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De jeunes à jeunes : Se faire financer est possible !
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec trois jeunes chercheurs de l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève pour connaître les défis auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils essaient d'obtenir un appui financier.

 

Dans le cadre de sa collaboration avec l'Institut, au travers du projet Capstone, l'ITC a demandé à des étudiants ce qu'ils suggéreraient aux décideurs politiques et aux investisseurs de faire différemment pour que les jeunes aient une chance.

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L'ITC vous a invité à mener une recherche sur l'accès au financement des jeunes entrepreneurs. Pourquoi ?

L'accès au financement est l'un des principaux obstacles auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils créent leur entreprise. Les prestataires financiers, tels que les banques, considèrent les start-up comme un investissement à haut risque. Pourtant, les jeunes entrepreneurs sont des moteurs essentiels de la croissance économique de tout pays. Il devrait être dans l'intérêt des gouvernements de promouvoir ces entreprises.

Le programme Jeunes et commerce de l'ITC relève ce défi. Sur la base des recherches et des données disponibles, son équipe nous a demandé de chercher des solutions qui pourraient aider les jeunes entrepreneurs, en mettant un accent particulier sur le Kenya, le Nigéria et les Philippines.

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Comment avez-vous abordé vos recherches ?

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Nous nous sommes penchés sur trois domaines d'intérêt : l'identification des besoins financiers des jeunes entrepreneurs ainsi que des défis que ces jeunes et les prestataires financiers doivent relever dans les pays cibles ; l'examen des politiques d'inclusion des jeunes dans les pays qui ont réussi à accroître leur accès au financement ; et l'identification des interventions gouvernementales qui seraient réalisables et dans le meilleur intérêt de toutes les parties prenantes dans les pays cibles.

Pour couvrir tous ces aspects de notre recherche, nous avons mené 12 entretiens semi-structurés avec des entrepreneurs, des organisations d'appui aux entreprises, des investisseurs, des représentants des pouvoirs publics, des analystes de risques et un expert en accès au financement. Nous avons également utilisé des données provenant d'enquêtes menées par l'ITC et la Banque mondiale, et mené une analyse documentaire approfondie.

Quelles ont été vos conclusions en ce qui concerne les défis auxquels les jeunes sont confrontés ?

Comme les jeunes n'ont pas d'antécédents en matière de crédit, ne disposent pas de garanties et ont une expérience limitée des affaires, les prestataires financiers les considèrent comme un risque élevé, d'où leur hésitation à investir.

Les jeunes manquent également d'informations sur les possibilités de financement alternatives, tandis que les investisseurs manquent de connaissances sur les profils des jeunes entrepreneurs, leur secteur d'activité et leurs chances de réussite.

Même si les jeunes ont accès à des formations, cela ne se traduit pas forcément par l'obtention d'un financement, car la qualité de ces formations varie dans l'enseignement des compétences exigées par les prestataires financiers.

Les politiques existantes qui produisent de bons résultats impliquent généralement à la fois un volet éducatif pour les jeunes entrepreneurs et un volet d'incitation et de dé-risque (allègements fiscaux, garanties de prêt, subventions de prêt) pour convaincre le secteur privé.

Que faut-il changer ?

Nous recommandons une solution sur trois axes : 1. diffuser l'information ; 2. identifier des formations et des programmes de mentorat de qualité ; et 3. dé-risquer et inciter à l'investissement.

Concrètement, il faudrait mener les actions suivantes :

1. Développer une plateforme d'information nationale, centralisée et à faible coût, à la disposition des entrepreneurs et des prestataires financiers. Cette plateforme servirait de base de données pour les possibilités de financement, et offrirait des possibilités de mentorat et de formation tout en recueillant des informations financières et commerciales essentielles sur l'entrepreneur. Cela permettrait de renforcer la crédibilité financière des jeunes entrepreneurs et d'accroître l'estime des prestataires financiers pour ces clients souvent parfaitement viables.

2. Établir un système de certification qui servirait de norme commune pour les programmes de formation et de mentorat afin d'aider les jeunes entrepreneurs et les prestataires de financement à identifier les formations de haute qualité. Ainsi, les prestataires de financement pourront être assurés que les jeunes ayant suivi ces programmes disposent bien des compétences adéquates.

3. Introduire des garanties de prêt pour les banques, des allègements fiscaux pour les investisseurs et des subventions de prêt pour les jeunes entrepreneurs afin d'encourager et de dé-risquer les investissements dans les entreprises de jeunes. Cela permettrait également d'attirer des fonds du secteur privé, ce qui est essentiel car son engagement joue un rôle crucial pour assurer la durabilité de cette stratégie.

Enfin, l'éligibilité au financement d'un jeune entrepreneur par les mécanismes de financement gouvernementaux serait conditionnée par ses résultats scolaires ou sa réussite dans les programmes de formation ou de mentorat certifiés. De même, l'éligibilité d'une banque à solliciter une garantie de prêt pourrait être conditionnée par le caractère du produit de prêt, selon s'il est favorable aux jeunes.

Pour toute question, n'hésitez pas à contacter les auteurs : %20aayushi.rawat [at] graduateinstitute.ch (Aayushi Rawat), %20franziska-sophie.heigel [at] graduateinstitute.ch (Franziska-Sophie Heigel) et %20ming.li [at] graduateinstitute.ch (Ming Li).

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Entretien avec Aayushi Rawat, Franziska-Sophie Heigel et Ming Li, de l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève
Jóvenes para jóvenes: el acceso a la financiación es posible
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Forum de Comercio conversó con tres jóvenes investigadores del Instituto de Altos Estudios Internacionales y de Desarrollo de Ginebra para averiguar cuáles son los retos a los que se enfrentan los jóvenes a la hora de intentar conseguir ayuda financiera. 

El ITC colabora con este instituto, en el marco de un proyecto llamado Proyecto Capstone. Descubra lo que estos jóvenes estudiantes sugieren que los encargados de formular políticas y los inversores deberían hacer de forma diferente: dar una oportunidad a los jóvenes.

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El ITC les pidió que realizaran una investigación sobre el «acceso a la financiación» de los jóvenes emprendedores. ¿Por qué?

El acceso a la financiación es uno de los principales obstáculos a los que se enfrentan los jóvenes a la hora de crear sus empresas ya que los proveedores financieros, como los bancos, consideran que las empresas emergentes son una inversión de alto riesgo. Sin embargo, los jóvenes emprendedores son unos motores cruciales del crecimiento económico de cualquier país, por lo que los gobiernos deberían tener interés en promover estas empresas.

El Programa Jóvenes y Comercio del ITC aborda este reto. El equipo nos pidió que encontráramos soluciones basadas en la investigación y los datos que pudieran ayudar a los jóvenes empresarios y que nos centráramos en Kenya, Nigeria y Filipinas.

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¿Cómo enfocaron su investigación?

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Nos centramos en tres áreas: la identificación de las necesidades y los retos financieros de los jóvenes emprendedores y de los proveedores financieros de los países objetivo; la revisión de las políticas de inclusión de los jóvenes en diferentes países que han tenido éxito a la hora de aumentar el acceso a la financiación; y el análisis de las intervenciones gubernamentales que serían factibles y redundarían en beneficio de todas las partes interesadas de los países objetivo.

Para cubrir todos los aspectos del enfoque de nuestra investigación, realizamos 12 entrevistas semiestructuradas con emprendedores, organizaciones de apoyo empresarial, inversores, representantes gubernamentales, analistas de riesgos y un experto en acceso a la financiación. También utilizamos datos provenientes de encuestas realizadas por el ITC y el Banco Mundial y realizamos una amplia revisión bibliográfica.

 

¿Cuáles fueron las conclusiones de los retos a los que se enfrentan los jóvenes?

Los jóvenes, al carecer de historial crediticio, no disponen de garantías y tienen una experiencia empresarial limitada. Los proveedores financieros los consideran por ello de alto riesgo, por lo que dudan en invertir en ellos.

