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MuArt sur les murs
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Gagner sa vie dans les industries créatives est un sacré défi. C'est d'autant plus vrai dans les pays en développement, où les beaux-arts ne sont pas vraiment valorisés et reconnus comme une profession stable et génératrice de revenus. C'est ce que Musa Sarr espère changer en Gambie.

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Musa Sarr est jeune et ambitieux, et il sait ce qu'il veut : devenir un artiste renommé !

Ce Gambien de 21 ans a su faire bon usage de ses talents dès son plus jeune âge. Au cours de ses premières années d'école, il a obtenu quelques petits emplois en réalisant des dessins au crayon. Ces derniers temps, il a gagné des sommes plus importantes grâce à une peinture murale et des peintures abstraites pour des aimants de réfrigérateur.

Toutefois, malgré tout son talent, il n'a jamais pensé pouvoir faire de l'art un métier sérieux.

En Gambie, un pays parmi les moins avancés, la scène artistique est difficile : il n'y a pas d'écoles d'art, peu de galeries d'exposition et seule une institution nationale pour les arts et la culture a vu le jour. Une plateforme reconnue où les artistes pourraient exposer et commercialiser leurs œuvres fait cruellement défaut.

C'est pourquoi Musa a décidé de suivre une formation de charpentier et de soudeur. Mais il s'est très vite rendu compte que cela ne lui plaisait pas assez pour en faire son métier.

L'art est ma passion. Quand je peins, je me sens vivant.
Do not show

L'art : une profession d'avenir ?

Dans la famille de Musa, les beaux-arts sont omniprésents : de ses grands-parents à ses oncles, tous sont des artistes. Ce sont eux qui ont enseigné à Musa ses premières techniques de peinture.

« Mon père m'a dit un jour : 'Musa, tu as du talent. Je pense que tu pourrais en tirer des revenus ! Il m'a alors acheté du matériel, et j'ai pu commencer à peindre sur des toiles et à présenter mes œuvres sur le marché de l'artisanat. »

Avec la pandémie de COVID-19 qui paralyse le tourisme gambien, impactant des milliers de personnes dans les industries créatives, mener une carrière d'artiste semblait hors de question, même pour un jeune talentueux comme Musa.

Cependant, le fait d'avoir le soutien de sa famille a permis au jeune artiste de surmonter les obstacles auxquels tant de jeunes sont confrontés lorsqu'ils se lancent dans ce type de parcours professionnel.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Bien que Musa ait décidé de se concentrer uniquement sur ses œuvres d'art, sa formation en menuiserie et en soudure lui a tout de même servi – il intègre dans certaines de ses œuvres différents matériaux tels que le bois et le métal.

En raison de sa nature perfectionniste, il persiste à travailler constamment et uniquement sur des portraits, des peintures murales et des lettrages de graffitis. Mais l'argent est rare.

« Une fois que vous annoncez le prix, il n'y a plus personne. »

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14 December 2022
Musa Sarr Gambie

Une opportunité inattendue apporte visibilité – et inspiration !

La chance de Musa a tourné lorsqu'un membre du Centre du commerce international a repéré son travail sur le marché de l'artisanat. Dans le cadre du programme d'autonomisation des jeunes de l'organisation, un projet visait à remettre à neuf tous les centres de jeunes du pays. Musa a été engagé pour peindre les murs du centre de jeunes de Janjangbureh.

Ce travail lui a valu une attention nationale et a finalement aidé Musa à être davantage sollicité pour des contrats. Le réseau social Instagram a également joué un rôle essentiel dans sa visibilité accrue. Il y apparaît sous son nouveau pseudonyme, MuArt.

Cette belle histoire ne s'arrête pas là : son succès l'a amené à former d'autres jeunes artistes, qu'il encourage à se développer en sortant de leur zone de confort.

Musa Sarr Gambia

« Je me sens tellement fier de pouvoir inspirer les jeunes qui m'entourent. J'ai cinq apprentis et j'essaie de les aider à trouver leur voie. Certains d'entre eux pensent que ce que je fais est difficile. J'essaie de leur donner le courage de développer leurs compétences et leur confiance en eux. »

Pour Musa, le secret de la réussite tient à l'attitude : si vous avez du talent, que vous restez concentré, que vous travaillez dur, alors vous ne pouvez que vous améliorer, jour après jour.

