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Nouveau rapport sur le commerce : Améliorer la sécurité alimentaire dans les pays les moins avancés
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(Doha/Genève/New York) Le commerce peut contribuer à rendre les denrées alimentaires plus accessibles et plus abordables dans les pays les moins avancés (PMA), où plus de 60 % des personnes sont confrontées à l'insécurité alimentaire – deux fois plus que dans les pays en développement, et six fois plus que dans les pays développés.

Dans le contexte actuel d'instabilités mondiales croissantes, un nouveau rapport du Centre du commerce international (ITC) et de la principale agence des Nations Unies au service des pays les plus vulnérables, dont les PMA, met en évidence les options de politique commerciale qui permettraient d’appuyer ces pays dans leurs efforts de développement durable, un développement mené par le commerce et résilient face aux crises.

Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l’ITC, et Rabab Fatima, Haute-Représentante du Bureau pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, ont annoncé aujourd’hui le lancement d’une publication intitulée Rapport sur le commerce des PMA 2023 : Améliorer la sécurité alimentaire (pour le moment en langue anglaise uniquement). Cette annonce intervient à l’occasion de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDC5) – une conférence qui se tient tous les dix ans, et dont l’édition 2023 est organisée à Doha, au Qatar.

Pour Mme Coke-Hamilton, « Les pays les moins avancés dépendent toujours d’exportations principalement constituées de produits de base, presque deux fois plus que les autres pays en développement. Il en résulte qu’ils demeurent plus vulnérables aux instabilités mondiales. En tant que communauté mondiale, il est de notre devoir de faire plus, et de faire mieux. Ce rapport élaboré conjointement avec le Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés met en lumière les actions politiques concrètes que nous pouvons mener et qui feront la différence pour eux. »

De son côté, Mme Fatima a expliqué que « La vulnérabilité des pays les moins avancés aux chocs externes affecte les ménages pauvres, en particulier dans les zones rurales, ce qui les place en situation d’insécurité alimentaire. Cette situation a également un impact sur la paix et la sécurité mondiales. Le rapport dont nous annonçons aujourd’hui la publication met en lumière le rôle crucial que le commerce peut jouer dans le renforcement de la sécurité alimentaire. »

Le rapport met en avant deux grands volets de politiques commerciales susceptibles d'aider les pays les moins avancés à renforcer leur résilience : l'amélioration de l'accès aux marchés pour les importations alimentaires, et l'exploitation de sources alternatives d'approvisionnement alimentaire.

 

Améliorer l'accès aux marchés pour assurer la sécurité alimentaire
 

Les pays les moins avancés imposent actuellement un droit de douane de 17 % sur les importations alimentaires, tandis que les pays en développement et les pays développés ne prélèvent respectivement que 15 % et 8 %.

Les enquêtes de l'ITC menées entre 2010 et 2022 dans 17 pays parmi les moins avancés montrent que les obstacles réglementaires et procéduraux peuvent compliquer les importations alimentaires. Plus de la moitié (57 %) de tous les importateurs de produits alimentaires interrogés dans les PMA ont déclaré être affectés par des mesures non tarifaires, contre respectivement 34 % et 11 % dans les pays en développement et développés.

Dans les PMA, les difficultés auxquelles sont confrontés les importateurs de produits alimentaires sont liées aux évaluations douanières, aux surtaxes douanières et aux frais de manutention ou de stockage des marchandises. Les importateurs de PMA tels que la République-Unie de Tanzanie, l'Éthiopie et le Bangladesh rapportent que leurs plus grandes difficultés sont liées aux procédures qu'ils doivent suivre pour se conformer aux réglementations, plutôt qu'aux réglementations elles-mêmes. La résolution de ces difficultés permettra de réduire les retards et les coûts, et surtout aidera à acheminer plus rapidement les articles essentiels là où ils sont le plus nécessaires.

Les initiatives d'intégration régionale, telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), jouent un rôle primordial pour exonérer le commerce intrarégional de droits de douane, harmoniser les réglementations et rationaliser les procédures.

 

Exploiter de nouvelles sources d'approvisionnement alimentaire

 

En moyenne, les PMA importent leurs denrées alimentaires de 77 fournisseurs distincts. Les pays en développement et les pays développés comptent pour leur part respectivement 117 et 163 partenaires pour leur approvisionnement alimentaire. Pour certains produits essentiels, tels que le riz ou les huiles végétales, près des quatre cinquièmes des importations totales des PMA sont concentrées par seulement un fournisseur, parfois deux.