Asimismo, los jóvenes carecen de información sobre las oportunidades de financiación alternativas disponibles, mientras que los inversores desconocen el perfil de los jóvenes emprendedores, los sectores en los que trabajan y sus probabilidades de éxito.    

Los jóvenes disponen de formación, pero no por ello obtienen financiación, ya que las formaciones varían en eficacia cuando se trata de desarrollar las habilidades que los proveedores financieros consideran necesarias.

Las políticas existentes que han tenido éxito suelen incluir tanto un componente educativo para los jóvenes empresarios como un componente de incentivación y de reducción de riesgos (desgravaciones fiscales, garantías de préstamos, subvenciones a los préstamos) para implicar al sector privado.

¿Qué debería cambiar?

Recomendamos una solución de tres módulos para, en primer lugar, difundir información; en segundo lugar, identificar programas de formación y tutoría de calidad; y, en tercer lugar, reducir el riesgo e incentivar la inversión.

De una forma más concreta, esto significaría lo siguiente:

1. Desarrollar una plataforma de información nacional, centralizada y de bajo coste que esté a disposición de los empresarios y los proveedores financieros. Esta plataforma actuaría como una base de datos con las diferentes posibilidades de financiación y ofrecería oportunidades de tutoría y formación, al tiempo que recopilaría información financiera y empresarial esencial sobre los emprendedores. Con ello se ayudaría a construir la credibilidad financiera de los jóvenes emprendedores y a aumentar su consideración como clientes viables para los proveedores financieros. 

2. Establecer un sistema de certificación que sirva de norma común para los programas de formación y tutoría con el fin de ayudar a los jóvenes empresarios y a los proveedores de financiación a identificar la formación de alta calidad. Una vez que los jóvenes empresarios hayan completado estos programas, los proveedores financieros podrán estar seguros de que sus habilidades son las adecuadas.

3. Introducir garantías de préstamo para los bancos, exenciones fiscales para los inversores y subvenciones de préstamo para los jóvenes empresarios a fin de incentivar y reducir el riesgo de la inversión en empresas de jóvenes. Esto también atraería la financiación del sector privado, cuyo compromiso desempeñaría un papel crucial para garantizar la sostenibilidad de esta estrategia.          

Por último, la elegibilidad para que un joven emprendedor recibiera financiación a través de los mecanismos de financiación gubernamentales estaría condicionada a los logros educativos o al cumplimiento de los planes de formación o mentoría certificados. Del mismo modo, la elegibilidad de un banco para solicitar una garantía de préstamo estaría condicionada a que el producto de préstamo fuera favorable para los jóvenes.

Si tiene alguna pregunta, no dude en ponerse en contacto con los autores %20aayushi.rawat [at] graduateinstitute.ch (Aayushi Rawat), %20franziska-sophie.heigel [at] graduateinstitute.ch (Franziska-Sophie Heigel) y %20ming.li [at] graduateinstitute.ch (Ming Li).

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Entrevista con Aayushi Rawat, Franziska-Sophie Heigel y Ming Li, del Instituto de Altos Estudios Internacionales y de Desarrollo de Ginebra
Identifier le potentiel commercial intrarégional en Afrique de l'Ouest
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La Commission de la CEDEAO et le Centre du commerce international œuvrent à renforcer le développement durable de la région grâce à des outils d'information sur les marchés et à un appui aux petites entreprises.

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L'intégration commerciale et la compétitivité en Afrique de l'Ouest sont en deçà de leur potentiel. Selon le Forum économique mondial, les États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se classent parmi les pays les moins compétitifs au monde. Le Centre du commerce international (ITC) estime que plus de 2 milliards de dollars de potentiel commercial intrarégional pourraient être réalisés au cours des prochaines années, sous réserve d'investissements et de l'élimination des frictions du marché.

En raison des perturbations des chaînes de valeur mondiales dues aux crises récentes, les initiatives de développement régional ont pris de l'ampleur. La Commission de la CEDEAO et l'ITC ont invité plus de 60 responsables gouvernementaux de toute la région à une réunion de haut niveau des parties prenantes les 16 et 17 mai 2023 à Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'objectif était de présenter deux projets parrainés par l'Union européenne (UE), à savoir l'Observatoire africain du commerce et l'Observatoire de la compétitivité en Afrique de l'Ouest, qui sont destinés à mettre la région sur la voie du développement durable grâce à des outils d'information commerciale, au renforcement des capacités et à l'appui aux entreprises.

L'Observatoire africain du commerce est l'un des cinq instruments nécessaires au succès de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), instaurée sous l'égide de l'Union africaine. Basé sur des données actualisées et fiables, cet outil en ligne permet aux décideurs politiques et aux entreprises de toute l'Afrique d'identifier, de comparer et de suivre les opportunités commerciales générées par l'intégration régionale et la ZLECAf. Les trois modules qui le composent (Comparaison, Exploration, et Suivi) fournissent aux entreprises africaines des informations commerciales sur les tendances, les opportunités et les conditions d'accès aux marchés. En outre, il offre des indicateurs liés au commerce qui permettent aux décideurs politiques et aux responsables gouvernementaux de suivre l'intégration commerciale régionale et l'impact de la ZLECAf sur leur économie. En fin de compte, l'Observatoire africain du commerce contribue à améliorer la couverture et la qualité des données commerciales en Afrique.

L'Observatoire de la compétitivité en Afrique de l'Ouest, élaboré dans le cadre du Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP), permet aux décideurs politiques et aux entreprises de prendre des décisions éclairées et d'engager des actions stratégiques pour améliorer la compétitivité et l'intégration régionale. Premier du genre, cet outil s'appuie sur les données collectées par l'Observatoire du commerce africain. En outre, son module sur la compétitivité s'appuie sur des données provenant de sources complémentaires pour fournir des informations complètes sur les performances et les moteurs de la compétitivité en Afrique de l'Ouest. Son module sur les chaînes de valeur régionales offre également des détails sur cette composante, y compris des informations sur les produits, les partenaires et les marchés. Enfin, son module de mise en relation commerciale facilite les relations entre les entreprises de la région afin de renforcer les chaînes de valeur de l'Afrique de l'Ouest et de promouvoir le commerce régional.

S'exprimant en amont de l'événement, le Directeur par intérim du commerce de la CEDEAO, Kolawole Sofola, a déclaré : « Alors que nous travaillons à renforcer les chaînes de valeur ouest-africaines et à favoriser l'intégration régionale et continentale, ces outils apporteront un éclairage et un appui précieux aux décideurs politiques et aux entreprises de la région. Nous sommes ravis de nous associer au Centre du commerce international dans le cadre de cette initiative qui, nous en sommes convaincus, pourrait transformer la façon dont nous faisons des affaires en Afrique de l'Ouest. »

Mondher Mimouni, Chef de la section Renseignements sur les marchés et le commerce de l'ITC, a ajouté : « Dans le cadre de la collaboration continue entre la CEDEAO et l'ITC pour promouvoir le commerce et la compétitivité en Afrique de l'Ouest, nous sommes ravis de partager ces ressources importantes avec nos parties prenantes estimées. L'Observatoire africain du commerce et l'Observatoire de la compétitivité en Afrique de l'Ouest contribueront grandement à améliorer le commerce et la compétitivité dans la région grâce à des prises de décision éclairées par des données factuelles. »

Enfin, Stéphane Bossard, Chef de la Délégation de l'UE en Côte d'Ivoire pour la coopération économique et commerciale, a conclu : « Nous pensons qu'un secteur privé fort et dynamique est un moteur essentiel de la croissance économique, de la création d'emplois et de la réduction de la pauvreté. Par conséquent, avec le programme WACOMP, nous avons fait de l'appui ciblé à la fois aux pays d'Afrique de l'Ouest et au secteur privé une priorité. »

 

À propos du programme WACOMP

Le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP) vise à appuyer des chaînes de valeur sélectionnées aux niveaux national et régional afin de promouvoir la transformation structurelle et un meilleur accès aux marchés régionaux et internationaux, tout en tenant compte des préoccupations sociales et environnementales. Son objectif global est de renforcer la compétitivité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'améliorer leur intégration dans le système commercial à la fois régional et international.