« Le marché est encore difficile en Gambie. Mais je crois qu'une fois que j'aurai un studio et une galerie avec mon nom dessus, je pourrai réussir. »

 

Musa Sarr a fait partie du projet d'autonomisation des jeunes mené par le Centre du commerce international (2017-2022). Ce projet vise à appuyer l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes dans le pays, afin de s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière. Il est financé par l'Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
MuArt por las calles
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Obtener beneficios en el sector de las industrias creativas supone todo un reto. Más aún en los países en desarrollo, donde las bellas artes aún no se valoran lo suficiente como una profesión estable y generadora de ingresos. Musa Sarr, de Gambia, espera revertir esa situación.

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Musa Sarr es joven, ambicioso y sabe lo que quiere: convertirse en un artista de éxito.

Este joven gambiano, de 21 años, muestra talento desde muy joven. En sus primeros años en la escuela, consiguió algunos pequeños trabajos haciendo dibujos a lápiz, y en los últimos cursos ganó una suma más considerable con un mural y con pinturas abstractas para imanes de nevera.

A pesar de su talento, nunca pensó que podría dedicarse al arte de manera profesional.

En Gambia, un país menos adelantado, el panorama artístico es difícil: no existen escuelas de arte, hay pocas galerías y sólo una institución nacional para las artes y la cultura. Además, los artistas no disponen de una plataforma reconocida donde poder exponer y comercializar los productos.

Por eso Musa decidió formarse como carpintero y soldador. Pero muy pronto se dio cuenta de que no le gustaba lo suficiente como para convertirlo en su profesión.

El arte es mi pasión. Me siento vivo cuando pinto.
Do not show

El arte: ¿una profesión con futuro?

El arte es algo familiar para Musa: desde sus abuelos hasta sus tíos, todos son artistas y enseñaron a Musa sus primeras técnicas de pintura.

«Mi padre me dijo: “Musa, tienes talento. ¡Creo que puedes ganar dinero con ello!” Y me compró materiales, así que empecé a pintar sobre lienzo y a llevar mis obras al mercado de artesanía».

Con la pandemia de COVID-19, que paralizó el turismo gambiano y afectó a miles de personas en las industrias creativas, desarrollarse profesionalmente en el mundo del arte parecía una tarea imposible, incluso para jóvenes con talento como Musa.

Sin embargo, el joven artista contaba con el apoyo de su familia y que le permitió superar los obstáculos a los que otros tantos jóvenes se enfrentan cuando emprenden su camino profesional.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Aunque finalmente Musa decidió centrarse únicamente en sus obras de arte, su formación en carpintería y soldadura le sirvió de mucho. Es por ello por lo que integra a veces diferentes materiales como la madera y el metal en sus obras.

Musa es un perfeccionista y trabaja constantemente en retratos, murales y grafitis, pero las ganancias son escasas.

«Cuando dices cuánto vale la obra, nadie quiere comprarla».

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14 December 2022
Musa Sarr Gambia

Una oportunidad inesperada le da visibilidad y le inspira

La suerte de Musa cambió cuando un miembro del Centro de Comercio Internacional vio su trabajo en el mercado de artesanía. En el marco del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (YEP) de la organización, Musa fue contratado para pintar el Centro Juvenil de Janjangbureh como parte de la misión del proyecto de renovar todos los centros juveniles del país.

El trabajo atrajo la atención nacional y, en última instancia, ayudó a Musa a recibir más contratos. Instagram también desempeñó un papel fundamental en el aumento de su visibilidad como «MuArt», su nombre artístico.

Y eso no es todo: su éxito le llevó a formar a otros jóvenes artistas y a animarles a salir de su zona de confort para seguir creciendo.

Musa Sarr Gambia

«Me siento muy orgulloso de poder inspirar a otros jóvenes que me rodean. Tengo cinco aprendices e intento ayudarles a encontrar su propio camino. Algunos piensan que lo que hago es duro. Yo lo que intento es infundirles valor para que desarrollen sus habilidades y la confianza en sí mismos».

Para Musa, la actitud es el secreto del éxito: una persona que tenga talento, mantenga la concentración y trabaje duro mejorará cada día.

«Sigue siendo un mercado difícil en Gambia. Pero creo que, cuando tenga un estudio y una galería con mi nombre, lo conseguiré».

Musa Sarr formó parte del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (2017-2022) del Centro de Comercio Internacional, que apoya el empleo y el emprendimiento de los jóvenes en el país para abordar las causas profundas de la migración irregular. El proyecto está financiado por la Unión Europea en el marco del Fondo Fiduciario de Emergencia de la UE para África.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
Faire de l'art une entreprise ayant un impact
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Le Forum du commerce a eu l'occasion de s'entretenir avec Sheker Akiniyazova, une artiste inspirante, pour savoir ce qui l'a poussée à créer son entreprise, Keshde Art Studio. Elle est également membre de l'Union des architectes du Turkménistan et une bénévole active au sein de programmes d'aide aux enfants handicapés. Sheker participe à l'initiative de commerce électronique Ready4Trade (prêt à commercer) déployé par l'ITC en Asie centrale depuis 2021.

