en améliorant la coopération dans la région.

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Une meilleure coopération dans le secteur du textile et de l'habillement peut aider l'Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie à exploiter de nouvelles opportunités commerciales. À cette fin, ces pays doivent œuvrer de concert pour lever les barrières commerciales, sur la base de données fiables pour éclairer leurs décisions.

En marge de la foire internationale Destination Africa, le plus grand salon du textile et de l'habillement du continent, le Centre du commerce international (ITC) a réuni des représentants gouvernementaux et du secteur, ainsi que des institutions d'appui aux entreprises des quatre pays. Au cours de l'atelier d'une journée qui s'est tenu le 21 novembre au Caire, l'ITC a présenté les résultats préliminaires d'une enquête commerciale menée par son équipe Trade Market Intelligence. Cette enquête visait à identifier les mesures qui permettront d'assouplir les restrictions et de stimuler le commerce afin de développer les opportunités commerciales et de renforcer la coopération entre les pays signataires de l'Accord arabo-méditerranéen de libre-échange d'Agadir.

L'atelier a été organisé dans le cadre du Programme mondial pour le textile et l'habillement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (GTEX/MENATEX) de l'ITC. L'objectif était d'explorer les moyens de promouvoir l'Afrique du Nord en tant que fournisseur mondial de vêtements et de textiles.

Les réunions régionales comme celle-ci sont l'occasion de partager les connaissances au sein du secteur, d'identifier de meilleurs liens en matière d'approvisionnement et de marché, et de promouvoir collectivement l'Accord d'Agadir auprès des pays non-membres.

L'atelier a été l'occasion de montrer la manière d'identifier les opportunités commerciales intra-régionales en utilisant les outils d'analyse des marchés de l'ITC ainsi que le bureau d'assistance commerciale d'Euromed. Ce dernier fournit des informations sur le commerce pour 10 pays méditerranéens et les 27 États membres de l'Union européenne.

La formation a permis aux participants de s'inscrire sur la plateforme d'Euromed, d'apprendre grâce à des démonstrations et des exercices en direct, et de comprendre comment utiliser la dernière version de l'outil en ligne.

« La démonstration en direct du bureau d'assistance commerciale d'Euromed a montré qu'il était possible d'obtenir des informations commerciales précieuses pouvant aider à améliorer la transparence dans la région », a déclaré Mohamed Tared Issa, un responsable de l'ITC chargé de recherches sur les barrières commerciales.

« Ce fut un réel plaisir de présenter les résultats préliminaires de l'enquête de l'ITC sur les obstacles au commerce dans les pays de l'Accord d'Agadir », a-t-il poursuivit. « La formation d'une journée a favorisé des discussions animées sur la manière de surmonter les défis identifiés qui entravent l'intégration régionale ».

Ihab Qadri, le nouveau directeur du Syndicat du textile et de l'habillement de Jordanie, a expliqué avoir profité de l'atelier pour nouer des liens avec des pairs de la région, ce qui lui a permis de mieux comprendre comment coopérer plus efficacement avec chaque pays.

Les discussions ont également permis de révéler le potentiel inexploité des liens entre les marchés régionaux et des échanges commerciaux, ainsi que de l'échange de connaissances techniques.

Le programme de l'ITC a facilité la mise en relation du Centre égyptien de la mode et du design (FDC) avec le Centre jordanien de création de vêtements et de services de formation (GSC). Les deux organismes ont ainsi pu explorer les possibilités de collaboration, et une mission commerciale jordanienne s'est rendue en Égypte pour tisser des liens entre les petites entreprises des deux pays.

À propos du programme

 

Le Programme mondial pour le textile et l'habillement (GTEX) appuie les petites entreprises et les organisations d'appui aux entreprises travaillant dans l'industrie du textile et de l'habillement dans les pays en développement afin d'accroître leur compétitivité à l'exportation.

Le programme GTEX est financé par le Secrétariat d'État à l'économie (SECO) de la Confédération suisse et se concentre sur cinq pays prioritaires (Égypte, Maroc, Kirghizistan, Tadjikistan et Tunisie).