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ITC Actualités
La respuesta «azul» a un clima empresarial próspero
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¿Cómo se construye una economía oceánica de éxito para las pequeñas empresas de Barbados? 

Por medio de la colaboración, los datos, la innovación y la tecnología. Una nueva receta para el éxito. 

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Por Beverley Alleyne, Gerente del departamento de economía oceánica, Barbados Investment and Development Corporation

Las impresionantes estadísticas sobre la economía azul, sus aportaciones económicas y su creciente potencial están marcando los debates en todo el mundo. De hecho, los océanos aportan 1,5 billones de dólares de EE. UU. anuales de valor añadido a la economía mundial, cifra que podría alcanzar los 3 billones para el año 2030. Se calcula que en 2020, 58,5 millones de personas trabajaban en los sectores de la pesca primaria y la acuicultura. Además, los océanos proporcionan la principal fuente de proteínas para más de mil millones de personas en todo el mundo.

La economía azul es la respuesta a la prosperidad económica del futuro. Es por ello por lo que los recursos internacionales están dirigiéndose hacia aquellas iniciativas azules que apoyan el comercio y la actividad económica.

Economía azul
© Shutterstock

El crecimiento económico de las empresas en la economía azul

La Barbados Investment and Development Corporation (Corporación de inversión y de desarrollo de Barbados, BIDC) ha instaurado la Economía Oceánica como uno de sus tres pilares corporativos estratégicos, que tiene el objetivo de iniciar y facilitar soluciones industriales transformadoras para el crecimiento económico exitoso de las empresas dentro de la economía azul.

Esto requiere de una red de partes interesadas, de iniciativas originales de desarrollo de las capacidades para apoyar la innovación empresarial en relación a las necesidades del mercado y de recursos financieros para respaldar estos esfuerzos.

La BIDC, como organización de apoyo empresarial nacional, aspira a aumentar la competitividad internacional de las empresas y contribuir así a la diversificación económica, la prosperidad y el bienestar social para todos mediante el aumento de las exportaciones, la creación de empleo y las nuevas inversiones. Pero, ¿cómo se crea un entorno en el que puedan crearse pequeñas empresas innovadoras y competitivas que ofrezcan soluciones significativas en la economía azul? 

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Respuestas a los retos de las pequeñas empresas

Una de nuestras iniciativas que busca dar con la respuesta a este reto fue Call for Solutions, en colaboración con Compete Caribbean. Al tiempo que se intentaba estimular la innovación centrada en las necesidades reales del mercado en el espacio azul, se animó a los encuestados del sector privado a utilizar tecnología puntera siempre que fuera posible en la exploración pesquera, el desarrollo de la maricultura, la biotecnología marina, la gestión de residuos, la recogida de datos o el sector energético. 

Dos empresas dedicadas a la gestión de datos y a la pesca fueron preseleccionadas para recibir asistencia técnica y financiera adicional.

La iniciativa puso de relieve las necesidades urgentes de las pequeñas empresas en materia de acceso a la información para localizar los recursos pertinentes, ya sean recursos humanos cualificados o insumos de producción; de datos transversales para aprovechar oportunidades comerciales latentes; de comprensión de las tendencias y la evolución del mercado para poder ajustar sus modelos de negocio en consecuencia; y de comprensión de su entorno normativo. Este último punto es especialmente pertinente en el caso de la economía azul, donde cada vez se requiere una mayor normativa gubernamental para equilibrar la creciente demanda de recursos oceánicos que podrían tener efectos nocivos sobre los arrecifes, los recursos, la biodiversidad y la integridad del medio ambiente.

Son las organizaciones de apoyo empresarial regionales y otras partes interesadas a las que les corresponde abordar estas necesidades.

Economía azul en Barbados
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Lecciones aprendidas: la innovación y la tecnología como medios para la expansión de la economía azul

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La innovación en la economía azul exige disponer de competencias especializadas, conocimientos científicos e ingenio, sobre todo si se tiene en cuenta todo lo que queda por explorar en las aguas del Caribe, por ejemplo la energía de las olas, la bioprospección marina, la maricultura o la reutilización del sargazo. 

Existen grandes oportunidades para que la innovación y la tecnología hagan avanzar el comercio en el sector y, al mismo tiempo, aborden la causa de la sostenibilidad y la gestión adecuada de los recursos oceánicos: desde la trazabilidad del pescado hasta la vigilancia de los arrecifes, pasando por la oferta de ocio turístico, la extracción de datos y la investigación para ayudar a fundamentar las políticas y la normativa.

 

Sin embargo, es imperativo que las nuevas políticas, programas y normativas sigan el ritmo de la innovación y del rápido avance de la tecnología.  Si estas dejan atrás a la infraestructura en la que operan, la propia innovación y el avance tecnológico se verán obstaculizados.

El sector privado desempeña un papel importante al colaborar con los gobiernos para ayudar a articular políticas y normativas sobre las tecnologías emergentes. Las partes interesadas de la economía azul deben trabajar en sincronía para alcanzar los objetivos de una forma colaborativa. El objetivo global del crecimiento industrial y la capacidad comercial debe ser el de todo el sistema y no el de una única entidad dedicada.

Blue economy Barbados
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Economía azul en Barbados
© Cruben M Ramos/Shutterstock

Queda mucho trabajo por hacer para que las organizaciones de apoyo empresarial como la nuestra y las agencias intergubernamentales hagan realidad la economía azul. Calls for Solutions debe continuar trabajando en áreas muy específicas. 

La inversión y los recursos financieros focalizados deben apoyar la investigación científica, la formación técnica de alto nivel y la expansión de los conocimientos, especialmente en aquellas áreas que no están lo suficientemente atendidas en la economía azul, al tiempo que se alinean con las prioridades nacionales y los Objetivos de Desarrollo Sostenible de la ONU. 

 

De este modo, cabe esperar un consiguiente aumento de innovadores con experiencia empresarial y de pequeñas empresas mejor equipadas para introducir en el mercado nuevos bienes y servicios «azules» que contribuyan a la diversificación económica, la creación de empleo y el avance económico junto al bienestar para todos.

 

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ITC Noticias
La réponse « bleue » à un climat d'affaires florissant
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Les ingrédients d'une économie océanique prospère pour les petites entreprises de la Barbade : collaboration, données, innovation et technologie. La recette du succès !

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Par Beverley Alleyne, Responsable de l'économie océanique, Barbados Investment and Development Corporation

 

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Le monde entier s'émerveille des statistiques impressionnantes générées par l'économie bleue, de ses contributions économiques et de son potentiel en plein essor. De fait, l'exploitation des océans rapporte 1 500 milliards de dollars par an en valeur ajoutée à l'économie globale, et ce chiffre pourrait atteindre 3 000 milliards de dollars d'ici 2030. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime qu'en 2020 près de 58,5 millions de personnes étaient employées dans le seul secteur de la pêche primaire et de l'aquaculture. Par ailleurs, les océans constituent la principale source de protéines pour plus d'un milliard de personnes dans le monde.

 

La conviction que l'économie bleue est la réponse à la prospérité économique future est désormais bien établie, et des ressources internationales sont à présent allouées à des initiatives bleues qui appuient ce type de commerce et d'activité économique.

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La croissance économique du secteur privé dans l'économie bleue

Parmi les trois piliers dont s'est doté la Barbados Investment and Development Corporation (BIDC) figure celui consacré à l'économie océanique. L'objectif est d'initier et de faciliter des solutions industrielles transformatrices qui permettront aux entreprises de connaître une croissance économique dans le cadre de l'économie bleue.