Les politiques visant à améliorer les liens entre le commerce et la sécurité alimentaire doivent donc se concentrer sur des facteurs tels que la diversification des fournisseurs et le renforcement des chaînes de valeur agroalimentaires régionales, ce qui permettrait aux PME d'accroître leur résilience face aux instabilités mondiales.
 

Renforcer le commerce des PMA grâce à des partenariats mondiaux
 

Les procédures d'importation défavorables, la dépendance à l'égard d'une poignée de fournisseurs et l'absence de chaînes de valeur régionales ne sont que les aspects d'un problème plus large : les pays les moins avancés ne représentent qu'environ 1 % du commerce mondial, malgré l'objectif de doubler leur part dans les exportations mondiales d'ici à 2020.

Le commerce, lorsqu'il est bien géré, peut être un outil efficace pour s'attaquer aux causes profondes des obstacles qui freinent les pays les moins avancés. Les investissements dans le renforcement des capacités des petites entreprises – qui représentent 95 % des emplois dans les PMA – à vendre sur les marchés régionaux et internationaux peut stimuler un développement mené par le commerce.

Le commerce joue donc un rôle essentiel pour les PMA, comme le souligne le Programme d'action de Doha. Ce Programme est conçu pour aider les PMA à trouver la voie qui leur permettra d'atteindre les objectifs de développement durable.

Le rapport conjoint lancé aujourd'hui est accompagné d'un site internet gratuit, le LDC Trade Tracker, qui permet de suivre les tendances et les modèles plus larges du commerce des PMA grâce à des graphiques interactifs et téléchargeables. Pour de plus amples informations sur le rapport, consultez la page internet ITC@LDC5.

 

 

À propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre des objectifs de développement durable des Nations Unies. Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org. Suivez l'ITC sur Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

À propos du Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement – Le Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement a été créé en 2001 pour appuyer 91 États membres vulnérables. Les 46 pays les moins avancés (PMA), les 32 pays en développement sans littoral (PDSL) et les 38 petits États insulaires en développement (PEID) sont confrontés à des défis qui leur sont propres pour atteindre le développement durable et les objectifs convenus au niveau international. Dirigé par la Haute Représentante, le Bureau mobilise l'appui international et plaide en faveur de ces trois groupes de pays vulnérables. Il s'efforce de sensibiliser au potentiel économique, social et environnemental qui existe dans ces pays et veille à ce que les besoins pressants des 1,1 milliard de personnes qui y vivent demeurent en tête de l'agenda international.

 

Contacts médias

Susanna Pak
Chargée des communications stratégiques
Centre du commerce international
Courriel : pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org) 
Tél. : +41 22 730 0651
Port. : +41 79 667 4660

Conor O'Loughlin
Responsable du plaidoyer et de la sensibilisation
Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement
Courriel : conor.oloughlin [at] un.org (conor[dot]oloughlin[at]un[dot]org)
Tél. : +1 917 328 8316

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Nuevo informe comercial: Mejorar la seguridad alimentaria en los países menos adelantados
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(Doha/Ginebra/Nueva York) El comercio puede aumentar la disponibilidad y asequibilidad de los alimentos en los países menos adelantados (PMA), donde más del 60 % de la población se enfrenta a la inseguridad alimentaria, el doble que en los países en desarrollo y seis veces más que en los países desarrollados.

En un contexto de creciente inestabilidad mundial, un nuevo informe del Centro de Comercio Internacional (ITC) y de la principal agencia de las Naciones Unidas de apoyo a los países menos adelantados destaca las opciones de política comercial para ayudarles a trabajar hacia un desarrollo sostenible impulsado por el comercio, frente a las crisis.

La Directora Ejecutiva del ITC, Pamela Coke-Hamilton, y Rabab Fatima, Alta Representante para los Países Menos Adelantados, los Países en Desarrollo Sin Litoral y los Pequeños Estados Insulares en Desarrollo (ONU-OARPPP), presentaron en Doha, Qatar, el informe LDC Trade Report 2023: Improving Food Security hoy durante la 5ª Conferencia de las Naciones Unidas sobre los Países Menos Adelantados (LDC5), una conferencia que se celebra una vez cada diez años.

La Sra. Coke-Hamilton declaró: «Los países menos adelantados siguen dependiendo de las exportaciones de productos básicos casi el doble que otros países en desarrollo, y siguen siendo más vulnerables a las inestabilidades mundiales. Como comunidad mundial, tenemos que hacer más, y tenemos que hacerlo mejor. Este informe conjunto con la OARPPP destaca las acciones políticas concretas que podemos poner en marcha para cambiar su situación».