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ITC Actualités
Soutenir les femmes sénégalaises dans la mise en œuvre de la ZLECAF
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Alors que le Sénégal développe sa stratégie nationale de mise en œuvre de l’accord continental de libre-échange, les femmes d’affaires sénégalaises ont pu faire part aux responsables politiques de leurs besoins en la matière.

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Le Ministère du commerce du Sénégal et le Centre du commerce international (ITC) ont organisé le 14 septembre 2023 à Dakar, au Sénégal, le deuxième dialogue politique sur la Stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Ce dialogue a rassemblé des décideurs politiques et des parties prenantes du secteur privé, notamment les secteurs du numérique et de l’agroalimentaire. La majorité des parties prenantes étaient des entreprises appartenant à des femmes ou dirigées par des femmes, parmi lesquelles figuraient CF Digital Edge, Sekoya, Soxna, FESTIC, Amyrel, Baya Design, Impact Hub Dakar, entre autres.

Les principaux objectifs de ce dialogue étaient les suivants :

  • Sensibiliser les organisations de femmes et leurs membres, ainsi que les décideurs politiques, à l'intégration de la dimension de genre dans les processus de mise en œuvre de la ZLECAf ;
  • Identifier les priorités des femmes dans le commerce du point de vue des associations de femmes d'affaires ; et
  • Engager les principales parties prenantes dans l'élaboration et le déploiement de politiques tenant compte de la dimension genre au sein de la ZLECAf.

Le dialogue a également permis d’explorer des stratégies sur la façon d’améliorer la participation des entrepreneures et des entreprises appartenant à des femmes au commerce dans le cadre de la ZLECAf. Il s’agit d’amener un changement systémique en faveur des femmes.

C’est précisément l’objectif de l’initiative SheTrades de l’ITC au travers du projet Netherlands Trust Fund V (NTF V). Ce dernier fournit un appui politique aux parties prenantes sénégalaises afin de promouvoir un environnement politique inclusif pour les femmes dans le pays.

« Ce dialogue politique est un cadre de proposition de solutions intégrées pour la promotion de l’autonomie économique et financière des femmes entrepreneures pour une participation inclusive, équitable et égalitaire des acteurs nationaux au processus de développement », explique Assane Diankha, Chef de la division Commerce des service et commerce électronique au sein de la Direction du commerce extérieur. « Les résultats issus des travaux seront pris en compte dans le plan de travail annuel du Ministère du commerce pour une mise en œuvre efficace du plan d’action. »

Ndeye Khady Sall, Directrice de l’association Femmes et TIC au Sénégal (FESTIC), a exprimé sa grande satisfaction d’avoir participé à l’atelier.

« Je suis également rassurée que ce chantier soit soucieux de l’égalité de genre qui permettra de libérer davantage le potentiel des femmes afin qu’elles puissent saisir toutes les opportunités que leur offre la ZLECAf. Ce plan d’action décliné à partir de la stratégie nationale, vise à lancer la transformation économique de nos États pour une Afrique unie, émergente et prospère. »

 

À propos du programme Netherlands Trust Fund V (NTF V)

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est multiple : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, stimuler la compétitivité commerciale des start-up technologiques locales à l'international, et appuyer la mise en œuvre de la stratégie d'exportation des entreprises d'externalisation des processus informatiques et commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

À propos du programme SheTrades de l'ITC

L’initiative SheTrades menée par le Centre du commerce international (ITC) cible toutes les parties prenantes de l’écosystème du commerce et du monde des affaires afin que chaque femme, partout dans le monde, puisse bénéficier de conditions propices à la réalisation de son plein potentiel économique. Le programme SheTrades permet ainsi aux femmes, entrepreneures et productrices, d'accéder à des connaissances, des ressources et des réseaux essentiels. Il appuie les décideurs politiques sur les réformes politiques qui renforcent l'inclusivité, et tire parti des partenariats publics et privés pour amplifier l'impact de son travail.