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Comment Keshde Art Studio a-t-il vu le jour ?

En tant que conceptrice d'accessoires, de vêtements et de décoration intérieure, j'ai commencé à utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir mon travail. Cela m'a permis d'attirer l'attention, et d'obtenir des retombées concrètes : avec l'entreprise locale Ish Nokady, qui offre des espaces de co-working, nous avons obtenu une subvention de l'ambassade britannique pour apprendre aux femmes à faible revenu à coudre pendant la pandémie. 

Cela m'a permis de créer Keshde Art Studio, qui héberge un espace dédié à la couture et la broderie, ouvert à nos artisanes formées. Cette collaboration se poursuit aujourd'hui. Ces femmes viennent de différentes villes turkmènes et nous leur fournissons autant de travail que possible. 

Je suis fière de notre équipe car nous appuyons les jeunes et les femmes vulnérables, tout en menant une entreprise qui promeut les traditions nationales. Il est important de contribuer à la société et de motiver les autres à faire de même. 

Votre entreprise de vêtements et d'accessoires n'est pas votre seule activité. Parlez-nous de votre travail de bénévole.

Keshde Art Studio a aussi été l'opportunité d'ouvrir un espace où je peux enseigner l'art aux adultes et aux enfants handicapés. Mon bénévolat dans diverses ambassades au Turkménistan m'a inspiré pour soutenir ces enfants par l'art. Ils ne devraient pas se sentir désavantagés et l'art peut les aider à exprimer leur créativité et à communiquer beaucoup plus facilement. 

Au sein de Keshde Art Studio, nous enseignons la pensée créative, nous développons la créativité, et nous laissons les gens prendre du plaisir dans le processus. Quelle que soit la profession que l'enfant choisira pour son avenir, la pensée créative l'aidera toujours à prendre des décisions. 

Le studio offre aussi un espace de co-working, où d'autres artisans peuvent venir exposer leurs articles à la vente. 

Comment avez-vous fait de votre petite entreprise une entreprise rentable ?

Nos principaux clients sont des étrangers qui travaillent dans des entreprises internationales et des ambassades, mais ce segment du public est assez restreint. Dans la mesure où nous ne sommes pas axés sur une production de masse, les profits proviennent de la valeur ajoutée. Nous nous concentrons sur l'unicité et la qualité. 

La couture de masse est plus rentable car le chiffre d'affaires est plus important. Mais ce qui nous comble, c'est que nos clients apprécient les produits traditionnels turkmènes, d'autant plus que notre objectif principal est de montrer au monde la beauté de l'art turkmène. 

 

Tous les articles que nous fabriquons et vendons sont faits à la main. Ils sont uniques car nous ne reproduisons pas les mêmes produits. Leur fabrication prend beaucoup de temps. Nous nous référons au style de nos créations comme un néo-folklore : c'est une combinaison de traditions et de modernité. Les broderies sont toutes faites à la main, ce qui devient plus rare de nos jours.

 

Qu'est-ce qui a changé depuis que vous avez rejoint le projet Ready4Trade de l'ITC ?

Avant de m'inscrire, l'atelier d'art était plus un hobby qu'une véritable entreprise. Grâce au programme, j'ai commencé à le considérer différemment. Maintenant, je vois le potentiel qui se dégage de mon travail, ainsi que de celui des autres artisans que j'aide dans la vente de leurs créations. 

La formation au commerce électronique et l'augmentation de ma visibilité en ligne grâce à des formations sur le tas m'a permis d'attirer davantage de followers. Leur nombre a augmenté de 10 %, ce qui a fait croître mes ventes de 14 %. Ma nouvelle audience s'élève à plus de 20 000 followers. 

Dans l'ensemble, nous nous sommes améliorés en matière de marketing et nous comprenons mieux ce qu'il faut faire pour accroître la notoriété de notre marque. La participation à ces programmes est toujours utile car elle offre l'occasion de remettre en question des outils qui ne sont peut-être plus pertinents aujourd'hui. 

Quels sont vos besoins pour faire passer votre entreprise au niveau supérieur ?


