

Nouveau soutien politique à la zone de libre-échange africaine
Avec l'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la région pourrait bénéficier d'un commerce supplémentaire de 51 milliards de dollars d'ici 2028. Le Centre du commerce international (ITC) et la Commission de l'Union africaine (CUA) œuvrent de concert pour s'assurer que les entreprises et les décideurs africains soient pleinement outillés pour tirer parti des avantages de cet accord commercial unique.
Avec le soutien financier de l'Union européenne, l'Observatoire africain du commerce (ATO) s'est doté d'un tableau de bord qui va servir de plateforme centrale pour partager les informations pertinentes et actualisées sur le commerce et l'accès aux marchés.
Pour s'assurer que cette plateforme profite aux entreprises et aux décideurs politiques à travers tout le continent, un nouveau réseau de l'ATO a rassemblé 19 experts commerciaux de la CUA et des communautés économiques régionales lors d'un atelier à Addis-Abeba, du 12 au 15 février.
Cet atelier de quatre jours était le premier d'une série visant à étendre l'utilisation des outils de l'ATO.
« En vue de l'intégration régionale, l'ATO guidera les décideurs politiques, les investisseurs et les communautés d'affaires dans leurs prises de décision en leur fournissant des indications cruciales sur la manière d'identifier des informations de qualité sur les flux commerciaux intrarégionaux », explique Djamel Ghrib, Directeur du développement économique, de l'intégration régionale et du commerce au sein de la CUA.
Au cours de l'atelier, les experts ont appris à utiliser et à promouvoir les fonctionnalités du tableau de bord de l'ATO dédiées au secteur privé. Cet outil gratuit permet aux utilisateurs d'identifier facilement le meilleur marché pour leur produit en Afrique. Il permet ensuite de s'orienter dans le paysage complexe des exigences nationales pour pénétrer sur le marché visé et entrer en contact avec les partenaires pertinents.
Au-delà de la formation, l'atelier a permis de réfléchir aux moyens d'améliorer le partage des données et la transparence, d'identifier les modèles de partenariat les plus efficaces et d'améliorer les canaux de communication. Cette session a été marquée par la volonté collective de faire progresser la facilitation du commerce, l'intégration économique en Afrique et l'intégration de l'Afrique dans le reste du monde.
Le nouveau réseau ATO est une étape cruciale vers une Afrique plus prospère et plus interconnectée. Les événements à venir renforceront le réseau avec des formations à l'analyse commerciale et des ateliers dédiés aux communautés économiques régionales. En s'appuyant sur l'exploitation poussée des données, ces prochaines étapes favoriseront un dialogue ouvert afin que le continent puisse libérer tout son potentiel commercial et ainsi stimuler sa croissance économique.
L'esprit de collaboration et de soutien mutuel qui a caractérisé l'atelier d'Addis-Abeba est une lumière qui guidera les efforts futurs. Ensemble, grâce à des initiatives telles que le réseau ATO, l'Afrique ouvre la voie à un environnement commercial inclusif, transparent et prospère, fondé sur des politiques factuelles.