Group of businesswomen stand in a group in a conference room
14 septembre 2023, Dakar, Sénégal. Femmes d'affaires lors du dialogue politique sur la stratégie nationale du Sénégal sur la ZLECAF.
Photo : ITC
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ITC News
Africa can tackle medical supply shortages through a regional response (en)
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Africa should open markets, diversify supply and strengthen regional value chains to become a competitive provider of certain health-related products, a new ITC report finds.
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Africa can position itself strategically and develop a regional response to avoid healthcare product shortages similar to those triggered by the COVID-19 crisis. That's the main message of Medical Industries in Africa: A Regional Response to Supply Shortages, a new International Trade Centre (ITC) report.

COVID-19 severely burdened the global health system, driving a surge in demand for medical supplies such as masks, gowns and gloves. The World Health Organization warned in early March that international production of such goods would have to ramp up by 40% to meet demand.

Today, Africa sources only 8% of its health-related products from African suppliers. The continent can become competitive in some of these items while combating the crisis and building its own resilience to future pandemics, the ITC report finds. The African Continental Free Trade Agreement has a key role to play in supporting the regional medical industry, it adds.

'We examine the potential of the African medical supply industry and show how trade can be an important element of the continent's health response, both in the short and long term,' says Dorothy Tembo, ITC Executive Director a.i. 'We suggest a strategic mix of open markets, diversified procurement and stronger regional value chains' to position Africa strategically in the future trade landscape of the global medical industry while safeguarding the health of Africans.

Keeping the regional market open for essential health products is critical, the report says. ITC business surveys on non-tariff measures have found that companies in Africa frequently struggle to import medical supplies because of inspections and customs charges. In addition, tariffs are relatively high: African countries apply a 10.3% average tariff on these items, compared with 7.9% in non-African developing economies and 2.9% in developed countries.

African governments should review import regulations and consider temporarily lifting tariffs, taxes and other restrictions that hinder access to these goods - especially as the continent has limited sources of such products.

Regional value chains would help diversify global supply

That's why it's also important to diversify suppliers, the report notes. Africa provides just 8% of its own medical products, importing most of the rest from the European Union, China and India.

The report urges policymakers to consider regional suppliers with export growth potential. Diversifying would reduce the impact of export restrictions on essential goods and make the continent less dependent on just a handful of foreign suppliers. Egypt, Ghana and South Africa are viable alternatives for products such as disinfectants and adhesive bandages.

Governments also should help build up Africa's capacity to produce key medical supplies by developing regional value chains, the report says. Although the continent produces many of the inputs used to manufacture health-related products - such as rubber, fabrics and ethanol - these goods are often exported without any transformation.

Policymakers could support the development of regional value chains by channeling investments into these sectors, the report says. Furthermore, they could leverage negotiations in the context of the African Continental Free Trade Agreement to keep trade functioning smoothly along these value chains - for instance, making sure that these vital goods trade duty-free within Africa and that other regulations are harmonized.

 

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Africa can tackle medical supply shortages through a regional response (en)
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Africa should open markets, diversify supply and strengthen regional value chains to become a competitive provider of certain health-related products, a new ITC report finds.
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Africa can position itself strategically and develop a regional response to avoid healthcare product shortages similar to those triggered by the COVID-19 crisis. That's the main message of Medical Industries in Africa: A Regional Response to Supply Shortages, a new International Trade Centre (ITC) report.

COVID-19 severely burdened the global health system, driving a surge in demand for medical supplies such as masks, gowns and gloves. The World Health Organization warned in early March that international production of such goods would have to ramp up by 40% to meet demand.

Today, Africa sources only 8% of its health-related products from African suppliers. The continent can become competitive in some of these items while combating the crisis and building its own resilience to future pandemics, the ITC report finds. The African Continental Free Trade Agreement has a key role to play in supporting the regional medical industry, it adds.

'We examine the potential of the African medical supply industry and show how trade can be an important element of the continent's health response, both in the short and long term,' says Dorothy Tembo, ITC Executive Director a.i. 'We suggest a strategic mix of open markets, diversified procurement and stronger regional value chains' to position Africa strategically in the future trade landscape of the global medical industry while safeguarding the health of Africans.

Keeping the regional market open for essential health products is critical, the report says. ITC business surveys on non-tariff measures have found that companies in Africa frequently struggle to import medical supplies because of inspections and customs charges. In addition, tariffs are relatively high: African countries apply a 10.3% average tariff on these items, compared with 7.9% in non-African developing economies and 2.9% in developed countries.