Il nous faut une logistique appropriée pour la livraison des marchandises, car de nombreux clients potentiels cherchent à acheter nos produits depuis l'étranger. L'idée d'ouvrir des magasins sur diverses places de marché internationales fait également son chemin. Enfin, la publicité est essentielle à la promotion de notre marque et pour faire savoir que nos produits sont absolument authentiques. 

Quel est votre conseil aux autres jeunes entreprises ?


Le chemin du succès peut s'avérer difficile. Il faut toujours se concentrer sur les résultats. 

Suivez votre idée et votre passion, étudiez le marché et ses tendances, soyez patient, n'ayez pas peur des échecs, et créez de la valeur en fonction des demandes de votre public. 

Dans le cadre de l'initiative Ready4Trade Central Asia, l'Union européenne (UE) et le Centre du commerce international (ITC) unissent leurs forces pour contribuer au développement économique global, durable et inclusif de l'Asie centrale, en stimulant le commerce intrarégional et international dans la région. Sheker est l'une des bénéficiaires. Le projet opère dans cinq pays : Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan. 

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Entretien avec Sheker Akiniyazova, Fondatrice, Keshde Art Studio, Turkménistan
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Hacer del arte un negocio con impacto
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Forum de Comercio tuvo la oportunidad de hablar con Sheker Akiniyazova, una artista inspiradora de Turkmenistán, para averiguar qué la movió a crear su empresa, Keshde Art-Studio. También es miembro de la Unión de Arquitectos de Turkmenistán y voluntaria activa de varios programas de apoyo a niños discapacitados. Sheker participa en la iniciativa de comercio electrónico Ready4Trade de Asia Central del ITC desde 2021. 

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¿Cómo surgió Keshde Art-Studio?

Como diseñadora de accesorios, ropa y decoración para el hogar, empecé a utilizar las redes sociales para promocionar mi trabajo. Esto me permitió atraer la atención y tener repercusión. Después, junto con la empresa local de espacios de cotrabajo Ish Nokady, conseguimos una subvención de la Embajada Británica para enseñar a coser a mujeres con bajos ingresos durante la pandemia. 

Así pude abrir Keshde Art-Studio, donde ofrecimos un espacio para que nuestras artesanas formadas pudieran coser y bordar. Las artesanas, con las que seguimos trabajando en la medida de nuestras posibilidades, vienen de diferentes ciudades turcomanas.

Me siento orgullosa de nuestro equipo porque apoyamos a jóvenes y mujeres vulnerables, y además dirigimos un negocio que promueve las tradiciones nacionales. Es importante contribuir a la sociedad y motivar a los demás para que hagan lo mismo.

No sólo tiene un negocio de ropa y accesorios. Háblenos de su trabajo como voluntaria.

Keshde Art-Studio también me da la oportunidad de tener un espacio para enseñar arte a adultos y niños con discapacidades. Como voluntaria en varias embajadas en Turkmenistán, me sentí inspirada para apoyar a estos niños a través del arte. No deben sentirse desfavorecidos, y el arte puede ayudarles a expresar su creatividad y a comunicarse con más facilidad.

Enseñamos a pensar de forma creativa, desarrollamos la creatividad y dejamos que la gente se divierta en el proceso. No importa qué profesión elija el niño en el futuro: el pensamiento creativo siempre le ayudará a tomar decisiones.

El estudio también se utiliza como un espacio de cotrabajo donde otros artesanos pueden exponer sus artículos para la venta.

¿Cómo convirtió su pequeña empresa en un negocio rentable?

Nuestros principales clientes son personas extranjeras que trabajan en empresas internacionales y en las embajadas, pero este mercado es bastante reducido. El beneficio procede del valor añadido, ya que no nos centramos en la producción en masa, sino en la singularidad y la calidad.

La costura en masa es más rentable porque el volumen de negocio es mayor. Pero estamos muy contentos de que nuestros clientes aprecien los productos tradicionales turcomanos, sobre todo porque nuestro principal objetivo es demostrar al mundo la belleza del arte de nuestro país.

Todos los artículos que fabricamos y vendemos están hechos a mano y son únicos, ya que no repetimos productos. Fabricar este tipo de productos lleva mucho tiempo. El estilo que creamos se llama neofolclore, una combinación de tradicional y moderno, y los bordados son todos hechos a mano, lo que es cada vez más raro en estos días.

 

¿Qué ha cambiado al formar parte del proyecto Ready4Trade del ITC?

Antes de inscribirme, para mí el estudio de arte era más un hobby que un verdadero negocio. Sin embargo, en el programa, empecé a verlo de otra manera. Ahora veo el potencial de mi trabajo, así como el de otros artesanos a los que ayudo con las ventas.

