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ITC publications bring the business voice to sustainable trade, with a focus on developing countries. We offer guidance for trade policymakers, business support organizations and small firms. Our reports offer insights to make trade more inclusive, green, digital and competitive.

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Des start-up africaines brillent aux sommets technologiques
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Sept start-up africaines ont pu courtiser des investisseurs, développer leur réseau et briller par leurs produits lors des deux plus grands sommets technologiques mondiaux tenus en Europe.

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Pour une start-up technologique africaine, trouver des investisseurs revient à trouver l'entrée des espaces où se réunissent les représentants des sociétés de capital-risque.

C'est exactement l'offre faite à sept entreprises africaines invitées à participer à deux des plus grands rassemblements technologiques au monde : Web Summit à Lisbonne, et Slush à Helsinki.

Le premier, Web Summit, a réuni 70 000 participants entre le 1er et le 4 novembre 2022, dont des chefs d'entreprise, des fondateurs, des investisseurs, des médias, des politiciens et des figures de proue de la culture. Web Summit offre une occasion unique de rencontrer des personnes qui cherchent à remodeler le monde par la technologie.

Muchu Kaingu, Directeur technique de Lupiya, une société de micro-finance dont son épouse, Evelyn Kaingu, est la Directrice générale, s'est rendu au Web Summit avec un financement de start-up déjà en place. Lupiya avait déjà levé un million de dollars en 2020, mais le couple cherchait un nouveau cycle de financement pour développer l'entreprise et s'étendre sur des marchés au-delà de leur pays d'origine, la Zambie.

« Tandis que l'Afrique se numérise rapidement, nous assistons à un recours toujours plus large au commerce électronique. La demande pour des options de paiement en ligne a augmenté », a expliqué M. Kaingu. « Nous avons compris que nos clients avaient besoin d'une offre de services bancaires holistique, proposant à la fois des opportunités d'investissement à faible barrière à l'entrée, et la possibilité pour les clients d'effectuer facilement des transactions par des canaux en ligne. »

Dans le cadre du projet #FastTrackTech Africa de l'ITC, appuyé par l'initiative Switch ON, Lupiya et la plateforme zambienne de livraison de nourriture AfriOnline ont chacune pu tenir un stand pendant une journée. M. Kaingu a également pu profiter d'un créneau très convoité pour présenter rapidement (pitch) son entreprise sur scène devant près de 80 personnes.

« Nous sommes maintenant en discussion avec trois partenaires technologiques », a affirmé M. Kaingu. « Ce sont des partenaires sur lesquels nous pourrions nous appuyer pour continuer à développer notre plateforme. Nous discutons également avec un partenaire d'internationalisation pour enregistrer une société de portefeuille aux États-Unis, ce qui nous donnerait un meilleur accès à des capitaux. »

Ses rencontres avec ces investisseurs potentiels ont déjà permis de franchir des étapes concrètes. Lupiya a signé des accords de non-divulgation avec deux investisseurs, une première étape dans l'exploration d'une éventuelle levée de fonds pour développer leur marché à l'international.

Changer de vision et passer à l'échelle supérieure

À l'occasion de l'événement Slush, à Helsinki, les programmes NTF V et #FastTrackTech ont permis à cinq entreprises de faire le voyage. Slush a établi sa réputation sur son ratio élevé d'investisseurs/fondateurs de start-up et sur sa volonté d'être un événement « par des fondateurs pour des fondateurs ». Rassemblant près de 12 000 participants, il a offert aux cinq start-up africaines l'occasion d'établir des contacts et ainsi de développer leur réseau. Souleymane Gning représentait la compagnie d'assurance en ligne sénégalaise Assuraf ; Abdoulaye Maiga est allé présenter son application de covoiturage Teliman, qui permet aux utilisateurs de trouver des motos-taxis ; Tigabu Abriham a présenté Eshi Express, un service de livraison en ligne en Éthiopie ; Eric Nana Agyei représentait l'entreprise ougandaise MobiPay, qui fournit aux petits agriculteurs des solutions de paiement numérique ; et toujours dans le domaine de l'agritech, Jean-Delmas Ehui a présenté la firme ivoirienne ICT4Dev, qui utilise les données pour aider les petits agriculteurs à améliorer leurs récoltes.

Ils ont tous tenu des réunions avec d'autres fondateurs d'entreprises, ainsi qu'avec des partenaires et des investisseurs potentiels. Pour la plupart de ces entreprises africaines, Slush a élargi leur vision, en leur offrant de voir la manière de faire évoluer leur entreprise, souvent lancée sur fonds propres, pour apporter des services qui n'existaient pas auparavant dans leur pays.

Lorsque M. Maiga a lancé Teliman en 2018 à Bamako, la ville ne comptait aucune mot-taxi, et aucune application n'avait encore vu le jour pour mettre les clients en relation avec ce type de service.

« À présent, nous avons environ 500 chauffeurs inscrits sur la plateforme, et en moyenne, ils font 10 à 12 trajets par jour », a-t-il déclaré. L'avantage de participer à l'événement à Helsinki était de voir comment les entreprises technologiques du monde entier s'attaquent aux problèmes auxquels il est également confronté au Mali.

Parmi les retombées immédiates que M. Maiga a notées, il y a eu des rencontres avec des fournisseurs tiers qui pourraient aider à gérer les coûts des services internet critiques comme Google Cloud ou Amazon Web Services.

« Pour nous, c'était intéressant juste de voir les différentes réunions et les différentes présentations, parce que c'était très inspirant de voir ce qui se fait dans le monde », a-t-il confié. « Cela m'a donné une vision de la façon de passer à une taille plus grande. »
 

À propos du projet

Netherlands Trust Fund V (NTF V)

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

FastTrackTech-Switch ON.

Le projet #FastTrackTech du Centre du commerce international exploite le pouvoir de transformation amené par l'économie numérique pour générer des emplois et contribuer à la croissance économique et à la productivité. Le projet est appuyé par l'initiative Switch ON. Cette initiative récente de l'ITC se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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ITC Actualités
Mastercard et l'ITC s'associent pour le e-commerce des petites entreprises
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Des formation et l’appui de leur communauté vont aider des micro et petits entrepreneurs du monde entier à améliorer leurs ventes en ligne.

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Le manque d'efficacité des petites entreprises dans l'utilisation des canaux de vente en ligne s'explique par leurs connaissances et compétences limitées en la matière. C'est pourquoi Mastercard et le Centre du commerce international (ITC) se sont associés pour offrir un cours de formation en ligne et ainsi s'assurer qu'un plus grand nombre de micro-entreprises à travers le monde profitent pleinement des avantages de la numérisation.

Conçu par TechnoServe, le contenu du cours est construit comme un parcours d'apprentissage structuré qui incite à changer de comportement en mettant l'accent sur l'adoption de nouvelles pratiques en matière de commerce électronique (e-commerce). Cette collaboration est menée sous les auspices de Strive Community (« Communauté d'ambitions »), une initiative philanthropique mondiale développée par le Centre Mastercard pour une croissance inclusive et l'entreprise Caribou Digital. L'initiative Strive Community vise à appuyer la résilience et la croissance de cinq millions de petites entreprises à travers le monde.

Pour faire passer le message et en faciliter l'accès, ce cours est désormais disponible gratuitement à partir de ecomConnect.org, la plateforme de la communauté en ligne de l'ITC.

Développée par le programme ecomConnect de l'ITC et destinée aux professionnels du commerce électronique, la communauté ecomConnect fournit des ressources et un appui aux entreprises. Active dans 163 pays, elle partage avec Strive Community l'objectif d'équiper des millions de petites entreprises de solutions numériques innovantes qui leur permettront de renforcer leur résilience et leur croissance.
 

Une formation basée sur les expériences des entrepreneurs

Le contenu de la formation cible les lacunes et les préférences d'apprentissage des petites entreprises, telles qu'elles ont été identifiées par des experts internationaux et certains entrepreneurs d'Amérique latine, d'Asie et d'Afrique.

Le cursus comprend dix modules couvrant les quatre domaines de connaissances essentiels faisant généralement défaut aux entrepreneurs dans le cadre d'une vente en ligne : comprendre les clients et la manière de les attirer, conclure les ventes et construire une relation avec les clients. Des exemples concrets et des études de cas sont utilisés pour que les participants puissent s'identifier et ainsi intégrer l'apprentissage plus facilement.
 

Augmentation des ventes et de la notoriété de la marque grâce à des conseils pratiques

Ce cours autodidacte offre des exemples et suggère des moyens d'obtenir des gains rapides et concrets en guidant l'utilisateur à travers une variété d'outils et d'exercices.