African governments should review import regulations and consider temporarily lifting tariffs, taxes and other restrictions that hinder access to these goods - especially as the continent has limited sources of such products.

Regional value chains would help diversify global supply

That's why it's also important to diversify suppliers, the report notes. Africa provides just 8% of its own medical products, importing most of the rest from the European Union, China and India.

The report urges policymakers to consider regional suppliers with export growth potential. Diversifying would reduce the impact of export restrictions on essential goods and make the continent less dependent on just a handful of foreign suppliers. Egypt, Ghana and South Africa are viable alternatives for products such as disinfectants and adhesive bandages.

Governments also should help build up Africa's capacity to produce key medical supplies by developing regional value chains, the report says. Although the continent produces many of the inputs used to manufacture health-related products - such as rubber, fabrics and ethanol - these goods are often exported without any transformation.

Policymakers could support the development of regional value chains by channeling investments into these sectors, the report says. Furthermore, they could leverage negotiations in the context of the African Continental Free Trade Agreement to keep trade functioning smoothly along these value chains - for instance, making sure that these vital goods trade duty-free within Africa and that other regulations are harmonized.

 

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ITC Nouvelles
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Les produits pharmaceutiques, les aliments pour nourrissons, les vêtements en coton et les véhicules sont les quatre chaînes de valeur ciblées dans ce rapport. Ensemble, elles vont permettre d’accroître le commerce intrarégional en Afrique, de réduire les importations, de diversifier les...

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Fortalecimiento de la cadena de valor del coco en el Caribe. Próxima parada: Granada
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La formación, de cuatro días de duración, examina cómo puede avanzar la industria gracias a la comercialización y el procesamiento de los productos agrícolas.

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El sector agrícola de Granada aún se está recuperando de los daños causados por los huracanes Iván y Emily a principios de la década de los 2000. Los brotes recurrentes de enfermedades y plagas han asestado un nuevo golpe a la producción de coco, mientras que el COVID-19 demostró que la dependencia que tiene la isla de las importaciones es insostenible.

En la actualidad, Granada está intentando reactivar su industria cocotera por medio del  impulso de la producción y el consumo locales, centrándose en la adición de valor para fortalecer la cadena de valor en el Caribe. Las recetas tradicionales de la cocina de Granada suelen incluir el coco como ingrediente, hecho que el país intenta aprovechar para fomentar este crecimiento.

Más de 20 productores de coco y fabricantes de toda la región se reúnen esta semana en Granada para recibir una formación integral sobre el desarrollo sostenible de la industria.

Granada es uno de los 12 países beneficiarios de la segunda fase del proyecto Alianzas para el desarrollo de la industria del coco en el Caribe del Centro de Comercio Internacional (ITC), financiado por la Unión Europea y apoyado por la   Secretaría del CARIFORUM y otros socios regionales.

El objetivo de este evento, que se celebrará del 12 al 15 de junio, es reforzar la capacidad de los productores de coco y de los responsables técnicos al proporcionarles información sobre varias técnicas innovadoras y sostenibles de la granja hasta la estantería.

«Creo que el intercambio de ideas y conocimientos contribuirá al desarrollo de la industria del coco en la región», declaró Sophia Searles, de Searles Agro Products en San Vicente y las Granadinas.

Crear una oportunidad para ampliar las redes de contactos y compartir los conocimientos

Entre los temas de la formación se incluyen las técnicas de agroprocesamiento, la seguridad alimentaria, la gestión de plagas y enfermedades del cocotero, los cultivos de tejidos de coco, la gestión de explotaciones de cocoteros y las prácticas agrícolas respetuosas con el medio ambiente. Con la realización de visitas a varias empresas locales se les brindará a los asistentes a la formación la oportunidad de realizar sesiones prácticas de campo sobre la aclimatación de plantas de coco para el cultivo de tejidos.