La réalisation de cet objectif requiert un réseau de parties prenantes, des initiatives originales de renforcement des capacités pour appuyer l'innovation commerciale autour des besoins du marché, et des ressources financières pour appuyer ces efforts.

En tant qu'organisation nationale d'appui aux entreprises, le mandat de la BIDC est de créer des entreprises compétitives au niveau international, pouvant contribuer à la diversification économique, à la prospérité et au bien-être social de tous grâce à l'augmentation des exportations, à la création d'emplois et à de nouveaux investissements. La question est de savoir comment créer un environnement propice à des petites entreprises innovantes et compétitives, qui leur permette d'apporter des solutions significatives en faveur de l'économie bleue.

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Répondre aux défis des petites entreprises

L'une de nos initiatives visant à répondre à ce défi est l'Appel aux solutions, lancé en collaboration avec Compete Caribbean. L'idée est de stimuler l'innovation axée sur les besoins réels du marché dans l'espace bleu, en invitant les répondants du secteur privé à utiliser, lorsque c'est possible, des technologies de pointe pour développer la pêche, la mariculture, la biotechnologie marine, la gestion des déchets, la collecte de données, et renforcer le secteur de l'énergie.

L'appel a permis de présélectionner deux entreprises travaillant dans le domaine de la gestion des données et de la pêche, qui vont bénéficier d'une assistance technique et financière.

L'initiative a également mis en évidence les besoins urgents des petites entreprises à de multiples niveaux : l'accès à l'information afin de localiser les ressources pertinentes, qu'il s'agisse de ressources humaines qualifiées ou d'intrants de production ; la disponibilité de données transversales permettant d'identifier les opportunités commerciales latentes ; la compréhension des tendances du marché et de son évolution afin de pouvoir adapter le modèle d'entreprise ; et la compréhension de l'environnement réglementaire. Ce dernier point est particulièrement crucial dans le cadre de l'économie bleue où l'instauration de réglementations gouvernementales est indispensable pour équilibrer la demande croissante envers les ressources océaniques et éviter les effets potentiellement délétères sur les récifs, les ressources, la biodiversité, et l'intégrité de l'environnement.

Il incombe aux organisations régionales d'appui aux entreprises et aux autres parties prenantes qui les appuient de répondre à ces besoins.

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Innovation et technologie comme moyens d'expansion de l'économique bleue : enseignements

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L'innovation dans l'économie bleue exige des compétences spécialisées, des connaissances scientifiques et de l'ingéniosité, d'autant plus que de nombreux aspects des océans des Caraïbes sont encore sous-explorés voire inexplorés, comme l'énergie houlomotrice, la bioprospection marine, la mariculture, la réutilisation des sargasses.

Cet environnement offre des opportunités exaltantes en matière d'innovation et de technologie pour faire progresser le commerce tout en abordant la question de la durabilité et de la bonne gestion des ressources océaniques – de la traçabilité des poissons à la surveillance des récifs, des offres de divertissement touristique à l'extraction de données et à la recherche pour éclairer l'élaboration de politiques et de réglementations.

Il est toutefois impératif que les nouvelles politiques, les nouveaux programmes et les nouvelles réglementations suivent le rythme des innovations et des progrès rapides de la technologie, car s'ils se laissent distancer, les infrastructures deviendront des entraves à l'innovation et aux progrès technologiques que nous cherchons justement à encourager.

À cet égard, le secteur privé joue un rôle essentiel dans la collaboration avec les gouvernements pour aider à formuler des politiques et des réglementations sur les technologies émergentes. L'ensemble des parties prenantes de l'économie bleue doit être synchronisé afin de réaliser en collaboration ce qui ne peut être réalisé de manière compartimentée. L'objectif global vise la croissance industrielle et la capacité commerciale, et à ce titre doit être l'affaire de l'ensemble et non d'une entité spécialisée et isolée.

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Économie bleue Barbade
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Il reste encore beaucoup à faire pour que les organisations d'appui aux entreprises telles que la nôtre et les agences intergouvernementales réalisent le potentiel vanté de l'économie bleue. L'initiative Appel aux solution doit donc se poursuivre dans des domaines fortement ciblés.

Des ressources financières et des investissements dédiés doivent venir appuyer la recherche scientifique, la formation technique de haut niveau et l'expansion des connaissances, en particulier dans les domaines mal desservis de l'économie bleue, tout en s'alignant sur les priorités nationales et les objectifs de développement durable des Nations Unies.

Ce faisant, l'augmentation concomitante du nombre d'innovateurs technologiques et de petites entreprises mieux équipées deviendra une réalité et permettra de mettre sur le marché de nouveaux biens et services « bleus », contribuant ainsi à la diversification économique, à la création d'emplois et au progrès économique, tout en s'assurant du bien-être de tous.

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ITC Actualités
Pequeñas pero poderosas - Las empresas en la transición hacia una economía ecológica
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Las pequeñas empresas tienen un enorme potencial para impulsar la transición hacia una economía ecológica, pero corren el riesgo de quedarse al margen.

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Se está acelerando la transición hacia una economía más ecológica. Numerosos países de todo el mundo están viendo las oportunidades de un modelo económico basado en los recursos renovables, el crecimiento sostenible y un mayor alineamiento con la naturaleza y el bienestar humano. Existe un clamor por parte de los ciudadanos y de los científicos para que se actúe y se aborde la crisis climática y otros retos medioambientales acuciantes sin que afecte al crecimiento de la economía.

El Secretario General de la ONU, António Guterres, ha hecho un llamamiento a una «revolución de las energías renovables» y a «[reasignar] las subvenciones a los combustibles fósiles a las personas vulnerables que quieran participar en la economía ecológica». En la Green Economy Coalition (GEC), no podemos estar más de acuerdo y consideramos que las microempresas y las pequeñas y medianas empresas (MIPYME) son actores poderosos de este nuevo modelo económico.

Como mostramos en nuestro nuevo informe con Finance Watch, las pequeñas empresas representan hasta el 90 % de los puestos de trabajo en muchos países (especialmente en las economías emergentes), y contribuyen entre un cuarto y más de la mitad de toda la actividad económica.

Con todo, las pequeñas empresas se ven excluidas involuntariamente de la participación en la economía ecológica por su falta de acceso a la financiación, la falta de reconocimiento del valor social y medioambiental que aportan y el recurso a las exenciones de las normas medioambientales, lo que conduce a una carrera cuesta abajo en la que las empresas ecológicas locales tienen dificultades para competir.

© Aiman Baser. Unsplash.

Las empresas locales y ecológicas desempeñan un papel importante en todo el mundo

La Green Economy Coalition ha unido a las asociaciones y voces de todo el mundo con el objetivo de defender el papel de las empresas ecológicas locales.

La GEC trabaja desde 2009 para promover una nueva visión de la economía ecológica a escala nacional y mundial. Hemos reunido a los actores de base y a las empresas ecológicas más pequeñas, a quienes llamamos «empresas ecológicas locales», para dar forma a nuevos enfoques de la inversión ecológica que puedan garantizar que los fondos y las oportunidades lleguen a estos actores.

La Declaración de Delhi de 2020 tipifica el enfoque que adoptamos, así como los mensajes que empiezan a escuchar los encargados de formular políticas, que ven el potencial de lo pequeño y lo ecológico para hacer realidad la transición ecológica. Sin embargo, para tener éxito necesitamos asociaciones y socios como el Centro de Comercio Internacional para garantizar que se escuchan los mensajes adecuados.

© Anton Luzhkovsky. Unsplash.
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Una cuestión de confianza, financiación y políticas propicias

Los gobiernos deben generar confianza, revertir los déficits de financiación y crear políticas propicias para aprovechar todo el potencial de las pequeñas empresas ecológicas.