En plus du partage de leur expérience avec leurs homologues de la communauté ecomConnect de l'ITC, les entrepreneurs bénéficient du retour d'information et de l'appui d'experts en commerce électronique. D'autres événements pertinents organisés virtuellement sur la plateforme ecomConnect.org offrent également aux entrepreneurs des connaissances et des possibilités de mise en réseau.
 

Optimiser le potentiel des communautés

Le partenariat avec Strive Community permet à l'ITC de renforcer les compétences des entrepreneurs et d'intégrer de manière autonome certains commerçants autrement exclus, créant ainsi des opportunités de commerce électronique pour tous. La formation sera disponible en espagnol d'ici la fin de l'année 2023.

« Ce partenariat est une étape exaltante du projet de l'ITC de développer la communauté en ligne ecomConnect », déclare James Howe, Responsable des marchés numériques et de la connectivité à l'ITC. « La connexion avec le réseau Strive Community apporte une contribution formidable pour assurer notre mission de renforcement des capacités numériques des petites entreprises. »

Les organisations souhaitant renforcer les compétences des petites entreprises dans leur communauté en leur offrant le cours virtuel peuvent contacter l'ITC et Strive Community à l'adresse ecomconnect [at] intracen.org (ecomconnect[at]intracen[dot]org).

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ITC Actualités
Mastercard y el Centro de Comercio Internacional se asocian por el comercio electrónico de las pequeñas empresas
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Organización de cursos de formación y apoyo comunitario para que los microempresarios y pequeños empresarios de todo el mundo puedan mejorar sus ventas en línea

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Muchas pequeñas empresas carecen de los conocimientos y habilidades necesarias para utilizar eficazmente los canales de venta en línea. Por ello, Mastercard y el ITC se han asociado para llevar los beneficios de la digitalización a más microempresas de todo el mundo a través de un curso de formación en línea.

Diseñado por TechnoServe, el contenido del curso sigue una ruta de aprendizaje estructurada que busca el cambio de comportamiento y la adopción de nuevas prácticas en el comercio electrónico. La colaboración forma parte de la Strive Community, una iniciativa filantrópica mundial desarrollada por el Mastercard Center for Inclusive Growth y Caribou Digital, cuyo objetivo es apoyar la resiliencia y el crecimiento de cinco millones de pequeñas empresas de todo el mundo.

A fin de difundir el mensaje y ofrecer un acceso fácil, este curso está ahora disponible de forma gratuita en ecomconnect.org, la comunidad en línea del Centro de Comercio Internacional (ITC).

 

Desarrollada por el Programa ecomConnect del ITC para profesionales del comercio electrónico, la comunidad ecomConnect, activa en 163 países, ofrece recursos y apoyo a las empresas, y comparte con Strive Community el objetivo de proporcionar a millones de pequeñas empresas soluciones digitales innovadoras que fomenten la resiliencia y el crecimiento.


Formación basada en la experiencia de los empresarios

La formación fue diseñada para suplir las carencias de las pequeñas empresas y está basada en las preferencias de aprendizaje que fueron identificadas por varios expertos mundiales, así como por numerosos empresarios de América Latina, Asia y África.

El plan de estudios consta de diez módulos que abarcan cuatro áreas importantes de conocimiento de las que suelen carecer los empresarios en el proceso de ventas en línea: entender a los clientes, atraerlos, cerrar ventas y fomentar las relaciones con ellos. En la formación se utilizan ejemplos concretos y estudios de casos para hacer que el contenido sea próximo.


Aumento de las ventas y del conocimiento de marca mediante consejos prácticos

Este curso autodirigido comparte ejemplos y sugiere «triunfos rápidos» procesables, amén de guiar al usuario a través de una amplia variedad de herramientas y ejercicios.

Además, los empresarios pueden beneficiarse de las observaciones y el apoyo de expertos en comercio electrónico y compartir sus experiencias con otros empresarios que forman parte de la comunidad ecomconnect.org del ITC. Los eventos relevantes organizados de forma virtual en la comunidad ecomConnect también proporcionan a los empresarios conocimientos y oportunidades para crear redes de contacto.


Maximizar el potencial de las comunidades

La asociación con Strive Community está ayudando al ITC a reforzar las capacidades de los empresarios, y empodera así a los comerciantes, que de otro modo estarían excluidos, y crea oportunidades de comercio electrónico para todos. La formación estará disponible en español a finales de 2023.

«Esta asociación representa un momento emocionante en los planes del ITC para hacer crecer la comunidad en línea ecomconnect.org», afirma James Howe, Jefe de mercados digitales y conectividad del ITC. «Vincularnos a la red de Strive Community es clave para nuestra misión de reforzar las capacidades digitales de las pequeñas empresas».

Las organizaciones que deseen mejorar las competencias de las pequeñas empresas de sus comunidades pueden ponerse en contacto con el ITC y Strive Community para ofrecer el curso virtual en ecomconnect [at] intracen.org (ecomconnect[at]intracen[dot]org).

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Noticias del ITC
Connectivité numérique : Étude de cas à Lusaka
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec les conférenciers Bupe Simuchimba et Dale Mudenda, de l'Université de Zambie, sur leurs conclusions et recommandations vis-à-vis de l'utilisation de l'internet par les petites entreprises de Lusaka, et sur l'étendue de leur connexion réelle.

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Vous avez mené des recherches sur la connectivité internet des petites entreprises à Lusaka. Que cherchiez-vous à savoir ?

Nous voulions savoir combien de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) de Lusaka étaient connectées à Internet – et l'usage qu'elles en faisaient à des fins commerciales.

Pourquoi ?

Le Centre du commerce international (ITC) et l'Autorité zambienne des technologies de l'information et de la communication (ZICTA) nous ont demandé de mener cette recherche pour identifier les opportunités et les obstacles auxquels ces petites entreprises sont confrontées lorsqu'elles utilisent Internet. Nos conclusions pourraient servir à orienter les futures interventions politiques visant à améliorer l'environnement commercial actuel par le biais de la connectivité. La collecte d'informations a impliqué des entretiens avec des dirigeants de MPME, ainsi que des responsables de pôles technologiques, des décideurs politiques et des fournisseurs d'accès à Internet.

Comment vous êtes-vous y pris ?

Nous avons effectué une analyse documentaire approfondie. Puis, nous avons soigneusement conçu des enquêtes pour les différents groupes concernés (avec l'aide de l'ITC et de la ZICTA). Nous avons ainsi interrogé des petites entreprises, des pôles technologiques et des responsables politiques. Enfin, une fois les résultats de l'enquête analysés, nous avons rédigé un rapport comprenant des recommandations.

Bupe Simuchimba et Dale Mudenda

Quelles ont été vos conclusions ?

La plupart des petites entreprises que nous avons interrogées utilisent une connectivité internet à partir de téléphones mobiles et d'appareils portables, comme des dongles ou des modems. Elles ont donc bel et bien accès à Internet. Il faut préciser que les abonnements à l'internet mobile représentent 99 % de tous les abonnements internet disponibles. Sans surprise, la pandémie a eu pour effet une augmentation considérable de l'utilisation de l'internet : 88 % des MPME de Lusaka ont déclaré un usage croissant de l'internet, à hauteur de 25 % à 50 %.

Cependant, le recours à Internet ne concerne qu'une gamme limitée de services, qui comprend la publicité, les études de marché et les transactions numériques. Nous avons constaté avec surprise que la plupart des entreprises n'ont pas de site internet et utilisent rarement les services internet pour faire évoluer leur gamme de produits ou innover.

En outre, nous avons relevé que la plupart des entreprises manquaient d'efficacité dans leur usage d'Internet à des fins commerciales, en raison de divers facteurs de risque et des contraintes qui incluent la sécurité informatique, le manque de compétences en technologies de l'information et de la communication (TIC) et les coûts élevés de l'utilisation de l'internet.

La plupart des institutions qui offrent une formation aux compétences numériques, comme les pôles technologiques, sont implantées dans les zones urbaines. Les zones rurales doivent par ailleurs composer avec des difficultés d'accès aux services publics d'appui tels que l'électricité.

À Lusaka, la connexion internet est interrompue au moins une fois par semaine en raison de l'instabilité de l'approvisionnement électrique ; dans les zones rurales, ces interruptions sont bien plus fréquentes.

Enfin, la plupart des entrepreneurs ne sont pas familiers avec les cadres juridiques et réglementaires relatifs aux secteurs de l'informatique, des TIC et de l'Internet des objets.