La Sra. Fátima añadió: «La vulnerabilidad de los países menos adelantados a los impactos externos afecta a los hogares pobres, especialmente en las zonas rurales, y provoca inseguridad alimentaria. Esto repercute en última instancia en la paz y la seguridad mundiales. El informe que estamos aquí presentando arroja luz sobre el papel crucial que puede desempeñar el comercio en el fortalecimiento de la seguridad alimentaria».

El informe destaca los siguientes dos grupos principales de políticas comerciales para ayudar a los países menos adelantados a reforzar su capacidad de resiliencia: mejorar el acceso a los mercados de importación de alimentos y aprovechar fuentes alternativas de suministro de alimentos.

Mejorar el acceso a los mercados para la seguridad alimentaria

 

Los países menos adelantados imponen actualmente un arancel del 17% a las importaciones de alimentos, mientras que los países en desarrollo y desarrollados gravan con un 15% y un 8%, respectivamente.

Las encuestas realizadas por el ITC en 17 países menos adelantados entre 2010 y 2022 muestran que los obstáculos normativos y de procedimiento pueden complicar las importaciones de alimentos. Más de la mitad (57 %) de todos los importadores de alimentos entrevistados en los PMA declararon verse afectados por las medidas no arancelarias, frente al 34 % y el 11 % en los países en desarrollo y desarrollados, respectivamente.

Los importadores de alimentos de los PMA se enfrentan a retos relacionados con las valoraciones aduaneras, los recargos aduaneros y las tasas de manipulación o almacenamiento de mercancías. Las empresas importadoras de los PMA en países como la República Unida de Tanzanía, Etiopía y Bangladesh informaron de que sus mayores dificultades estaban relacionadas con los procedimientos que deben seguir para cumplir la normativa, más que con la normativa en sí. Afrontar estos retos reducirá los retrasos y los costes y ayudará a canalizar rápidamente los artículos esenciales hacia donde más se necesitan.

Las iniciativas de integración como la Zona de Libre Comercio Continental Africana (AfCFTA) tienen un importante papel que desempeñar para que el comercio intrarregional esté libre de impuestos, se armonicen las normativas y se agilicen los procedimientos. 

 

Explorar nuevas fuentes de suministro de alimentos

 

Mientras que de media los PMA importan alimentos de 77 proveedores distintos, los países en desarrollo y desarrollados se abastecen de 117 y 163. En el caso de determinados productos, como el arroz o los aceites vegetales, casi cuatro quintas partes del total de las importaciones de los PMA proceden de uno o dos únicos proveedores.

Las políticas destinadas a mejorar los vínculos entre el comercio y la seguridad alimentaria tendrían en cuenta factores como la diversificación de proveedores y el fortalecimiento de las cadenas de valor agroalimentarias regionales para aumentar la resiliencia ante las inestabilidades mundiales.

 

Reforzar el comercio de los PMA mediante asociaciones mundiales

 

Los procedimientos de importación desfavorables, la dependencia de unos pocos proveedores y la falta de cadenas de valor regionales forman parte de un problema más amplio: los países menos adelantados sólo representan alrededor del 1 % del comercio mundial, a pesar del objetivo de duplicar su cuota de exportaciones mundiales para 2020.

El comercio, si se gestiona bien, puede ser una herramienta para abordar las causas profundas de los obstáculos que frenan a los países menos adelantados. Invertir en el desarrollo de la capacidad de las pequeñas empresas, que representan el 95 % de los empleos en los PMA, para vender en los mercados regionales e internacionales puede impulsar el desarrollo impulsado por el comercio.

El comercio desempeña un papel clave para los PMA, como se destaca en el Programa de Acción de Doha. El Programa de Acción de Doha está diseñado para ayudar a los PMA a volver a la senda de la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible.

Este informe conjunto va acompañado de un sitio web gratuito, el LDC Trade Tracker, que permite el seguimiento de las tendencias y patrones más amplios del comercio de los PMA a través de gráficos interactivos y descargables. Si desea más información sobre el informe, visite la página web del ITC en la LDC5.