El aprendizaje sobre el comercio electrónico y el aumento de mi visibilidad en línea a través de la formación en el puesto de trabajo, llevaron a que aumentara en un 10 % el número de mis seguidores y en un 14 % las ventas. En la actualidad tengo más de 20.000 seguidores en las redes sociales.

En general, mejoramos en materia de marketing y en la comprensión de los requisitos para aumentar la conciencia de marca. Participar en estos programas siempre es útil porque te hace replantearte el uso de herramientas que quizá ya no sean pertinentes hoy en día.

¿Qué necesita para llevar a su negocio al siguiente nivel?

 

Necesitamos una logística adecuada para enviar mercancías, ya que hay mucha gente que quiere comprar nuestros productos en el extranjero. También sería bueno abrir tiendas en varios mercados internacionales. Por último, la publicidad es muy importante para promocionar la marca y dar a conocer productos tan auténticos

 

¿Cuál es su consejo para las empresas emergentes?

 

El camino hacia el éxito puede ser duro. Céntrese siempre en los resultados.

Siga su idea y su pasión, estudie el mercado y sus tendencias, sea paciente, no tenga miedo a los fracasos y cree valor en función de las demandas de su público.

En el programa Ready4Trade Central Asia, la Unión Europea (UE) y el Centro de Comercio Internacional (ITC) unen sus fuerzas con el objetivo de contribuir al desarrollo económico sostenible e integrador de Asia Central e impulsar el comercio intrarregional e internacional en la región. Sheker es una de estos beneficiarios. El proyecto opera en cinco países: Kazajstán, Kirguistán, Tayikistán, Turkmenistán y Uzbekistán.

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Entrevista con Sheker Akiniyazova, Fundadora, Keshde Art Studio, Turkmenistán
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Lumière, caméra, action ! Un film de l'ITC dans les festivals
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Bravo ! Burkina était une sélection officielle du festival de Sundance et a fait l'ouverture du FESPACO, le festival du film panafricain.

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Le cinéma africain est en plein essor et l'ITC soutient cette tendance.

Un programme phare de l'ITC, l'Initiative de mode éthique, œuvre dans le domaine de la mode et des industries créatives depuis plus de dix ans. Son initiative de renforcement de l'identité et de partage des affaires, financée par l'Union européenne (UE), met en valeur la créativité et le talent dans les domaines de la mode, de la photographie, du cinéma et de la musique. L'initiative collabore avec le secteur privé pour renforcer le secteur culturel et accroître ses exportations.

Ce film, écrit et réalisé par l'Américain d'origine nigériane Walé Oyéjidé, suit un garçon du Burkina Faso qui fuit son village et émigre dans le nord de l'Italie pour y trouver du travail. Quelque temps plus tard, désillusionné par un chagrin d'amour et hanté par les souvenirs de son pays natal, il se faufile dans le temps dans l'espoir de retrouver tout ce qu'il a perdu.

Le tournage de Bravo ! Burkina s'est déroulé en l'espace de deux semaines, entre le Burkina Faso et l'Italie, et a bénéficié de la pleine participation de deux entreprises sociales partenaires : CABES (créée dans le cadre de l'Initiative de mode éthique) à Ouagadougou, et Lai Momo à Bologne, en Italie. Le film a été réalisé avec le soutien financier de l'UE.

La distribution non conventionnelle mêlait des acteurs professionnels et amateurs issus des communautés où se déroulait le tournage. Ce fut l'occasion pour les artisans du Burkina Faso et d'Italie d'exposer leur travail.

Walé Oyéjidé décrit le jeune garçon burkinabé qui tenait le rôle principal du film, et qui faisait là ses débuts d'acteur, comme un « génie de l'écran », promis à « une nouvelle carrière ».

Le casting de personnes amateures était important pour Walé Oyéjidé, car tout en étant une création artistique, le film a permis de « créer de nouveaux emplois et de nouveaux parcours de vie » pour les personnes impliquées.

Il espère que cette approche va inspirer les grandes sociétés cinématographiques à monter des projets similaires. Son intention est de recadrer le thème de la migration et, à travers cette histoire humaine, de changer le point de vue du public.

Le film est maintenant sur le circuit des festivals internationaux. Bravo ! Burkina a été présenté dans la catégorie NEXT à Sundance (le plus grand festival de films indépendants des États-Unis), qui met en avant les films ayant une « approche innovante et avant-gardiste de la narration ».

Le 24 février dernier, le film a fait l'ouverture du FESPACO, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, qui présente des cinéastes et des productions de tout le continent.

Poster for the Bravo! Burkina film
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