© Shutterstock

Comment expliquer le coût élevé de l'usage d'Internet ?

La Zambie est un pays sans littoral, avec un accès limité aux infrastructures internationales de communication. Le pays dépend donc des liaisons par satellite ou des accords d'interconnexion avec les pays voisins. Cela explique pourquoi les trois quarts des MPME interrogées considèrent l'accès à Internet et aux équipements informatiques comme onéreux et donc comme une contrainte.

Plus précisément, le coût de l'accès à Internet en Zambie est principalement affecté par quatre éléments :

  1. La force du kwacha zambien (la monnaie locale) ;
  2. Le coût élevé des frais de terminaison de la fibre dans les tours ; 
  3. Le coût élevé des frais de transit et de transport de la connectivité dans le pays ; et
  4. Les droits de douane sur les câbles.

Un autre facteur lié aux coûts élevés est le nombre limité de fournisseurs de services internet sur le marché.

Quelles sont vos recommandations ?

Les conclusions suggèrent de développer une stratégie, ce que le Gouvernement de la Zambie pourrait envisager, pour favoriser les technologies de l'information et de la communication et la connectivité parmi les micro, petites et moyennes entreprises. Cela permettrait d'améliorer à la fois leur productivité et leur résilience.

En outre, des incitations fiscales ciblées permettraient de baisser le coût des équipements numériques (tels que les smartphones) et de la connectivité, par exemple de la fibre optique qui permettrait un meilleur accès à une connectivité fixe à large bande, plus stable et plus rapide.

En complément de cette offre de services, les entrepreneurs doivent avoir la possibilité de développer leurs compétences. La formation et la sensibilisation permettent d'améliorer non seulement les capacités à utiliser avantageusement Internet mais renforcent également la sécurité de l'ensemble des internautes.

Enfin, nous recommandons aux petites entreprises de contacter des pôles technologiques. Très peu ont indiqué être affiliées à ce type d'institution. Or les pôles technologiques peuvent aider les entreprises à accroître l'efficacité de leurs opérations, à améliorer leurs capacités commerciales, et par extension à stimuler leur croissance.

Les recherches mentionnées dans cet entretien ont été initiées dans le cadre du projet FastTrackTech de l'ITC. La connectivité numérique en Afrique est un défi particulièrement critique, ce pourquoi l'ITC a lancé un projet pilote en la matière, appelé SwitchOn.

L'ITC va publier les résultats de cette recherche dans un document qui sera mis à disposition gratuitement en téléchargement ici. Ces résultats permettront d'éclairer les décideurs politiques, les fournisseurs de services internet et les autres acteurs opérant dans ce domaine, ainsi que les entreprises numériques zambiennes et africaines.

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Entretien avec Bupe Simuchimba et Dale Mudenda, Université de Zambie
Conectividad digital: un estudio de caso desde Lusaka
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Forum de Comercio conversó con los profesores Bupe Simuchimba y Dale Mudenda, de la Universidad de Zambia, sobre sus conclusiones y recomendaciones respecto al uso de Internet por parte de las pequeñas empresas de Lusaka y su conectividad real.

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Ustedes realizaron una investigación sobre la conectividad a Internet entre las pequeñas empresas de Lusaka. ¿Qué intentaban averiguar?

Queríamos ver cuántas microempresas y pequeñas y medianas empresas (MIPYME) de Lusaka estaban conectadas a Internet y cómo lo utilizaban para sus negocios.

¿Por qué?

El Centro de Comercio Internacional y la Zambia Information and Communications Technology Authority (Autoridad de tecnologías de la información y las comunicaciones de Zambia, ZICTA) nos pidieron que realizáramos esta investigación para identificar las oportunidades y las barreras a las que se enfrentan estas pequeñas empresas cuando utilizan Internet. Nuestras conclusiones pueden dar forma a las futuras intervenciones políticas para mejorar el entorno empresarial actual centrándose en la conectividad. La recopilación de información incluyó entrevistas con las MIPYME, así como con centros tecnológicos, encargados de formular políticas y proveedores de servicios de Internet.

¿Cómo lo hicieron?

Realizamos una extensa revisión bibliográfica. A continuación, diseñamos cuidadosamente junto con el ITC y la ZICTA diferentes encuestas para cada grupo. Entrevistamos a pequeñas empresas, centros tecnológicos y encargados de formular políticas. Tras analizar los resultados de las encuestas, redactamos un informe con recomendaciones.

Bupe Simuchimba y Dale Mudenda

¿Cuáles fueron sus conclusiones?

La mayoría de las pequeñas empresas que entrevistamos utilizan la conexión a Internet a través del teléfono móvil y dispositivos portátiles, como dongles o módems. Por lo tanto, sí tienen acceso a Internet, ya que las suscripciones a Internet móvil representan el 99 % de todas las suscripciones a Internet disponibles. Como era de esperar, la pandemia aumentó significativamente el uso de Internet: el 88 % de las MIPYME de Lusaka declararon que su uso de Internet había aumentado entre un 25 % y un 50 %.

Sin embargo, sólo utilizan Internet para una gama limitada de servicios como la publicidad, los estudios de mercado y las transacciones digitales. Fue sorprendente descubrir que la mayoría de las empresas no disponen de página web y que rara vez utilizan los servicios de Internet para avanzar o innovar en su gama de productos.

Además, descubrimos que la mayoría de las empresas no podían utilizar eficazmente Internet para sus operaciones comerciales debido a diversos factores de riesgo y limitaciones entre los que se incluyen la ciberseguridad, la falta de conocimientos de las TIC y los elevados costes de utilización de Internet.

La mayoría de las instituciones que imparten formación en competencias digitales, como los centros tecnológicos, se encuentran en zonas urbanas. Además de ello, las zonas rurales se enfrentan a dificultades para acceder a servicios de apoyo como la electricidad.

La conexión a Internet se interrumpe al menos una vez a la semana en la zona urbana de Lusaka debido a la inestabilidad del suministro eléctrico y en las zonas rurales estas interrupciones del servicio son aún más comunes.

Por último, la mayoría de los empresarios no están familiarizados con los marcos jurídicos y reglamentarios relativos a los sectores de la TI, las TIC o el Internet de las cosas.

© Shutterstock

¿Por qué es caro Internet?

Zambia es un país sin salida al mar que tiene un acceso limitado a las infraestructuras de comunicación internacionales. El país depende de los enlaces por satélite o de los acuerdos de interconexión con los países vecinos. Tres cuartas partes de las MIPYME encuestadas consideraron que el elevado coste del acceso a Internet y de los dispositivos era una limitación para su uso.

En Zambia, el coste del acceso a Internet se ve afectado principalmente por los siguientes cuatro elementos:

 

  1. La fortaleza de la moneda, el Kwacha zambiano.
  2. El elevado coste de las tarifas de terminación de la fibra en las torres.
  3. El elevado coste del tránsito dentro del país y los costes de transporte para la conectividad.
  4. Los derechos de aduana sobre los cables.

Otro factor relacionado con los altos costes es el limitado número de proveedores de servicios de Internet en el mercado.

¿Cuáles son sus recomendaciones?

Las conclusiones sugieren que el Gobierno de Zambia debería considerar la posibilidad de desarrollar una estrategia que fomentara las tecnologías de la información y las comunicaciones y la conectividad entre las microempresas y las pequeñas y medianas empresas. Esto mejoraría su productividad y resiliencia.

Además, los incentivos fiscales específicos podrían reducir el coste de los dispositivos digitales, como los teléfonos inteligentes, y proporcionar un mejor acceso a la conexión de banda ancha fija estable y más rápida, como la fibra.

Para complementar estos servicios, los empresarios deberían tener la oportunidad de desarrollar sus competencias. La formación y la concienciación no sólo mejoraría sus capacidades para utilizar Internet en su beneficio, sino que también aportaría más seguridad a los propios internautas.

Por último, recomendamos que las pequeñas empresas se pongan en contacto con los centros tecnológicos. Muy pocas indicaron estar afiliadas a algún centro tecnológico, pero estos pueden ayudar a las empresas a conseguir una mayor eficacia en sus operaciones y a mejorar su crecimiento y sus capacidades empresariales.

El Proyecto FastTrackTech del ITC inició la investigación mencionada en esta entrevista. La conectividad digital se ha convertido en un reto muy relevante en África, por lo que el ITC inició un proyecto piloto sobre conectividad digital, llamado SwitchOn.

El ITC publicará esta investigación en un documento, que podrá descargarse de forma gratuita aquí. Sus resultados ayudarán a los responsables de formular políticas en este ámbito, a los proveedores de servicios de Internet y a otros actores, además de crear perspectivas para las empresas digitales zambianas y de otros países africanos.