En la publicación «Financing Local Green Enterprises: Closing the funding gap for sustainable MSMEs in developing countries» (2022), Finance Watch y la GEC abogan por tres conjuntos de recomendaciones para volver a incluir a las MIPYME ecológicas (o a las que están en proceso de ecologizarse) en los debates.

Los gobiernos deben desarrollar «planes maestros» que aborden de forma conjunta la confianza, la información y la capacidad, y el ecosistema financiero.

  1. Confianza - los gobiernos y las instituciones financieras deberían garantizar que las pequeñas empresas puedan obtener capital con mayor facilidad para acceder a la financiación, así como trabajar para mejorar los sistemas de garantía de créditos con el fin de incentivar las actividades ecológicas.
  2. Información y capacidad - los gobiernos deberían mejorar las capacidades de las empresas ecológicas y estudiar el estatus legal de sus formas de negocio, proporcionar condiciones crediticias favorables y crear agencias de ventanilla única para las pequeñas empresas.
  3. Ecosistema financiero - los gobiernos deberían potenciar el ecosistema financiero para las empresas ecológicas y ordenar a las instituciones financieras de desarrollo y a los bancos que entren en este espacio, se replanteen los préstamos de microcréditos y cambien la forma de contabilizar el gasto público en apoyo a las pequeñas empresas.
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Chris Hopkins, Responsable de Política Económica, Green Economy Coalition
Petites mais puissantes – Les entreprises et la transition vers l'économie verte
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Les petites entreprises ont un énorme potentiel pour suralimenter la transition vers l'économie verte, mais elles risquent d'être laissées sur la touche.

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La transition vers une économie plus verte s'accélère. Les pays du monde entier comprennent parfaitement les opportunités d'un modèle économique qui repose sur des ressources renouvelables, une croissance durable et un alignement plus prononcé avec la nature et le bien-être humain. Les citoyens et les scientifiques réclament à cor et à cri que l'on agisse et que l'on s'attaque à la crise climatique et aux autres défis environnementaux urgents, alors même que les économies poursuivent leur croissance.

António Guterres, Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, a appelé à une « révolution des énergies renouvelables », et à « transférer les subventions dédiées aux combustibles fossiles vers les personnes vulnérables qui veulent s'engager dans l'économie verte ». À la Coalition pour une économie verte (GEC, Green Economy Coalition), nous adhérons corps et âme à cette déclaration – et nous voyons les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) comme les puissants acteurs de ce nouveau modèle économique.

Comme nous le montrons dans notre nouveau rapport, publié conjointement avec Finance Watch, les petites entreprises représentent jusqu'à 90 % des emplois dans de nombreux pays (notamment les économies émergentes), et contribuent entre un quart et plus de la moitié de toute l'activité économique.

Pourtant, les petites entreprises sont involontairement écartées de la participation à l'économie verte – en raison du manque d'accès au financement, du manque de reconnaissance de la valeur sociale et environnementale qu'elles apportent, et du recours à des exemptions aux réglementations environnementales. Cette situation conduit à un nivellement par le bas et laisse les entreprises vertes locales en difficulté pour être compétitives.

© Aiman Baser. Unsplash.

Les entreprises vertes locales jouent un rôle important au niveau mondial

La GEC a réuni ses partenaires et des voix du monde entier pour plaider en faveur des entreprises vertes locales et du rôle qu'elles ont à jouer.

Notre organisation travaille depuis 2009 à promouvoir de nouvelles visions de l'économie verte aux niveaux mondial et national. Nous avons rassemblé des acteurs de terrain et les entreprises vertes les plus petites (celles que nous appelons « entreprises vertes locales ») pour façonner de nouvelles approches de l'investissement vert qui pourront garantir que les fonds et les opportunités parviennent bien à ces acteurs.

La Déclaration de Delhi 2020 décrit l'approche que nous avons adoptée, et reprend les messages que les décideurs politiques commencent à entendre tandis qu'ils constatent tout le potentiel des petites entreprises vertes pour faire de la transition verte une réalité. Mais pour réussir, nous avons besoin de partenariats et de partenaires comme le Centre du commerce international pour nous assurer que ce sont bien les bons messages qui sont reçus.

© Anton Luzhkovsky. Unsplash.
GreenToCompete

Une question de confiance, de financement et de politiques propices

Les gouvernements doivent instaurer la confiance, combler les lacunes en matière de financement, et créer des politiques propices au déploiement du plein potentiel des petites entreprises vertes.

Dans notre rapport déjà mentionné plus haut, intitulé Financer les entreprises vertes locales : Combler le déficit de financement des MPME durables dans les pays en développement (2022, uniquement en version anglaise), Finance Watch et le GEC plaident pour trois séries de recommandations visant à recentrer les MPME vertes (ou celles qui permettent de « verdir » les économies) dans le débat.

Les gouvernements devraient envisager des plans directeurs qui traitent à la fois de la confiance, de l'information et des capacités, ainsi que de l'écosystème financier.

  1. Confiance – Les gouvernements et les institutions financières devraient s'assurer que les petites entreprises peuvent rassembler plus facilement des capitaux pour accéder au financement, et travailler à l'amélioration des systèmes de garantie de crédit pour encourager les activités vertes.
  2. Information et capacités – Les gouvernements devraient renforcer les capacités des entreprises vertes en explorant le statut juridique de ces entreprise, en offrant des conditions de crédit favorables et en créant des agences à guichet unique pour les petites entreprises.
  3. Écosystème de financement – Les gouvernements devraient suralimenter l'écosystème de financement des entreprises vertes en mandatant les institutions de financement du développement et les banques d'occuper ce créneau, en repensant les prêts de microcrédit et en modifiant la façon dont ils comptabilisent les dépenses publiques pour l'appui aux petites entreprises.
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Chris Hopkins, Responsable de la politique économique, Green Economy Coalition
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Investir dans les contextes de conflit : Avec discernement !
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Comment le développement économique, le commerce et les investissements peuvent contribuer à la paix et à la stabilité.

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Le monde n'a jamais connu autant de conflits et de violence depuis 1945. Selon l'Organisation des Nations Unies, 1,9 milliard de personnes vivent dans des contextes fragiles et de conflit, soit 24 % de la population mondiale.

À ce jour, le monde compte 39 contextes affectés par des conflits, et 37 autres avec des niveaux élevés de violence, de fragilité et/ou d'instabilité (voir la mappemonde ci-dessous). Le conflit devient une caractéristique du 21e siècle, avec des impacts dévastateurs sur les moyens de subsistance des populations.

Les endroits où le développement socio-économique durable et inclusif est le plus nécessaire sont donc aussi ceux où il est le plus difficile d'opérer, de commercer et d'investir.

Plusieurs caractéristiques communes se dégagent de ces contextes : la faiblesse des capacités de l'État et des cadres réglementaires, des niveaux élevés de corruption, l'instabilité politique, la généralisation des violations des droits de l'homme, et la durabilité de ces conflits et violences. Cette liste n'est pas exhaustive et d'autres caractéristiques sont susceptibles de freiner voire de compromettre le développement économique, ou de miner des initiatives d'investissement et de commerce bien intentionnées qui se traduisent alors par des résultats pernicieux.

Mappemonde de TrustWorks Global
Le classement mondial proposé par TrustWorks Global repose sur deux indices clés : l’indice de contexte de conflit du projet RULAC (État de droit dans les conflits armés), basé en Suisse, qui identifie ces contextes où s'applique le droit international relatif aux contextes de conflit – surlignés en orange et classés en termes de décès liés aux combats au cours des cinq dernières années (en utilisant les données du Projet sur les lieux de conflits armés et les données des événements, ACLED) ; et l'indice des États en situation de fragilité du Comité d’aide au développement (CAD) de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui évalue les contextes des pays selon six dimensions : économique, environnementale, politique, sécuritaire, humaine et sociale – surlignés en jaune et classés selon de leur fragilité.

