Emirats arabes unis

Les petites entreprises représentent 90 % des entreprises et plus de la moitié des emplois dans le monde, ce qui en fait les piliers de leur communauté et de leur économie. Mais elles souffrent de manière disproportionnée du changement climatique, en particulier les PME dirigées par des femmes, des jeunes entrepreneurs et des populations autochtones. Pour qu'il y ait une transition juste, qui prenne en compte les questions d'équité, de développement économique et d'inclusion sociale et professionnelle, la voix des petites entreprises doit faire partie intégrante des discussions sur le commerce et le climat. Les petites entreprises sont les principaux moteurs de la transition climatique et peuvent montrer les mesures prises pour les modèles de production à faible émission de carbone. Il est essentiel d'intégrer la réalité du terrain dans cette conversation.
La construction d'une transition juste dans le contexte du développement des petites entreprises doit tenir compte des réalités des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation de vulnérabilité, du droit au développement, ainsi que de l'égalité des genres, de l'autonomisation économique des femmes et de l'équité intergénérationnelle.

Les petits États insulaires en développement (PEID), les pays en développement sans littoral (PDSL) et les pays les moins avancés (PMA) sont les plus vulnérables aux effets du changement climatique et leurs économies sont largement tirées par les petites entreprises.
Ce panel explorera l'importance de permettre aux petites entreprises d'agir pour le climat dans les PEID, les PDSL et les PMA dans le contexte de la justice climatique et financière. Il examinera la nécessité d'un accès au financement climatique pour les petites entreprises et les communautés marginalisées, ainsi que des modèles d'entreprise durables et innovants. Partenaire : le Bureau de la Haute-Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement

Le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) souligne que la conservation, l'amélioration de la gestion et la restauration des forêts offrent le potentiel le plus important en matière d'atténuation économique.
Ce panel facilitera un dialogue constructif, axé vers la recherche de solutions pour parvenir à des chaînes de valeur mondiales sans déforestation. Le débat mettra en lumière les efforts nationaux et internationaux de protection des forêts, les initiatives du secteur privé, les modèles d'entreprise durables et innovants, ainsi que les principales solutions politiques.
Reconnaissant que la déforestation n'est qu'un facteur parmi d'autres qui exacerbe les défis liés au changement climatique et à la perte de la nature, les participants examineront comment les entreprises, y compris les petits exploitants, les communautés locales et les peuples autochtones peuvent se préparer à l'évolution des cadres sur la durabilité environnementale, et comment le commerce et les politiques connexes peuvent appuyer cette transition.

La finance climatique, le commerce et le genre sont tous liés – les populations marginalisées sont parmi les plus touchées par le changement climatique car elles sont plus susceptibles de lutter pour s'adapter. L'Accord de Paris de la CCNUCC en 2015 a reconnu l'intersection du changement climatique et de l'égalité des genres, mais cet engagement politique doit encore se transformer en action. Les sources de financement climatique existantes montrent que les gains potentiels entre l'égalité des genres et l'action climatique sont rarement pris en compte dans les décisions d'investissement climatique.
Cette session vise à explorer les questions suivantes :
- Comment la conception et la mise en œuvre des mécanismes actuels de financement du changement climatique prennent-elles en compte les perspectives de genre ?
- Quels sont les principaux défis pour les petites entreprises en matière de financement climatique ?
- Comment le commerce durable peut-il contribuer à mobiliser le financement du climat en faveur de l'égalité entre les genres ?
Cette session présentera le point de vue des petites entreprises et examinera les problèmes rencontrés sur le chemin de la durabilité, en examinant les solutions de financement et de commerce inclusives qui peuvent permettre à une petite entreprise de prendre des mesures en faveur du climat.
Partenaires : la Banque de développement des Caraïbes et la Banque asiatique de développement

Les entreprises ont plus de chances de participer à la transition juste et climatique lorsqu'elles bénéficient d'un écosystème qui fournit un appui et des services pour une croissance durable et inclusive. Les services fournis par cet écosystème peuvent couvrir un large éventail d'activités fournies par différents acteurs, telles que le développement de compétences sur les pratiques de production à faible émission de carbone, des conseils sur la manière d'accéder au financement climatique, un appui logistique et technique sur les technologies vertes, le plaidoyer en faveur de la cause climatique, pour n'en citer que quelques-unes.
La session réunira les facilitateurs de l'écosystème et les jeunes entrepreneurs pour discuter des opportunités et des priorités pour promouvoir l'action climatique des petites entreprises dans les pays en développement, et pour partager des récits d'action climatique de petites entreprises à travers le monde.