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Entrevista con Bupe Simuchimba y Dale Mudenda, Universidad de Zambia
Nouveau rapport sur le commerce : Améliorer la sécurité alimentaire dans les pays les moins avancés
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(Doha/Genève/New York) Le commerce peut contribuer à rendre les denrées alimentaires plus accessibles et plus abordables dans les pays les moins avancés (PMA), où plus de 60 % des personnes sont confrontées à l'insécurité alimentaire – deux fois plus que dans les pays en développement, et six fois plus que dans les pays développés.

Dans le contexte actuel d'instabilités mondiales croissantes, un nouveau rapport du Centre du commerce international (ITC) et de la principale agence des Nations Unies au service des pays les plus vulnérables, dont les PMA, met en évidence les options de politique commerciale qui permettraient d’appuyer ces pays dans leurs efforts de développement durable, un développement mené par le commerce et résilient face aux crises.

Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l’ITC, et Rabab Fatima, Haute-Représentante du Bureau pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, ont annoncé aujourd’hui le lancement d’une publication intitulée Rapport sur le commerce des PMA 2023 : Améliorer la sécurité alimentaire (pour le moment en langue anglaise uniquement). Cette annonce intervient à l’occasion de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDC5) – une conférence qui se tient tous les dix ans, et dont l’édition 2023 est organisée à Doha, au Qatar.

Pour Mme Coke-Hamilton, « Les pays les moins avancés dépendent toujours d’exportations principalement constituées de produits de base, presque deux fois plus que les autres pays en développement. Il en résulte qu’ils demeurent plus vulnérables aux instabilités mondiales. En tant que communauté mondiale, il est de notre devoir de faire plus, et de faire mieux. Ce rapport élaboré conjointement avec le Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés met en lumière les actions politiques concrètes que nous pouvons mener et qui feront la différence pour eux. »

De son côté, Mme Fatima a expliqué que « La vulnérabilité des pays les moins avancés aux chocs externes affecte les ménages pauvres, en particulier dans les zones rurales, ce qui les place en situation d’insécurité alimentaire. Cette situation a également un impact sur la paix et la sécurité mondiales. Le rapport dont nous annonçons aujourd’hui la publication met en lumière le rôle crucial que le commerce peut jouer dans le renforcement de la sécurité alimentaire. »

Le rapport met en avant deux grands volets de politiques commerciales susceptibles d'aider les pays les moins avancés à renforcer leur résilience : l'amélioration de l'accès aux marchés pour les importations alimentaires, et l'exploitation de sources alternatives d'approvisionnement alimentaire.

 

Améliorer l'accès aux marchés pour assurer la sécurité alimentaire
 

Les pays les moins avancés imposent actuellement un droit de douane de 17 % sur les importations alimentaires, tandis que les pays en développement et les pays développés ne prélèvent respectivement que 15 % et 8 %.

Les enquêtes de l'ITC menées entre 2010 et 2022 dans 17 pays parmi les moins avancés montrent que les obstacles réglementaires et procéduraux peuvent compliquer les importations alimentaires. Plus de la moitié (57 %) de tous les importateurs de produits alimentaires interrogés dans les PMA ont déclaré être affectés par des mesures non tarifaires, contre respectivement 34 % et 11 % dans les pays en développement et développés.

Dans les PMA, les difficultés auxquelles sont confrontés les importateurs de produits alimentaires sont liées aux évaluations douanières, aux surtaxes douanières et aux frais de manutention ou de stockage des marchandises. Les importateurs de PMA tels que la République-Unie de Tanzanie, l'Éthiopie et le Bangladesh rapportent que leurs plus grandes difficultés sont liées aux procédures qu'ils doivent suivre pour se conformer aux réglementations, plutôt qu'aux réglementations elles-mêmes. La résolution de ces difficultés permettra de réduire les retards et les coûts, et surtout aidera à acheminer plus rapidement les articles essentiels là où ils sont le plus nécessaires.

Les initiatives d'intégration régionale, telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), jouent un rôle primordial pour exonérer le commerce intrarégional de droits de douane, harmoniser les réglementations et rationaliser les procédures.

 

Exploiter de nouvelles sources d'approvisionnement alimentaire

 

En moyenne, les PMA importent leurs denrées alimentaires de 77 fournisseurs distincts. Les pays en développement et les pays développés comptent pour leur part respectivement 117 et 163 partenaires pour leur approvisionnement alimentaire. Pour certains produits essentiels, tels que le riz ou les huiles végétales, près des quatre cinquièmes des importations totales des PMA sont concentrées par seulement un fournisseur, parfois deux.

Les politiques visant à améliorer les liens entre le commerce et la sécurité alimentaire doivent donc se concentrer sur des facteurs tels que la diversification des fournisseurs et le renforcement des chaînes de valeur agroalimentaires régionales, ce qui permettrait aux PME d'accroître leur résilience face aux instabilités mondiales.
 

Renforcer le commerce des PMA grâce à des partenariats mondiaux
 

Les procédures d'importation défavorables, la dépendance à l'égard d'une poignée de fournisseurs et l'absence de chaînes de valeur régionales ne sont que les aspects d'un problème plus large : les pays les moins avancés ne représentent qu'environ 1 % du commerce mondial, malgré l'objectif de doubler leur part dans les exportations mondiales d'ici à 2020.

Le commerce, lorsqu'il est bien géré, peut être un outil efficace pour s'attaquer aux causes profondes des obstacles qui freinent les pays les moins avancés. Les investissements dans le renforcement des capacités des petites entreprises – qui représentent 95 % des emplois dans les PMA – à vendre sur les marchés régionaux et internationaux peut stimuler un développement mené par le commerce.

Le commerce joue donc un rôle essentiel pour les PMA, comme le souligne le Programme d'action de Doha. Ce Programme est conçu pour aider les PMA à trouver la voie qui leur permettra d'atteindre les objectifs de développement durable.

Le rapport conjoint lancé aujourd'hui est accompagné d'un site internet gratuit, le LDC Trade Tracker, qui permet de suivre les tendances et les modèles plus larges du commerce des PMA grâce à des graphiques interactifs et téléchargeables. Pour de plus amples informations sur le rapport, consultez la page internet ITC@LDC5.

 

 

À propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre des objectifs de développement durable des Nations Unies. Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org. Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

À propos du Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement – Le Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement a été créé en 2001 pour appuyer 91 États membres vulnérables. Les 46 pays les moins avancés (PMA), les 32 pays en développement sans littoral (PDSL) et les 38 petits États insulaires en développement (PEID) sont confrontés à des défis qui leur sont propres pour atteindre le développement durable et les objectifs convenus au niveau international. Dirigé par la Haute Représentante, le Bureau mobilise l'appui international et plaide en faveur de ces trois groupes de pays vulnérables. Il s'efforce de sensibiliser au potentiel économique, social et environnemental qui existe dans ces pays et veille à ce que les besoins pressants des 1,1 milliard de personnes qui y vivent demeurent en tête de l'agenda international.

 

Contacts médias

Susanna Pak
Chargée des communications stratégiques
Centre du commerce international
Courriel : pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org) 
Tél. : +41 22 730 0651
Port. : +41 79 667 4660

Conor O'Loughlin
Responsable du plaidoyer et de la sensibilisation
Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement
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Nuevo informe comercial: Mejorar la seguridad alimentaria en los países menos adelantados
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(Doha/Ginebra/Nueva York) El comercio puede aumentar la disponibilidad y asequibilidad de los alimentos en los países menos adelantados (PMA), donde más del 60 % de la población se enfrenta a la inseguridad alimentaria, el doble que en los países en desarrollo y seis veces más que en los países desarrollados.

En un contexto de creciente inestabilidad mundial, un nuevo informe del Centro de Comercio Internacional (ITC) y de la principal agencia de las Naciones Unidas de apoyo a los países menos adelantados destaca las opciones de política comercial para ayudarles a trabajar hacia un desarrollo sostenible impulsado por el comercio, frente a las crisis.

La Directora Ejecutiva del ITC, Pamela Coke-Hamilton, y Rabab Fatima, Alta Representante para los Países Menos Adelantados, los Países en Desarrollo Sin Litoral y los Pequeños Estados Insulares en Desarrollo (ONU-OARPPP), presentaron en Doha, Qatar, el informe LDC Trade Report 2023: Improving Food Security hoy durante la 5ª Conferencia de las Naciones Unidas sobre los Países Menos Adelantados (LDC5), una conferencia que se celebra una vez cada diez años.