* Les frontières et les noms indiqués sur cette carte, ainsi que les désignations employées, sont à titre indicatif. Ils n’impliquent ni la reconnaissance, ni l’acceptation officielle par l’Organisation des Nations Unies d’une frontière contestée. Ils n’ont aucun impact quant au fait de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, conforme aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies.
© TrustWorks Global

Comprendre les risques et les opportunités

Les risques que les conflits et la fragilité font peser sur le développement économique sont parfaitement compris. Toutefois, il existe également un risque que les initiatives de développement économique déployées dans les contextes fragiles et de conflit contribuent par inadvertance aux conflits, à la violence et à l'instabilité. Après tout, le développement économique n'intervient pas dans un espace vide.

Malgré la neutralité politique revendiquée par la plupart des investisseurs et des entreprises, les impacts de leurs activités dans ces contextes ne sont jamais neutres. Un développement économique mené sans considération du conflit en cours finira toujours par générer, appuyer voire orienter le conflit, directement ou indirectement.

Il est aujourd'hui plus impératif que jamais de mener le développement économique dans un tel contexte avec discernement, en tenant compte du conflit en cours. Pourtant, la plupart des organisations internationales et des partenaires bilatéraux œuvrant au développement économique semblent y être aveugles, et passent ainsi à côté d'opportunités de contribuer à la paix et à la stabilité.

Ce biais s'explique par le fait que, trop souvent, les entreprises – prises au sens large, c'est à dire les sociétés multinationales, les petites et moyennes entreprises et les investisseurs connexes – ne sont pas considérées comme des facteurs de paix ou de conflits, malgré les rôles évidents qu'elles jouent dans la dynamique de paix ou de conflit. Cet « angle mort » ne conduit pas seulement à un développement économique sous-optimal, il peut à l'inverse de son objectif favoriser un développement économique contribuant involontairement à la violence, à l'instabilité et au conflit.

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« Bureau de change » sur le marché d'Hargeisa, Somaliland, 2017.
© Josie Lianna Kaye

Vers un développement économique sensible aux conflits

Comment le développement économique peut-il contribuer à la paix et à la stabilité ? Chez TrustWorks Global, nous pensons que deux éléments essentiels vont permettre de s'en assurer :

  • Premièrement, une approche sensible au conflit. L'approche sensible au conflit – étroitement liée à la diligence raisonnable accrue en matière de droits de l'homme – repose sur la conscience que l'interaction entre l'intervention et le conflit est bidirectionnelle. Elle permet de s'assurer que le développement économique est mené en tenant compte des clivages au cœur des conflits, des querelles relatives aux terres et aux ressources naturelles, ainsi que des inégalités, pour ne citer que quelques-uns des différends susceptibles de déclencher la violence. L'approche sensible au conflit est un processus continu, et c'est à cette dernière condition qu'elle permettra de minimiser les impacts négatifs et d'optimiser les impacts positifs du développement économique sur la paix et la stabilité.
  • Deuxièmement, une connaissance approfondie du contexte local. Pour avoir de bonnes pratiques dans les contextes fragiles et de conflit, il faut que les acteurs locaux soient bien informés et disposer d'une compréhension détaillée des dynamiques et de la géographie. Les acteurs internationaux peuvent y parvenir par le biais d'une collaboration étroite avec leurs partenaires, d'un engagement intensif des parties prenantes locales, ou éventuellement d'une présence à temps plein dans le pays cible. Ce sont là des facteurs essentiels pour garantir la pertinence des analyses, l'identification des besoins réels de développement et l'adéquation des interventions, à chaque fois en faisant la différence entre ce qui sert la paix et ce qui sert le conflit.

L'approche sensible au conflit et la connaissance approfondie du contexte local sont les deux piliers d'une intervention menée avec discernement, condition d'un développement économique qui contribue à la paix et à la stabilité. Notre objectif est de faire de cette aspiration une réalité en établissant des partenariats étroits et judicieux avec les organisations internationales travaillant au développement économique.

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Des Afghans traversent la frontière avec le Tadjikistan à Davaz, dans les montagnes du Pamir, en 2007.

© David Trilling
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Josie Lianna Kaye, Fondatrice et Directrice générale, TrustWorks Global, Suisse
Invertir en contextos de conflicto: No es posible seguir con las prácticas establecidas
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¿Cómo pueden contribuir el desarrollo económico, el comercio y la inversión a la paz y la estabilidad?

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El mundo está experimentando el mayor número de conflictos violentos desde 1945. Según las Naciones Unidas, 1900 millones de personas viven en entornos frágiles y afectados por conflictos, lo que corresponde al 24 % de la población mundial.

En el mundo hay 39 zonas afectadas por conflictos y otras 37 experimentan altos niveles de violencia, fragilidad o inestabilidad (véase el mapa del mundo). Los conflictos se están convirtiendo en una característica definitoria del siglo XXI, con efectos devastadores sobre la vida y los medios de subsistencia.

Por lo tanto, los lugares del mundo donde más se necesita un desarrollo socioeconómico sostenible e integrador son también los lugares donde resulta más difícil operar, comerciar e invertir.

Los entornos frágiles y afectados por conflictos pueden caracterizarse por una capacidad estatal y unos marcos normativos débiles, altos niveles de corrupción, violaciones generalizadas de los derechos humanos, conflictos y violencia sostenidos en el tiempo, inestabilidad política y otras características que pueden socavar el desarrollo económico y hacer que las iniciativas de inversión y comercio bienintencionadas tengan resultados paradójicos.

TrustWorks Global Map
La clasificación de TrustWorks Global se basa en dos índices clave: el Proyecto sobre el Estado de Derecho en los Conflictos Armados (RULAC, por sus siglas en inglés), con sede en Suiza, que identifica aquellas situaciones en las que se aplica el derecho internacional a los contextos de conflicto, resaltadas en naranja en el mapa y ordenadas en función de las muertes relacionadas con las batallas en los últimos cinco años (utilizando datos de ACLED); y el Índice de la Fragilidad de Estados del CAD-OCDE, que evalúa los contextos de los países según seis dimensiones: económica, medioambiental, política, de seguridad, humana y de la sociedad, resaltados en amarillo en el mapa y ordenados en función de su «fragilidad».

* Los límites y nombres mostrados, las designaciones utilizadas en este mapa son sólo para fines informativos. No implican el respaldo o la aceptación oficial por parte de las Naciones Unidas en ninguna frontera en litigio, y se entienden sin perjuicio de una solución política mutuamente aceptable que sea compatible con los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas.
© TrustWorks Global

Comprender los riesgos y las oportunidades

Aunque los riesgos que plantean los conflictos y la fragilidad al desarrollo económico son bien conocidos, también existe el riesgo de que las iniciativas de desarrollo económico en los entornos frágiles y afectados por los conflictos puedan contribuir inadvertidamente al conflicto, la violencia y la inestabilidad. Después de todo, el desarrollo económico no se produce en el vacío.

Aunque los inversores y las empresas puedan profesar neutralidad política, las repercusiones de sus actividades en estos entornos nunca son neutrales respecto al conflicto. Un desarrollo económico insensible a los conflictos acabará generándolos, perpetuándolos o impulsándolos, ya sea directa o indirectamente.

La necesidad de un desarrollo económico sensible a los conflictos nunca ha sido mayor. Sin embargo, la mayoría de las organizaciones internacionales y socios bilaterales que trabajan en el desarrollo económico están desaprovechando las oportunidades para contribuir a la paz y la estabilidad.

Esto se debe a que, con demasiada frecuencia, las «negocios», entre los que se incluyen las corporaciones multinacionales, las pequeñas y medianas empresas y los inversores afines, no son considerados actores de la paz y de los conflictos, a pesar del evidente papel que desempeñan en la dinámica de éstos. Este «punto ciego» no sólo está conduciendo a un desarrollo económico que no es óptimo, sino que también puede estar fomentando un desarrollo económico que contribuya inadvertidamente a la violencia, la inestabilidad y los conflictos.