«Me gustaría aumentar mi red de contactos y explorar todas las posibilidades que ofrece el procesamiento agrícola del coco», dijo Vanessa Brincēno, de Natural Tropical Products Company en Belice. «Esta formación me ayudará a aumentar mis conocimientos sobre los productos que pueden fabricarse a partir del coco».

La sesión animará a los productores y agroprocesadores a crear redes de contacto y compartir experiencias para ayudar a elevar sus operaciones colectivas y crear nuevos vínculos en la cadena de valor.

«Producimos, entre otras cosas, aceite de coco, pero tenemos problemas para poder exportarlos en la región debido al transporte», dijo Ricardo Vriesde, de Voorruitstrevend N.V. en Suriname. «Me gustaría conocer las experiencias de otros agroprocesadores y crear alianzas con ellos para promocionar nuestros productos».

Durante los cuatro días que dura la formación, se celebra de forma paralela una exposición llamada «Everything Coconuts», en la que se muestran productos de coco locales, regionales e importados.

El objetivo es que los participantes regresen a sus países sabiendo cómo mejorar sus empresas. Los extensionistas locales compartirán estos nuevos conocimientos con sus comunidades de agricultores, que a su vez los compartirán con otros y así se logrará una adopción sostenible y exponencial de las nuevas estrategias.

El evento está organizado por el ITC, con financiación de la UE, e incluye al Ministerio de Agricultura, Tierras, Pesca y Cooperativas de Granada, el Instituto Caribeño para la Investigación y Desarrollo de la Agricultura, el Consejo de Industrias del Coco de Jamaica y el Centro de Investigación Científica de Yucatán (CICY), en México.

 

Sobre el proyecto

El programa Alianzas para la Acción del Centro de Comercio Internacional, el Instituto Caribeño para la Investigación y Desarrollo de la Agricultura (CARDI) y otros importantes socios regionales y nacionales llevan trabajando desde 2015 para facilitar las alianzas entre los actores en cada paso de la cadena de valor del coco del Caribe a través del programa del CARIFORUM El Caribe: Desarrollo de productos con valor añadido y del comercio intrarregional para mejorar la calidad de vida de los productores de coco, financiado por la Unión Europea.

La agricultura y las prácticas de procesamiento sostenibles, la adición de valor y las alianzas comerciales son algunas de las herramientas clave aprovechadas en este programa. Su objetivo es mejorar la competitividad del sector del coco para aumentar la disponibilidad de alimentos y los ingresos de los pequeños agricultores.

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ITC Noticias
Renforcer la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest par des réformes commerciales
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Les pactes commerciaux régionaux et continentaux ouvrent la voie au libre-échange des denrées alimentaires et des produits agricoles. La 10e Conférence annuelle Borderless, qui s'est tenue à Tema, au Ghana, a rassemblé des experts gouvernementaux, du secteur privé et d'organisations internationales afin d'examiner les moyens de concrétiser ce potentiel.

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L'Alliance Borderless (Sans frontière) est une initiative privée qui plaide pour la suppression des barrières commerciales en Afrique de l'Ouest. Elle a organisé sa 10e Conférence conjointement avec l'Agence allemande de coopération internationale (GIZ), l'occasion d'examiner le commerce au sein des 15 membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

« Cette édition 2023 revêt une importance particulière pour le secteur privé », indique Jonas Lago, Président d'Alliance Borderless. « Il nous incombe d'effectuer les analyses nécessaires et d'élaborer des solutions pour relever les défis actuels. Notre succès dans la région de la CEDEAO servira de modèle dans la zone continentale africaine ».

Vianney Lesaffre, un expert en analyses de marché de la délégation du Centre du commerce international (ITC), a présenté des données sur les réglementations nationales et sur la manière d'aborder les obstacles au commerce.

Ces informations montrent que 60 % des réglementations contraignantes sont d'origine nationale. En utilisant l'outil Trade Obstacle Alert Mechanism (TOAM, Mécanisme d'alerte aux obstacles au commerce), un outil développé par l'ITC, Vianney Lesaffre a pu démontrer plus précisément que 51 % des obstacles signalés concernent le secteur agricole.

Il a également présenté une autre ressource inestimable de l'ITC, l'Observatoire africain du commerce, qui permet de cibler et de résoudre les problèmes dans le secteur agricole.