La Sra. Coke-Hamilton declaró: «Los países menos adelantados siguen dependiendo de las exportaciones de productos básicos casi el doble que otros países en desarrollo, y siguen siendo más vulnerables a las inestabilidades mundiales. Como comunidad mundial, tenemos que hacer más, y tenemos que hacerlo mejor. Este informe conjunto con la OARPPP destaca las acciones políticas concretas que podemos poner en marcha para cambiar su situación».

La Sra. Fátima añadió: «La vulnerabilidad de los países menos adelantados a los impactos externos afecta a los hogares pobres, especialmente en las zonas rurales, y provoca inseguridad alimentaria. Esto repercute en última instancia en la paz y la seguridad mundiales. El informe que estamos aquí presentando arroja luz sobre el papel crucial que puede desempeñar el comercio en el fortalecimiento de la seguridad alimentaria».

El informe destaca los siguientes dos grupos principales de políticas comerciales para ayudar a los países menos adelantados a reforzar su capacidad de resiliencia: mejorar el acceso a los mercados de importación de alimentos y aprovechar fuentes alternativas de suministro de alimentos.

Mejorar el acceso a los mercados para la seguridad alimentaria

 

Los países menos adelantados imponen actualmente un arancel del 17% a las importaciones de alimentos, mientras que los países en desarrollo y desarrollados gravan con un 15% y un 8%, respectivamente.

Las encuestas realizadas por el ITC en 17 países menos adelantados entre 2010 y 2022 muestran que los obstáculos normativos y de procedimiento pueden complicar las importaciones de alimentos. Más de la mitad (57 %) de todos los importadores de alimentos entrevistados en los PMA declararon verse afectados por las medidas no arancelarias, frente al 34 % y el 11 % en los países en desarrollo y desarrollados, respectivamente.

Los importadores de alimentos de los PMA se enfrentan a retos relacionados con las valoraciones aduaneras, los recargos aduaneros y las tasas de manipulación o almacenamiento de mercancías. Las empresas importadoras de los PMA en países como la República Unida de Tanzanía, Etiopía y Bangladesh informaron de que sus mayores dificultades estaban relacionadas con los procedimientos que deben seguir para cumplir la normativa, más que con la normativa en sí. Afrontar estos retos reducirá los retrasos y los costes y ayudará a canalizar rápidamente los artículos esenciales hacia donde más se necesitan.

Las iniciativas de integración como la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA) tienen un importante papel que desempeñar para que el comercio intrarregional esté libre de impuestos, se armonicen las normativas y se agilicen los procedimientos. 

 

Explorar nuevas fuentes de suministro de alimentos

 

Mientras que de media los PMA importan alimentos de 77 proveedores distintos, los países en desarrollo y desarrollados se abastecen de 117 y 163. En el caso de determinados productos, como el arroz o los aceites vegetales, casi cuatro quintas partes del total de las importaciones de los PMA proceden de uno o dos únicos proveedores.

Las políticas destinadas a mejorar los vínculos entre el comercio y la seguridad alimentaria tendrían en cuenta factores como la diversificación de proveedores y el fortalecimiento de las cadenas de valor agroalimentarias regionales para aumentar la resiliencia ante las inestabilidades mundiales.

 

Reforzar el comercio de los PMA mediante asociaciones mundiales

 

Los procedimientos de importación desfavorables, la dependencia de unos pocos proveedores y la falta de cadenas de valor regionales forman parte de un problema más amplio: los países menos adelantados sólo representan alrededor del 1 % del comercio mundial, a pesar del objetivo de duplicar su cuota de exportaciones mundiales para 2020.

El comercio, si se gestiona bien, puede ser una herramienta para abordar las causas profundas de los obstáculos que frenan a los países menos adelantados. Invertir en el desarrollo de la capacidad de las pequeñas empresas, que representan el 95 % de los empleos en los PMA, para vender en los mercados regionales e internacionales puede impulsar el desarrollo impulsado por el comercio.

El comercio desempeña un papel clave para los PMA, como se destaca en el Programa de Acción de Doha. El Programa de Acción de Doha está diseñado para ayudar a los PMA a volver a la senda de la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible.

Este informe conjunto va acompañado de un sitio web gratuito, el LDC Trade Tracker, que permite el seguimiento de las tendencias y patrones más amplios del comercio de los PMA a través de gráficos interactivos y descargables. Si desea más información sobre el informe, visite la página web del ITC en la LDC5.

 

Acerca del Centro de Comercio Internacional: El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las microempresas y a las pequeñas y medianas empresas radicadas en los países en desarrollo para que sean más competitivas en los mercados mundiales, y contribuye así a la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas. Para más información, visite www.intracen.org. Siga al ITC en Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

Acerca de la Oficina del Alto Representante de las Naciones Unidas para los Países Menos Adelantados, los Países en Desarrollo sin Litoral y los Pequeños Estados Insulares en Desarrollo - La OARPPP se creó en 2001 y presta servicio a 91 Estados miembros vulnerables. Los 46 Países Menos Adelantados (PMA), los 32 Países en Desarrollo sin Litoral (PDSL) y los 38 Pequeños Estados Insulares en Desarrollo (PEID) se enfrentan a sus propios retos para alcanzar el desarrollo sostenible y los objetivos acordados por la comunidad internacional. Dirigida por la Alta Representante, la UN-OARPPP moviliza el apoyo internacional y aboga en favor de los tres grupos de países vulnerables. La oficina trabaja para concienciar sobre el potencial económico, social y medioambiental que existe en estos países y garantizar que las acuciantes necesidades de los 1100 millones de personas que viven en ellos, sigan ocupando un lugar destacado en la agenda internacional.

 

Contactos para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
ITC
Correo electrónico: pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org) 
Teléfono: +41 22 730 0651
Teléfono celular: +41 79 667 4660

Conor O'Loughlin
Jefe de Promoción y Divulgación
UN-OARPPP
E: conor.oloughlin [at] un.org (conor[dot]oloughlin[at]un[dot]org)
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Les start-up africaines à l'honneur lors du plus grand événement mondial de téléphonie mobile
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Six entreprises technologiques africaines ont montré comment elles élargissent l'accès aux services financiers et au marketing.

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Six start-up africaines ont présenté leurs activités au Mobile World Congress, le plus grand événement mondial en matière de connectivité.

L'événement, qui s'est tenu à Barcelone, a rassemblé plus de 88 500 opérateurs télécom, entrepreneurs, entreprises et institutions publiques. Il visait à créer des réseaux et des partenariats significatifs grâce à la connectivité.

Le Congrès était organisé par la GSMA, qui représente les opérateurs de réseaux mobiles du monde entier. En septembre, le Centre du commerce international (ITC) et la GSMA ont instauré un groupe de travail dont l'objectif est d'apporter la connectivité à davantage de petites entreprises dans les pays mal desservis.

Des entreprises du Bénin, du Sénégal, de la République-Unie de Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie ont participé au forum de l'innovation 4YFN, dont le nom est tiré d'une vision de l'avenir à 4 ans (en anglais « 4 Years From Now », 4 ans à partir de maintenant).

Sparco, une start-up zambienne, a été largement honorée après avoir remporté un concours mondial de pitchs ouvert aux entreprises de technologie financière (fintech).

Pour les jeunes entreprises technologiques africaines, le forum 4YFN a été l'occasion de trouver des débouchés commerciaux et de présenter les technologies africaines au-delà du continent africain. La technologie favorise l'inclusion financière et connecte les gens aux services numériques, en particulier en Afrique, où une grande partie de la population dépend de l'argent mobile plutôt que des banques traditionnelles.

Les entreprises présentes au pavillon de l'ITC travaillent dans les domaines de la finance (fintech) et du marketing (martech). Leur présence à Barcelone a donné à ces entreprises une plus grande visibilité et une chance de renforcer leurs liens étroits avec les opérateurs télécom, que ce soit en tant que partenaires ou en tant que clients.

Les entreprises Beem de la République-Unie de Tanzanie et LAfricaMobile du Sénégal sont des plateformes de marketing qui facilitent l'accès à plusieurs services afin d'aider les entreprises à améliorer leur communication avec leurs clients.

Sparco, ChapChap et GnuGrid en Ouganda, et FedaPay au Bénin facilitent l'accès aux services financiers et à l'évaluation du crédit.

Sparco et ChapChap ont toutes deux été sélectionnées pour participer à la fameuse compétition Fintech Battle, où elles ont affronté des start-up autrichiennes et espagnoles. C'est Sparco qui a remporté l'épreuve, ce qui s'est traduit par un gain considérable de visibilité, d'un accès à l'édition 2024, et d'une mise en réseau avec des investisseurs.