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Cambistas en el mercado de Hargeisa, Somalilandia, 2017.
© Josie Lianna Kaye

Hacia un desarrollo económico sensible a los conflictos

¿Cómo puede contribuir el desarrollo económico a la paz y la estabilidad? En TrustWorks, creemos que hay dos elementos críticos, a saber:

  • En primer lugar, la sensibilidad al conflicto. La sensibilidad al conflicto, estrechamente relacionada con la diligencia debida reforzada en materia de derechos humanos o DDDH, es un enfoque que se basa en la comprensión de la interacción bidireccional entre una intervención determinada y el conflicto. Ésta garantiza que el desarrollo económico sea sensible a los conflictos, a las cuestiones controvertidas en torno a la tierra y los recursos naturales, y a las desigualdades, por nombrar sólo algunas de las cuestiones que pueden desencadenar la violencia. Además, es un proceso continuo diseñado para minimizar los impactos negativos y maximizar los impactos positivos del desarrollo económico sobre la paz y la estabilidad.
  • En segundo lugar, un profundo conocimiento local. Las buenas prácticas en entornos frágiles y afectados por los conflictos dependen de actores locales bien informados y de una comprensión detallada de la dinámica y la geografía de los conflictos. Los actores internacionales pueden lograrlo mediante una estrecha colaboración con los socios, un compromiso intensivo de las partes interesadas locales o, posiblemente, una presencia a tiempo completo en el país objetivo como factor crítico que permita un buen análisis, unas intervenciones sensibles al conflicto y la identificación de las necesidades de desarrollo relacionadas con la paz y el conflicto.

La sensibilidad ante los conflictos y un profundo conocimiento local van de la mano para crear las condiciones de un desarrollo económico que contribuya a la paz y la estabilidad. Nuestro objetivo es hacer realidad esta aspiración: a través de asociaciones estrechas y significativas con organizaciones internacionales que trabajan en el desarrollo económico.

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Afganos cruzan la frontera de Tayikistán en Davaz, en las montañas Pamir, 2007

© David Trilling
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Josie Lianna Kaye, Consejera Delegada y Fundadora, TrustWorks Global, Suiza
Relier les acheteurs et fournisseurs durables : le Réseau intelligent sur le climat
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(Genève/Washington, DC) Les acheteurs du monde entier peuvent désormais entrer en contact avec des fournisseurs de petite taille qui s'adaptent au changement climatique ou contribuent à l'atténuer grâce au Réseau intelligent sur le climat, développé par le Centre du commerce international (ITC) en partenariat avec le Bureau des partenariats mondiaux du Département d'État des États-Unis. Cette plateforme est la première du genre à regrouper les profils d'acheteurs et de fournisseurs dédiés au développement durable dans un même répertoire. D'envergure mondiale et facilement consultable, celui-ci compte aujourd'hui plus de 55 000 profils.

Les petites entreprises peuvent utiliser la plateforme pour présenter les mesures climato-intelligentes qu'elles mettent en œuvre et leur conformité aux normes de durabilité de tierces parties. Elles pourront ainsi attirer certains des plus grands acheteurs mondiaux qui cherchent à s'approvisionner auprès de fournisseurs écologiques, y compris ceux des pays en développement. Les petites entreprises peuvent également utiliser la plateforme pour accéder à des outils qui les aideront à réduire leurs émissions et à s'adapter aux effets du dérèglement climatique.

Les acheteurs pourront protéger leurs chaînes d'approvisionnement contre les effets du changement climatique en accédant aux données de la plateforme – approuvées par l'ITC, la principale agence des Nations Unies appuyant les petites entreprises pour leur permettre de se relier aux marchés mondiaux – afin de vérifier les affirmations des fournisseurs nouveaux et potentiels en matière d'intelligence climatique. Ils pourront également ajouter du contenu et des données pour étayer leur profil d'entreprise et partager des ressources pour aider leurs fournisseurs à effectuer la transition vers une économie à faible émission de carbone.

La dernière mise à jour de la plateforme a fait l'objet d'une annonce à l'occasion du sommet Aim for Climate, qui s'est tenu à Washington, DC, du 8 au 10 mai. Cette mise à jour comprend l'ajout de 45 000 producteurs bio certifiés par le Département de l'agriculture des États-Unis (USDA), répartis dans plus de 100 pays.

Rejoignez le Réseau intelligent sur le climat ici

 

Parlant de cette initiative, l'envoyé spécial du Président des États-Unis pour le climat, John Kerry, a déclaré : « Je suis ravi de constater que 45 000 exploitations et entreprises bio certifiées figurant dans la base de données de l'USDA sur l'intégrité font désormais partie du Réseau intelligent sur le climat. En élargissant ce réseau d'acheteurs et de fournisseurs, nous pourrons mieux lutter contre les émissions de la chaîne d'approvisionnement. »

Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l'ITC, a ajouté : « Les petites entreprises ont un rôle majeur à jouer dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, car elles représentent la quasi-totalité des entreprises et la majorité des emplois dans le monde, y compris dans les pays en développement. Le Réseau intelligent sur le climat va les aider à réduire leur empreinte environnementale tout en leur offrant la plateforme dont elles ont besoin pour entrer en contact avec des acheteurs du monde entier. »

Les organisations qui souhaitent rejoindre le Réseau intelligent sur le climat, un réseau mondial et public d'entreprises et d'initiatives durables, peuvent se manifester auprès de l'ITC.

La plateforme est disponible dans les langues suivantes : allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, français, italien, néerlandais, portugais et russe.


Note aux éditeurs

À propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international (ITC) est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org.

Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

 

Contact média

Susanna Pak
Chargée de communication stratégique
Centre du commerce international
Courriel : pak [at] intracen.org
Tél. : +41 22 730 0651
Port. : +41 79 667 4660

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ITC Actualités
Conectando a compradores y proveedores sostenibles: únase a la Climate Smart Network
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(Ginebra/Washington, DC) Los compradores de todo el mundo pueden ahora ponerse en contacto con los proveedores a pequeña escala que están adaptándose al cambio climático o mitigando sus efectos, a través de la red Climate Smart Network, desarrollada por el Centro de Comercio Internacional (ITC) en colaboración con la Oficina de Asociaciones Globales del Departamento de Estado de los Estados Unidos de América. La plataforma es la primera de su clase y reúne en un mismo lugar los perfiles de compradores y proveedores centrados en la sostenibilidad. Además, constituye un directorio global en el que se pueden realizar búsquedas entre sus más de 55.000 perfiles. 

Las pequeñas empresas pueden utilizar la plataforma para mostrar las medidas respetuosas con el medio ambiente que han puesto en marcha y su cumplimiento con las normas de sostenibilidad de terceros con el objetivo de atraer a algunos de los mayores compradores del mundo que buscan abastecerse a través de proveedores ecológicos, incluyendo a aquellos provenientes de los países en desarrollo. Las pequeñas empresas también pueden utilizar la plataforma para acceder a varias herramientas que pueden ayudarlas a reducir sus emisiones y a adaptarse al impacto del cambio climático.

Los compradores pueden blindar sus cadenas de suministro frente al cambio climático gracias a los datos que ofrece la plataforma y verificar la información proporcionada por los nuevos y los potenciales proveedores sobre sus prácticas respetuosas con el medio ambiente. La plataforma está verificada por el ITC, la principal agencia de la ONU que apoya a las pequeñas empresas para que se conecten a los mercados mundiales. También pueden utilizar los contenidos y datos en sus informes corporativos y compartir recursos para ayudar a sus proveedores a realizar la transición hacia una forma de hacer negocios con una baja emisión de carbono.