Selon Timothée Bruneteau, conseiller en facilitation du commerce à l'ITC, l'élimination des obstacles procéduraux aux frontières, tant pour les entreprises agroalimentaires que pour les petits commerçants transfrontaliers, peut permettre de renforcer la sécurité alimentaire.

L'élan autour de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) offre une opportunité de remédier au manque d'efficience aux frontières. Les protocoles et annexes de la ZLECAf relatifs à la facilitation des échanges, la coopération douanière et le transit, ainsi que l'accord de l'OMC sur la facilitation des échanges, doivent permettre d'améliorer la transparence, la prévisibilité et l'efficience du commerce en Afrique.

La mise en œuvre intégrale de l'accord de l'OMC sur la facilitation des échanges pourrait réduire de 18 % le coût du commerce des denrées périssables.

Des solutions innovantes et inclusives en matière de facilitation des échanges peuvent stimuler le commerce des denrées alimentaires, tout en appuyant les efforts régionaux visant à réduire les coûts des denrées alimentaires.

Technologie et innovation au service du commerce

Pour les entreprises agroalimentaires, le programme Netherlands Trust Fund V (NTF V) de l'ITC a mis au point la méthodologie FastTrackTech pour évaluer dans quelle mesure une start-up est prête à se lancer dans le commerce international.

Isaac Newton Acquah, Coordinateur national du projet NTF V pour le secteur technologique, précise à cet égard que « l'essence des TIC réside dans l'information, et c'est grâce à la technologie que le changement sera induit ».

Il souligne encore que les petites entreprises pensent souvent que leurs difficultés sont d'ordre financier, alors que le véritable obstacle peut être résolu par la technologie.

Selon lui, l'établissement d'un lien entre les associations technologiques et les petits agriculteurs rend la technologie plus accessible. Lorsque les agents partagent des informations vitales, ils instaurent la confiance, ce qui favorise la croissance agricole.

Gyand Dermitta, Conseiller principal auprès du Secrétaire général de la ZLECAf, explique que la conférence a été l'occasion de se pencher sur les moyens de renforcer les chaînes de valeur régionales et d'explorer des stratégies visant à aligner les politiques nationales sur l'Accord instaurant la ZLECAf.

De son côté, Kabir Hassa, Conseiller commercial du programme Commerce agricole de la CEDEAO (EAT) mené par la GIZ, a souligné l'objectif général du programme, et le rôle essentiel qu'il joue dans l'élévation de la CEDEAO à un niveau tel que l'Afrique pourra pleinement exploiter toutes les opportunités amenées par la ZLECAf, ce qui profitera à l'ensemble du continent africain. L'importance de cette initiative réside dans sa capacité à positionner la CEDEAO de manière à saisir le potentiel de la ZLECAf pour le plus grand bien de l'Afrique.

Benonita Bismarck, PDG de Ghana Shippers Authority, rappelle en conclusion « le rôle indispensable des chaînes de valeur agricoles, et le fait que chaque partie prenante a un rôle crucial à jouer pour en libérer tout le potentiel ».

 

À propos du programme Commerce agricole de la CEDEAO (EAT)

Financé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique (BMZ), le programme Commerce agricole de la CEDEAO (EAT) mis en œuvre par l'Agence allemande de coopération internationale (GIZ) entre dans le cadre de son initiative ONE World - No Hunger (UN monde - zéro faim). Le programme vise à renforcer l'intégration régionale par le biais du commerce agricole intrarégional dans la région de la CEDEAO. Mené par la GIZ en partenariat avec l'ITC, il bénéficie de la collaboration de la Commission de la CEDEAO et des directions responsables de l'agriculture et du développement rural, du commerce, des douanes, de la libre circulation des personnes, ainsi que du Centre de développement du genre. L'objectif principal du programme est de renforcer les capacités et les services des organisations régionales et nationales, en mettant l'accent sur l'amélioration des politiques agroalimentaires, la durabilité, la sensibilité au genre, l'inclusivité de la facilitation du commerce, et l'engagement actif avec les PME et les associations professionnelles dans le secteur.

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