Situé au cœur du Congrès, le pavillon ITC a permis aux jeunes entreprises d'accéder directement aux principaux acteurs de l'industrie de la connectivité et de la téléphonie mobile, ce qui a facilité les contacts et les opportunités d'affaires.

Pour les entreprises qui avaient déjà des clients et des partenaires en Europe, l'événement leur a permis de s'ancrer davantage sur le marché européen et de renforcer les relations existantes.

Le pavillon a reçu la visite d'officiels de haut niveau, notamment :

  • Felix Mutati, Ministre de la technologie et de la science de la Zambie ;
  • Mana Aidara, Directrice des réseaux et services de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal ;
  • Irene Kaggwa Sewankambo, Directrice exécutive par intérim de la Commission des communications de l'Ouganda ; et
  • Mats Granryd, Directeur général de la GSMA.

M. Granryd s'est entretenu avec l'équipe de l'ITC du partenariat en cours entre les deux organisations, qui positionne les petites entreprises au cœur de la connectivité et souligne la façon dont les fintech et l'argent mobile favorisent l'inclusion financière en Afrique.

Par la résolution de problèmes systémiques tels que le manque d'accès au crédit, une importante population non bancarisée et une profonde fracture numérique, les start-up modifient l'industrie technologique en Afrique. La présentation de leur accomplissements sur des plateformes internationales telles que 4YFN permet de faire connaître tout le potentiel des start-up africaines sur la scène mondiale.

Nous sommes ravis d'avoir participé au Mobile World Congress à Barcelone. Nous y avons été témoins d'avancées révolutionnaires dans la technologie 5G, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, et bien d'autres domaines encore. La participation à cet événement est le meilleur moyen de comparer les produits, les technologies et les solutions innovantes qui pourront profiter à notre continent. Nous avons également rencontré d'importants clients potentiels et des opportunités qui vont nous aider à réaliser notre ambition – connecter le reste du monde à la population africaine. Maintenant, au travail pour concrétiser tout cela !
Nous sommes ravis d'avoir participé au Mobile World Congress à Barcelone. Nous y avons été témoins d'avancées révolutionnaires dans la technologie 5G, l'intelligence artificielle, l'Internet des objets, et bien d'autres domaines encore. La participation à cet événement est le meilleur moyen de comparer les produits, les technologies et les solutions innovantes qui pourront profiter à notre continent. Nous avons également rencontré d'importants clients potentiels et des opportunités qui vont nous aider à réaliser notre ambition – connecter le reste du monde à la population africaine. Maintenant, au travail pour concrétiser tout cela !
Anta Ba, Cheffe des ventes
LAfricaMobile
La participation de Beem au Mobile World Congress 2023 nous a permis d'obtenir des créneaux précieux pour rencontrer des clients et des partenaires industriels mondiaux existants et nouveaux. Ces rencontres en face-à-face sont cruciales pour nous permettre de nous tenir au courant des évolutions du secteur et de continuer à développer notre activité.
La participation de Beem au Mobile World Congress 2023 nous a permis d'obtenir des créneaux précieux pour rencontrer des clients et des partenaires industriels mondiaux existants et nouveaux. Ces rencontres en face-à-face sont cruciales pour nous permettre de nous tenir au courant des évolutions du secteur et de continuer à développer notre activité.
Taha Jiwaji, Directeur général
Beem
A propos des projets 

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

L’initiative du Centre du commerce international (ITC) Switch ON se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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La mangue et le manioc objets de nouveaux contrats au West Africa Connect
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Les producteurs de manioc, de mangues et d'autres produits ont noué de nouveaux partenariats lors de l'événement régional consacré à l'agrotechnologie.

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Angele Tawari a lancé son entreprise agroalimentaire dans une zone rurale du Bénin en 2012, avec en tout et pour tout 34 dollars. Dix ans plus tard, son entreprise, Floor, transforme des produits typiquement africains, comme la mangue, le fruit du baobab et les graines de fonio. Ses produits sont mûrs pour le marché régional, mais elle peine toujours à obtenir le financement qui lui permettrait d'y accéder.

Ce problème de financement, qui affecte tant d'entreprises comme celle de Mme Tawari, était précisément au cœur du salon West Africa Connect 2022, qui a rassemblé des entreprises alimentaires et technologiques de 16 pays.

Mme Tawari y a rencontré une entreprise agrotechnologique basée au Nigéria, Kitovu Technology, avec laquelle elle s'est associée. Ensemble, ils prévoient d'étendre leur empreinte dans la région en établissant une agence de Kitovu Technology à Natitingou, au Bénin, où l'unité de production de Mme Tawari est basée.

L'entreprise agritech intégrera Floor dans sa plateforme de financement coopératif afin de soutenir son épargne, ses investissements et sa gestion financière. En outre, la plateforme lui permettra de se connecter à une base de données de clients ciblés, d'opportunités d'investissement, d'épargne et de capital.

« West Africa Connect a été une excellente occasion de présenter mon produit, et m'a permis de rencontrer des partenaires clés », témoigne Mme Tawari. « Je suis ravie que ma participation à cet événement m'ait ouvert l'accès à des financements. Je compte bien participer à de nombreux événements de ce type à l'avenir. »

Floor figurait parmi plus de 90 entreprises participant à la rencontre organisée à Accra, la capitale du Ghana. Des représentants d'organisations de promotion du commerce, d'associations d'entreprises d'Afrique de l'Ouest et 25 acheteurs internationaux étaient également présents.
 

Saisir les opportunités de partenariat

Display at West Africa Connect 2022
Businesses showcase their products at the West Africa Connect 2022.
Photo by ITC

Bosun Solarin, Fondateur de Dasun Integrated Farms Limited au Nigéria, et Victor Johnson, Fondateur de Lion Food Snack & Beverage Limited en Sierra Leone, ont décidé de collaborer dans la chaîne de valeur du manioc.

Ils ont décidé de former un groupe pour mettre en commun leurs activités, en y associant trois autres petites entreprises basées au Burkina Faso, au Bénin et au Ghana, afin de décrocher des contrats internationaux.

« Contrairement à d'autres conférences, cet événement était axé sur des chaînes de valeur spécifiques », explique M. Solarin. « C'était l'occasion d'interagir avec d'autres entrepreneurs partageant les mêmes idées. Grâce à cet événement, j'ai pris conscience de la force de la collaboration. »

Grâce à leur large couverture géographique, ces entreprises comptent également identifier les lacunes du marché régional en vue d'éventuelles opportunités d'approvisionnement en farine de manioc et autres produits agroalimentaires à base de manioc.

Plus de 170 réunions de ce type ont eu lieu pendant les deux jours de l'événement, qui s'est concentré sur la manière dont les entreprises technologiques peuvent travailler avec les chaînes de valeur de la mangue et du manioc.

Les ateliers ont aussi été suivis par des participants en ligne, qui ont créé des catalogues digitaux de produits et programmé des réunions virtuelles.

Outre les contacts avec des acheteurs potentiels, les entreprises d'Afrique de l'Ouest ont également établi des liens entre elles pour mieux faire face aux contraintes de l'offre et de la demande dans la région.

Les entreprises Partners Agriculture Holdings du Ghana et Ouattara Trading de la Côte d'Ivoire ont discuté de la possibilité d'exploiter les variations saisonnières de la récolte des mangues dans les pays où ils opèrent. Par exemple, Ouattara Trading dispose de succursales au Sénégal, où la mangue est disponible jusqu'en octobre, ce qui permet d'en exporter vers le Ghana où la saison se termine en juin.

« En cette saison, le Sénégal produit encore des mangues, alors qu'au Ghana et au Burkina Faso, la récolte est déjà passée. Une relation de ce type pourrait grandement nous aider à conserver un accès à des mangues fraîches pendant toute la saison », explique Abdul Soabir Shaani de Partners Agriculture Holdings. « Nous sommes venus ici en tant que fournisseurs, et nous voilà en train de devenir nous-mêmes des acheteurs ! »

Le salon West Africa Connect 2022 a été organisé par le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP). Il s'est tenu sur deux jours, les 20 et 21 septembre 2022, à Accra.

L'événement s'est déroulé en marge de la conférence de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest avec le soutien de l'Union économique et monétaire ouest-africaine. Il a été organisé en collaboration avec le Centre du commerce international et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, avec l'appui financier de la Délégation européenne au Ghana.

Les différents panels de discussion portaient sur le potentiel d'exportation, la numérisation, la qualité, l'investissement, l'inclusion du genre et la certification des produits. Les stands d'exposition présentaient des produits à base de manioc et de mangue.