 

Acerca del Centro de Comercio Internacional: El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las microempresas y a las pequeñas y medianas empresas radicadas en los países en desarrollo para que sean más competitivas en los mercados mundiales, y contribuye así a la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas. Para más información, visite www.intracen.org. Siga al ITC en Twitter | Facebook | LinkedIn | Instagram | Flickr

Acerca de la Oficina del Alto Representante de las Naciones Unidas para los Países Menos Adelantados, los Países en Desarrollo sin Litoral y los Pequeños Estados Insulares en Desarrollo - La OARPPP se creó en 2001 y presta servicio a 91 Estados miembros vulnerables. Los 46 Países Menos Adelantados (PMA), los 32 Países en Desarrollo sin Litoral (PDSL) y los 38 Pequeños Estados Insulares en Desarrollo (PEID) se enfrentan a sus propios retos para alcanzar el desarrollo sostenible y los objetivos acordados por la comunidad internacional. Dirigida por la Alta Representante, la UN-OARPPP moviliza el apoyo internacional y aboga en favor de los tres grupos de países vulnerables. La oficina trabaja para concienciar sobre el potencial económico, social y medioambiental que existe en estos países y garantizar que las acuciantes necesidades de los 1100 millones de personas que viven en ellos, sigan ocupando un lugar destacado en la agenda internacional.

 

Contactos para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
ITC
Correo electrónico: pak [at] intracen.org (pak[at]intracen[dot]org) 
Teléfono: +41 22 730 0651
Teléfono celular: +41 79 667 4660

Conor O'Loughlin
Jefe de Promoción y Divulgación
UN-OARPPP
E: conor.oloughlin [at] un.org (conor[dot]oloughlin[at]un[dot]org)
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Kèbé Lamah, une dame de fer dans le domaine rizicole en Guinée
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La coopérative de l’Union agro-pastoral des groupements féminins de Koulé est devenue un modèle de réussite dans la region forestière 

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Kèbé Lamah est une femme partie de rien. Étant orpheline de père et mère, Lamah croyait qu’elle ne pourrait pas poursuivre ses études après le lycée car elle n’avait pas de soutient financier. 

Kèbé Lamah a réussi à surmonter cet obstacle. Elle a reçu son diplôme en élevage de l’École nationale de l’agriculture et de l’élevage à Macenta. 

En 2010, après avoir tenté d'intégrer la fonction publique sans succès, Lamah a fondé l’Union agro-pastoral des groupements féminins de Koulé. La coopérative rassemblait deux groupements de 25 femmes. 

L’Union agro-pastorale des femmes se spécialise dans la production, la transformation et la commercialisation des produits agropastoraux. Elle se positionne également dans la valorisation de la chaîne de valeur de la filière rizicole et la promotion du riz local étuvé sur le marché mondial. 

Ma plus grande fierté réside dans le fait d'être un modèle au sein de ma communauté, car j'ai réussi à créer une entreprise à l'échelle nationale.
Guinean woman in brown dress walks through rice paddies
Ma plus grande fierté réside dans le fait d'être un modèle au sein de ma communauté, car j'ai réussi à créer une entreprise à l'échelle nationale.
Kèbé Lamah
La coopérative de l’Union agro-pastoral des groupements féminins de Koulé

Aujourd’hui, l’Union agro-pastorale des femmes est devenue un modèle de réussite dans la région. Grâce au soutien du programme INTEGRA, en partenariat avec le Centre du commerce international (ITC), l’Union agro-pastorale des femmes a connu une croissance rapide.  

La coopérative s’est maintenant étendue de Koulé à Macenta, Lola et N'Zérékoré, et comprend 17 groupements d’un total de 500 femmes. 

Possédant près de 1 000 hectares de terres agricoles, la coopérative est devenue un leader dans la filière rizicole et contribue à nourrir les communautés en produisant des produits locaux bios. En 2022, elle a produit 300 sacs de riz, créant ainsi 97 emplois, dont 51 pour des femmes. 

Les femmes tout au long de la chaîne de valeur ont reçu de la formation et du soutien en santé et sécurité, techniques de stockage, prospection des ventes, et bien d'autres. 

« Je tiens à exprimer ma gratitude envers le programme INTEGRA ITC pour son soutien, car il est intervenu à un moment critique pour notre coopérative, apportant un soutien considérable qui a véritablement stimulé nos activités. » 

Lamah espère étendre son initiative en fournissant un soutien technique et financier à d’autres. Elle souhaite également nouer des liens avec des responsables agropastoraux d’autres pays afin qu’ils puissent échanger leurs expériences et apprendre les uns des autres. 

Dans la petite ville de Koulé, Lamah est admirée pour son courage et son leadership. « Aujourd'hui, nous contribuons à l'emploi des femmes et des jeunes qui participent au développement du pays en valorisant les produits locaux, en particulier le riz. » 

En reconnaissance de sa contribution à la valorisation du riz local en Guinée, Lamah a reçu un prix décerné de Stop Hunger en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) à Paris en 2017. 

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