La actualización más reciente de la plataforma incorporó a 45.000 productores ecológicos certificados por el Departamento de Agricultura de Estados Unidos de América (USDA) en más de 100 países, y se anunció durante la Cumbre Aim for Climate celebrada en Washington, DC, del 8 al 10 de mayo.

Únase a la Climate Smart Network aquí.


Con respecto a la iniciativa, el enviado presidencial especial de los Estados Unidos de América para el clima, John Kerry, dijo: «Me entusiasma ver que 45.000 explotaciones agrícolas y empresas ecológicas certificadas de la base de datos Integrity Database del Departamento de Agricultura de Estados Unidos están ahora en la red Climate Smart Network. Con la ampliación de esta red de compradores y proveedores podemos abordar mejor las emisiones de la cadena de suministro».

Por su parte, la Directora Ejecutiva del ITC, Pamela Coke-Hamilton, añadió: «Las pequeñas empresas tienen un importante papel que desempeñar en la transición hacia una economía con bajas emisiones de carbono, ya que estas representan la mayoría de las empresas y de los puestos de trabajo en todo el mundo, incluidos los países en desarrollo. La Climate Smart Network va a ayudarles a reducir su huella medioambiental al tiempo que les proporcionará la plataforma que necesitan para ponerse en contacto con compradores de todo el mundo».

Las organizaciones que deseen unirse a la Climate Smart Network, una red pública mundial de empresas e iniciativas sostenibles, pueden ponerse en contacto con el ITC.

La plataforma está disponible en árabe, chino, holandés, inglés, francés, alemán, italiano, portugués, ruso y español.


Notas para el editor:

Sobre el Centro de Comercio Internacional - El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

Para más información, visite www.intracen.org.

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Contacto para los medios de comunicación:

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
Centro de Comercio Internacional
E: pak [at] intracen.org
Teléfono: +41 22 730 0651
Teléfono celular: +41 79 667 4660

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ITC Noticias
Cambiando la industria tecnológica en África
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Forum de Comercio entrevistó a dos empresas emergentes tecnológicas africanas que asistieron al Mobile World Congress de Barcelona en febrero de 2023 gracias al apoyo del Centro de Comercio Internacional y la GSMA. El mayor evento mundial de telefonía móvil reunió a más de 88.500 operadores de telecomunicaciones, empresarios, corporaciones e instituciones públicas.


La feria fue una oportunidad para que las empresas emergentes se aseguraran oportunidades de negocio y presentaran la tecnología africana más allá de sus fronteras. La tecnología promueve la inclusión financiera y conecta a las personas con los servicios digitales. Este es el caso particular de África, donde una gran parte de la población no tiene acceso a los bancos tradicionales. 


Esto es lo que dijeron Emmanuel Emodek, Consejero Delegado de ChapChap, en Uganda, y Bright Chinyundu, fundador de Sparco, en Zambia.

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Interview Sparco

Sr. Chinyundu, usted se llevó los máximos honores en el Congreso al ganar una pitch battle para empresas de tecnofinanzas con su empresa Sparco. 

¿Qué ofrece su solución tecnológica a las pequeñas empresas?

Ofrecemos soluciones bancarias digitales a las pequeñas empresas africanas y les facilitamos el acceso a los mercados internacionales.  

Les proporcionamos formas de aceptar pagos digitales.  Los negocios a los que apoyamos incluyen tiendas de ropa, de arte africano, pastelerías, floristerías, etc.

Sr. Emodek, háblenos de ChapChap. 

Somos una empresa de tecnofinanzas que crea perfiles financieros para los pequeños comercios minoristas basados en los datos de los registros de las transacciones realizadas en nuestra app. Creamos perfiles financieros para las empresas del sector informal y las empoderamos para que puedan acceder a los préstamos de las instituciones financieras.

¿Cómo conectan a estas pequeñas empresas con las soluciones digitales?

Nos asociamos con las instituciones financieras, las empresas de telecomunicaciones o las empresas de tecnofinanzas y extendemos sus servicios a las pequeñas empresas. Además, muchas de estas pequeñas empresas atienden a personas con bajos ingresos que acuden a ellos para comprar alimentos u otros pequeños artículos para el hogar. Con ChapChap, los clientes que no tienen acceso a los servicios bancarios tradicionales pueden recargar sus carteras digitales o retirar dinero en efectivo, pagar los servicios públicos o las tasas escolares de sus hijos. Las oportunidades son enormes.

ChapChap

¿Han visto ya algún impacto? 

ChapChap ayuda a los propietarios de las pequeñas empresas a ganar dinero al proporcionar servicios digitales a sus clientes: por cada servicio vendido, el propietario obtiene una comisión. Hasta ahora, hemos pagado casi 2,2 millones de dólares de EE. UU. en comisiones a las empresas con las que trabajamos. Al analizar los datos de las transacciones realizadas a través de nuestra plataforma, podemos ayudar a las instituciones financieras a evaluar la solvencia de las empresas con las que trabajamos para concederles préstamos. Hasta la fecha, estas empresas han accedido a créditos por valor de más de 14 millones de dólares a través de nuestra plataforma.

ChapChap
Sparco

Sr. Chinyundu, ¿cuáles son los retos específicos a la hora de crear una empresa emergente tecnológica?

En primer lugar, la normativa para conseguir que el banco central apruebe las operaciones para el negocio. En segundo lugar, la búsqueda de talentos. Se necesitan personas dedicadas, y esto es difícil de encontrar.

El hecho de que no seamos una empresa emergente financiada también significa que es difícil retener al personal. Conseguimos jóvenes licenciados y los formamos, pero luego las grandes empresas se los llevan.

¿Qué les ayudó?

Nuestra resiliencia y el hecho de ser ingeniero informático. Cuando un desarrollador se va, puedo intervenir y seguir programando.

Sparco
ChapChap

¿Cuáles son sus planes para ChapChap, Sr. Emodek?

Tenemos previsto ampliar nuestra red móvil de agentes de dinero, principalmente por medio de la asociación con pequeñas empresas.

Además, tenemos la intención de expandirnos por África y colaborar con socios que ya realizan operaciones similares en otros países africanos. Creemos que esto nos permitirá superar los diversos obstáculos y complejidades reglamentarias que conlleva operar en el mercado africano.

 

¿Qué necesitaría para ello?

Talento técnico, software mejorado, financiación y asociaciones sólidas.

 

ChapChap
Sparco

 

Sr. Chinyundu, ¿cuál es su consejo para otras empresas emergentes tecnológicas?

Desarrolle productos que la gente quiera.

El dinero es una ventaja añadida, pero tenga en mente el objetivo de cambiar vidas y diseñar productos que la gente quiera. Así es como se consigue tracción.

Sparco y ChapChap están cambiando la industria tecnológica en África al resolver varios problemas sistémicos como la falta de acceso al scoring bancario, una gran población sin acceso a los bancos y una profunda brecha digital. 

Ambas empresas fueron seleccionadas para participar en la emblemática Pitch Battle para empresas de tecnofinanzas durante el Mobile World Congress, y compitieron con empresas emergentes austriacas y españolas. Al ganar el concurso, Sparco consiguió visibilidad y un puesto en la edición de 2024 y creó de redes de contacto con inversores. 

La participación de estas empresas emergentes en el Congreso ha sido posible gracias a los programas del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V (NTF V) (de julio de 2021 a junio de 2025) y de FastTrackTech SwitchOn del Centro de Comercio Internacional, que apoyan a las pequeñas empresas de los sectores de las tecnologías digitales, la conectividad y la agroindustria. 

Los proyectos contribuyen a transformar de una forma inclusiva y sostenible los sistemas alimentarios a través de soluciones digitales; a que los encargados de formular políticas creen las condiciones adecuadas para que las pequeñas empresas de los países en desarrollo se beneficien del comercio digital y el emprendimiento; y a impulsar la internacionalización de las empresas emergentes tecnológicas y las empresas de TI y de externalización de procesos empresariales. 

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Haifa Ben Salem y Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
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