La plateforme en ligne de West Africa Connect est restée disponible après l'événement pour que les entreprises puissent continuer à échanger, à s'associer et à commercer.
 

À propos du Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP)

Le Programme de compétitivité de l'Afrique de l'Ouest (WACOMP) vise à appuyer des chaînes de valeur sélectionnées aux niveaux national et régional afin de promouvoir la transformation structurelle et un meilleur accès aux marchés régionaux et internationaux, tout en tenant compte des préoccupations sociales et environnementales. Son objectif global est de renforcer la compétitivité des pays d'Afrique de l'Ouest et d'améliorer leur intégration dans le système commercial à la fois régional et international.

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Créer un écosystème numérique pour les entreprises africaines
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Il est crucial de promouvoir la technologie auprès des jeunes entreprises africaines afin de créer des économies inclusives et durables. Voici comment y parvenir.

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L'Afrique recèle un immense potentiel de croissance économique et de développement. Sa jeune population est un atout essentiel pour créer des économies inclusives et durables à travers tout le continent, et la technologie numérique est un moyen de libérer ce potentiel.

 

La construction d'un écosystème de technologie numérique pour les entreprises africaines implique d'adopter une approche à multiples facettes et de collaborer avec diverses parties prenantes, notamment les gouvernements, les partenaires de développement, le secteur privé, les investisseurs et les entrepreneurs.

Ennovate, Tanzanie
Formation pratique dans le cadre du programme Digify Tech 2022 à Ennovate Ventures

Mettre la technologie au service des personnes et les personnes au service de la technologie

En tant qu'entrepreneur technologique en Afrique, j'ai été témoin de la transformation numérique qui façonne la manière dont les gens vivent, interagissent et effectuent des transactions sur les marchés à travers le continent, ce qui m'a encouragé à m'engager dans différents aspects de cette transformation.

L'adoption d'une économie numérique sur les marchés africains présente d'importants avantages, notamment la facilitation des transactions commerciales, la démocratisation de l'accès aux talents, aux financements et aux marchés, l'attraction des investissements et la création d'emplois. Mon travail chez Ennovate Ventures s'est concentré sur la création d'emplois décents pour les jeunes en Tanzanie et dans d'autres pays d'Afrique de l'Est.

Nous avons mis en œuvre toute une série de programmes qui visent à promouvoir l'entrepreneuriat numérique, tels que les programmes Building et Digify Tech proposés par Ennovate Ventures, en partenariat avec le projet Fast Track Tech du Centre du commerce international.

Ennovate Tanzania
Ennovate Tanzania

Dans le cadre de l'initiative Digify Tech, nous avons créé plus de 1 200 emplois directs et plus de 5 000 emplois indirects au cours des trois dernières années, et nous avons formé 1 257 travailleurs indépendants du secteur numérique à l'UI/UX, au marketing digital, à la création de contenu, et plus encore.

Toutefois, en dépit de notre succès, des défis majeurs subsistent : l'Afrique doit intensifier ses efforts pour élaborer des politiques favorables à la technologie, améliorer l'infrastructure numérique, développer les talents, combler les déficits de financement et résoudre les problèmes de confiance afin d'accélérer l'adoption de solutions numériques.

Les besoins pour un entrepreneuriat numérique prospère

Au cours de la conférence LDC5 de Doha, le secteur privé, les agences gouvernementales, les partenaires du développement et les jeunes leaders africains ont discuté de la manière dont les jeunes peuvent jouer un rôle de premier plan dans le développement numérique.

En collaboration avec le Centre du commerce international, nous avons partagé des exemples de réussite dans le développement de l'entrepreneuriat numérique au sein des communautés par le biais de formations, de forums de promotion du numérique, de plateformes dédiées aux travailleurs de plateformes (gig work) et de programmes d'éducation.

Voici les interventions qui, selon moi, peuvent renforcer les capacités des jeunes et créer un environnement propice à l'entrepreneuriat numérique :

  1. Infrastructure : La première étape dans la construction d'un écosystème de technologie numérique pour les entreprises africaines est de créer des infrastructures qui fournissent une connectivité internet fiable, un accès à des équipements abordables et une fourniture électrique adéquate.
  2. Éducation au numérique : Une autre façon de créer une demande pour les travailleurs de plateformes est d'éduquer les propriétaires d'entreprises sur les avantages de la technologie numérique et de fournir une formation sur divers outils.
  3. Financement : Les gouvernements et les investisseurs privés peuvent fournir un financement et un appui cruciaux aux start-up prometteuses de l'industrie technologique.
  4. Réglementation : Les gouvernements doivent mettre en place des politiques et des réglementations claires et propices qui encouragent l'innovation tout en protégeant la propriété intellectuelle par des incitations fiscales, la protection des brevets, ainsi que la recherche et le développement.

Une collaboration stratégique à long terme

Les agences de développement peuvent également jouer un rôle essentiel dans la création des emplois numériques de demain.

À cette fin, elles devraient axer leur travail sur les interventions suivantes :

  • Se concentrer sur le développement des compétences numériques des jeunes ;
  • Travailler avec les organisations d'appui aux entreprises pour encourager l'entrepreneuriat des jeunes et ainsi favoriser l'accélération numérique ;
  • Promouvoir l'accès au financement ;
  • Collaborer avec le secteur privé pour améliorer l'infrastructure numérique, par exemple en subventionnant la connectivité internet, en créant des laboratoires numériques et en proposant des solutions logicielles ; et
  • Appuyer les réformes politiques pour créer un environnement commercial numérique propice.


La collaboration stratégique entre tous les partenaires doit commencer dès le lancement des projets et se poursuivre jusqu'à leur mise en œuvre. Ce n'est qu'à cette condition que nous pourrons faire progresser l'économie numérique de l'Afrique et encourager l'esprit d'entreprise chez les jeunes.

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Francis Omorojie, Fondateur, Ennovate Ventures, République-Unie de Tanzanie
Creación de un ecosistema digital para las empresas de toda África
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¿Cómo promover la tecnología para que las jóvenes empresas africanas creen economías inclusivas y sostenibles? A continuación, le explicamos cómo. 

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África tiene un inmenso potencial de crecimiento económico y desarrollo. Su población joven es un activo fundamental para crear economías inclusivas y sostenibles en todo el continente y la tecnología digital puede ayudar a liberar ese potencial.

 

Para poder construir un ecosistema digital para las empresas en África es necesario disponer de un enfoque multidimensional en el que colaboren las partes interesadas, como el gobierno, los socios de desarrollo, el sector privado, los inversores y los empresarios.

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Formación práctica en el Digify Tech Programme de 2022 en Ennovate Ventures

Acercar la tecnología a la gente y la gente a la tecnología

Como emprendedor tecnológico en África, he participado y he sido testigo de las diferentes fases de la transformación digital que han moldeado la forma de vivir de las personas, así como sus interacciones y sus transacciones en los mercados de todo el continente.

Entre las ventajas clave de la adopción de una economía digital en los mercados africanos figuran la facilitación de las transacciones comerciales, la democratización del acceso al talento, las finanzas y los mercados, la atracción de inversiones y la creación de empleo. Mi trabajo en Ennovate Ventures se ha centrado en la creación de oportunidades de empleo digno para los jóvenes en la República Unida de Tanzanía y en otros países de África Oriental. 

Hemos puesto en marcha varios de programas que promueven el emprendimiento digital, como los Ennovate Tech Venture Building o Digify Tech, en colaboración con el proyecto FastTrackTech del Centro de Comercio Internacional.

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Ennovate Tanzania

A través de la iniciativa Digify Tech, hemos creado más de 1200 empleos directos y más de 5000 empleos indirectos en los últimos tres años y hemos formado a 1257 trabajadores autónomos digitales en los campos de la UI/UX, el marketing digital y la creación de contenidos, entre otros.

Pero a pesar de nuestro éxito, tenemos varios retos por delante: África necesita dar un paso al frente y desarrollar políticas que sean favorables para la tecnología, mejorar la infraestructura digital, hacer crecer el talento, abordar las lagunas de financiación y los problemas de confianza para acelerar la adopción de soluciones digitales.

¿Qué se necesita para que prospere el emprendimiento digital?

Durante la LDC5, celebrada en Doha, el sector privado, las agencias gubernamentales, los socios para el desarrollo y los líderes jóvenes de África debatieron sobre cómo la juventud puede desempeñar un papel clave en el desarrollo digital.