Ce panel rassemblera des voix de différentes générations pour explorer les voies de la durabilité et d'un avenir sans danger pour le climat, en accord avec le thème « Garder la tête froide à 1,5 degré : Dialogues intergénérationnels pour l'avenir que nous voulons ».
Les discussions permettront de souligner la nécessité d'inclure des groupes souvent négligés – les jeunes, les femmes et les communautés autochtones – dans notre quête commune d'un avenir durable. Elles porteront également sur la façon dont l'inclusion est essentielle pour conduire une transformation verte et juste.
Avec un mélange dynamique de jeunes écopreneurs, de jeunes autochtones et de professionnels engagés dans le commerce inclusif, le panel favorisera une conversation riche et collaborative. Les participants disséqueront diverses approches pour combler les fossés actuels et cultiver un écosystème propice à l'épanouissement de la prochaine vague de socio-éco-innovateurs. Ce débat sera l'occasion de souligner l'importance de la diversité des points de vue dans la conduite d'un changement durable, en particulier sur la manière d'encourager l'action climatique en matière d'atténuation, d'adaptation et de renforcement de la résilience. Il permettra de mettre en lumière la manière dont un environnement favorable et inclusif peut permettre aux dirigeants d'ouvrir la voie vers un monde non seulement plus vert, mais aussi plus juste et plus équitable.

L'efficacité des ressources est essentielle pour les petites entreprises afin de faire progresser leur action et leur ambition en matière de climat. Cet événement marquera le lancement du Green Performance Toolkit de l'ITC, un outil en ligne gratuit destiné à aider les petites entreprises à évaluer et à suivre leurs performances environnementales dans huit domaines : le système de gestion environnementale, l'énergie, l'eau, les déchets, les eaux usées, les émissions atmosphériques, les émissions de gaz à effet de serre, les produits chimiques et le sol.
Les entreprises peuvent recueillir des données significatives qui leur permettent de suivre leur performance environnementale dans le temps et d'indiquer la distance qui les sépare de leurs objectifs de consommation.
Le groupe d'experts lancera l'outil et présentera des pistes pour l'utilisation efficace des ressources. Il partagera ses expériences, y compris les leçons tirées par les petites entreprises et les organisations d'appui aux entreprises.

Près de 1,6 milliard de personnes dépendent des forêts pour leur subsistance, dont quelque 70 millions d'autochtones. Dans le même temps, le secteur des petites entreprises représente 90 % des entreprises mondiales et plus de la moitié des emplois dans le monde.
Il est essentiel d'encourager les modèles commerciaux durables des chaînes de valeur fondées sur la nature pour assurer un développement socioéconomique inclusif et durable et pour accélérer la transition verte.
En particulier dans les économies en développement et les pays où la biodiversité est importante, la bioéconomie offre une voie vers de meilleurs moyens de subsistance, tout en préservant la flore et la faune indigènes.
La session réunira des parties prenantes, des professionnels, des agences internationales et régionales et des PME afin d'explorer le rôle que le commerce peut jouer dans la promotion de chaînes de valeur durables et inclusives dans le domaine de la bioéconomie.

Alors que de nombreux pays élaborent leurs mesures commerciales pour atteindre les objectifs climatiques, et que ces mesures auront probablement un impact sur le commerce mondial, la participation des acteurs et l'évaluation des impacts dans des secteurs tels que le système alimentaire doivent être comprises et évaluées.
Pour assurer un avenir à faible émission de carbone, les organisations de producteurs, les petits exploitants agricoles et les communautés ne peuvent pas être laissés de côté. Ces agriculteurs vivent les changements climatiques, y sont vulnérables, tout en proposant déjà des solutions durables et inclusives pour transformer le système alimentaire.
Cette session permettra de discuter du rôle que le commerce peut et doit jouer pour promouvoir le développement social et économique et contribuer à une transition agroécologique juste.
Partenaires : Fairtrade International et le Programme des Nations Unies pour l'environnement