En colaboración con el Centro de Comercio Internacional, compartimos historias de éxito sobre el desarrollo del emprendimiento digital en las comunidades a través de la formación en diferentes habilidades, los foros digitales de defensa, la puesta en marcha de plataformas centradas en los trabajos para trabajadores autónomos y la educación.

Estas son las intervenciones que creo que pueden mejorar las capacidades de los jóvenes y proporcionar un entorno en el que pueda prosperar el emprendimiento digital:

  1. Infraestructura: el primer paso para construir un ecosistema tecnológico digital para las empresas en África es la creación de una infraestructura que proporcione una conectividad fiable a Internet, el acceso a dispositivos digitales asequibles y un suministro eléctrico adecuado.
  2. Educación digital: otra forma de aumentar la demanda de «trabajos por encargo» es educar a los propietarios de empresas sobre los beneficios de la tecnología y proporcionarles formación sobre las diversas herramientas.
  3. Financiación: los gobiernos y los inversores privados pueden proporcionar financiación y apoyo, que son cruciales para las nuevas empresas emergentes del sector tecnológico.
  4. Regulación: los gobiernos deben establecer políticas y normativas claras y favorables que promuevan la innovación y, al mismo tiempo, protejan la propiedad intelectual a través de los incentivos fiscales, la protección de patentes y la investigación y el desarrollo.

La colaboración estratégica contribuye de forma considerable

Las agencias de desarrollo también pueden desempeñar un papel fundamental en la creación de empleos digitales para el futuro.

Sus intervenciones deberían cumplir con lo siguiente:

  • Centrarse en el desarrollo de las competencias digitales de los jóvenes.
  • Trabajar con las organizaciones de apoyo empresarial para fomentar el emprendimiento de los jóvenes y la aceleración digital.
  • Promover el acceso a la financiación.
  • Colaborar con el sector privado para mejorar la infraestructura digital, por ejemplo subvencionando la conexión a Internet, abriendo laboratorios digitales y ofreciendo soluciones de software.
  • Apoyar las reformas normativas para alcanzar un entorno empresarial digital propicio.

 

La colaboración estratégica entre todos los socios debe comenzar al principio y mantenerse hasta la puesta en marcha. Sólo así podremos hacer avanzar la economía digital de África y apoyar el emprendimiento de los jóvenes.

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Francis Omorojie, Fundador, Ennovate Ventures, República Unida de Tanzanía
Les pôles technologiques essentiels au futur de l’Afrique
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Plus de 500 participants ont assisté en personne à la Rencontre annuelle AfriLabs, l'événement phare cette organisation africaine, dont l'édition 2022 s'est tenue en octobre à Lusaka, en Zambie. Ces rencontres sont une occasion unique pour les pôles technologiques de nouer des contacts avec les gouvernements, les entreprises, les agences de développement, les universités et les investisseurs intéressés par l'écosystème africain de la technologie et de l'innovation.

Pour Mara Zhanet Michelo, Fondatrice et Directrice générale de Jacaranda Hub, « La réunion des acteurs et des facilitateurs de l'écosystème de la technologie et de l'innovation dans une même salle est primordiale. C'est l'occasion pour eux de se relier et d'interagir à un niveau élevé, ce qui leur permet en outre de montrer leur impact aux gouvernements. »

Felix Mutati, Ministre de la technologie et de la science de la Zambie, était le principal intervenant de l'événement, qui a également été suivi par plus de 3 000 participants en ligne, depuis 260 villes africaines.

« La technologie ne devrait pas être un privilège, mais un droit », a souligné Mme Michelo, dont le pôle technologique appuie les jeunes Zambiens dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) et de l'entrepreneuriat par l'intermédiaire de centres d'innovation.

« La technologie libère également le potentiel des femmes ; il nous faut donc délibérément créer des opportunités technologiques pour les femmes » a-t-elle encore précisé.

Les programme du Centre du commerce international (ITC) NTF V Tech et FastTrackTech, ce dernier appuyé par l'initiative Switch ON de l'ITC, ont sponsorisé la Rencontre et la participation de trois pôles à cette session 2022 : Kumasi Hive du Ghana, Orbit Innovation d'Éthiopie, et StartHub d'Ouganda.

Benedicta Naa Odarkor Ablateye, Directrice adjointe du pôle Kumasi Hive, s'est réjouie de cette participation, car la conférence est l'occasion d'apprendre au sein d'un cadre technologique élargi fait d'horizons divers.

« Les rencontres AfriLabs sont toujours des événements passionnants car ils rassemblent des participants de toute l'Afrique. J'y ai appris l'importance de collaborer avec différentes personnes. »

« Ces sessions de mise en réseau m'ont permis de mieux comprendre la gestion du personnel et d'un pôle », a-t-elle encore ajouté. « Les pôles technologiques et les emplois sont l'avenir. À long terme, ils amélioreront notre situation économique ».

Le pôle Kumasi Hive se concentre sur la formation des femmes dans les domaines de la technologie et de la science des données, et plaide avec force en faveur de l'inclusion des femmes dans le secteur des technologies de l'information.

À cet égard, Mme Ablateye a expliqué : « Lorsque nous avons réalisé que les femmes sont reléguées à l'arrière-plan lorsqu'il s'agit de technologie, nous avons compris qu'il était essentiel de rendre l'espace technologique attractif pour les femmes. C'est une question d'éducation et de sensibilisation ».

En Afrique, de nombreuses entreprises du secteur informel sont dirigées par des femmes. Toutefois, Mme Michelo précise : « Lorsque nous parlons d'égalité ou d'équité entre les sexes, nous n'en sommes pas encore là. Nous n'avons pas créé un environnement propice à l'intégration de la dimension du genre. »

Le pôle Kumasi Hive travaille avec des organisations internationales pour promouvoir l'égalité de genre dans l'écosystème technologique. À cette fin, il organise des formations technologiques en programmation scratch, en codage, en entrepreneuriat et en marketing dans les collèges et lycées ghanéens.

Pour Nuria Rull, Responsable de programme à l'ITC, « La plupart des start-up qui réussissent sont basées sur la technologie, et la combinaison de la technologie avec d'autres secteurs permettra de trouver des solutions puissantes, par exemple dans la medtech, l'agritech et l'edutech ».

« Cette combinaison peut créer des changements majeurs dans ces secteurs, et dans de nombreux pays africains », a-t-elle encore ajouté.

Mme Rull est intervenue lors du panel sur l'écosystème technologique zambien. La discussion a porté sur le rôle des pôles technologiques, du gouvernement et des partenaires dans le développement d'un écosystème de start-up innovant et générateur d'opportunités. En ce sens, les participants ont salué la création récente d'un réseau d'investisseurs providentiels.

Mme Rull a également mentionné l'intérêt de l'ITC et des acteurs de l'écosystème technologique zambien à poursuivre la construction de l'écosystème et a offert appui de l'ITC pour contribuer à la formalisation du consortium des pôles zambiens.

C'était la première fois que la Zambie accueillait la Rencontre annuelle AfriLabs, ce qui témoigne du dynamisme de l'écosystème technologique zambien. Les pôles technologiques du pays sont aujourd'hui en mesure d'offrir aux entrepreneurs des services de haute qualité, notamment l'incubation, l'accélération et l'appui technique. Ils sont en outre à l'origine d'initiatives spécifiques dédiées aux start-up dirigées par des femmes.

Mme Michelo a souligné la contribution de l'ITC pour faire avancer l'écosystème zambien de la technologie et de l'innovation, depuis la cartographie du paysage jusqu'à l'aide à la mise en place d'un consortium d'acteurs pour promouvoir un programme unifié en matière de politiques et de cadres pour les start-up et les innovateurs.

« Mais la contribution de l'ITC va au-delà du pays et de la Rencontre annuelle AfriLabs. L'appui englobe la façon d'être un citoyen numérique, le rôle de l'économie numérique et la manière d'établir des réseaux de personnes qui peuvent créer des produits et des services dans cet espace numérique, et faire ainsi avancer le programme de transformation numérique. »

« Il est essentiel de créer un environnement propice au sein du continent afin de permettre aux acteurs africains de se relier et de collaborer, sans devoir se tourner systématiquement vers l'extérieur », conclu-t-elle.

 

À propos du programme Netherlands Trust Fund V (NTF V)

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF V) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

 

À propos de FastTrackTech-Switch ON

Le projet #FastTrackTech du Centre du commerce international exploite le pouvoir de transformation amené par l'économie numérique pour générer des emplois et contribuer à la croissance économique et à la productivité. Le projet est appuyé par l'initiative Switch ON. Cette initiative récente de l'ITC se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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