ITC @ 5e Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDC5)
Doha
Programme
Lundi 6 mars
Pour ces jeunes, le manque d'accès aux opportunités et aux réseaux d'appui pertinents fait cruellement défaut, et les empêche de développer leurs compétences, de trouver des emplois, de se lancer dans l'entrepreneuriat, de pénétrer les marchés et d'obtenir les financements nécessaires. Il nous faut donner à nos jeunes les moyens d'agir grâce à un écosystème propice, qui intègre tout à la fois les politiques, les organisations d'appui aux entreprises, l'accès au financement et les liens avec les partenaires du secteur privé. Pour garantir que toutes les perspectives soient représentées, un panel d'orateurs impressionnant a été réuni pour l'occasion :
- Mme Pamela Coke Hamilton, Directrice exécutive, Centre du commerce international (ITC)
- M. Gunter Beger, Directeur général, Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI)
- Un/une représentant(e) du Ministère des sports et de la jeunesse de l'État du Qatar
- M. Nizar Yaiche, Chef, Réseaux digitaux mondiaux, Gouvernements & services publics, Partenaire de PricewaterhouseCoopers
- M. Mayank Dhingra, Chef, Formations commerciales, Europe du Sud, Moyen-Orient et Afrique (SEMA), Hewlett Packard
- M. Carl Manlan, Vice-Président, Impact & durabilité inclusifs, Europe centrale et de l'Est, Moyen-Orient et Afrique (SEMA), Visa
- Mme Dhuha Abdulmunem, Directrice, Iraq Response Innovation Lab (IRIL) – Ye! Community, branche irakienne
- Mme Mara Zhanet Michelo, PDG et Fondatrice de Jacaranda Hub.
Le débat sera modéré par David Cordobés, Responsable du programme Jeunes et commerce, ITC
Le financement des start-up africaines devrait atteindre 10 milliards de dollars d'ici 2056 (Forum économique mondial, 2022). En 2021, les start-up technologiques d’Afrique ont réuni près de 2,15 milliards de dollars d'investissement en capital pour stimuler leurs activités économiques. Un bon nombre de pays africains, tels que le Sénégal, la Tunisie et récemment le Nigéria ont promulgué des lois relatives aux start-up. Celles-ci ouvrent la voie à des instruments politiques qui vont permettre de stimuler les jeunes pour qu’ils créent et accélèrent leur entreprise grâce à des dispositifs d’incitation concrets.
Au travers d’une plaidoirie en faveur d'un écosystème de start-up dynamique qui favorise l'innovation et la transformation numérique, le but de cet événement parallèle est de sensibiliser les dirigeants africains, les partenaires du développement, le secteur privé, la société civile et les gouvernements à tous les niveaux pour qu'ils renouvellent et renforcent leurs engagements en faveur du développement d'un tel écosystème. L'objectif principal est de rendre l’environnement propice aux start-up et aux jeunes entrepreneurs africains pour qu'ils déploient la technologie numérique par leurs activités économiques. Dans le cadre de l'industrie 4.0 et de la relance économique post-COVID-19, cet objectif est crucial pour créer des emplois et de stimuler la croissance économique future des PMA africains.
Mardi 7 mars
Au-delà des impératifs immédiats des entreprises pour faire face aux turbulences actuelles de la macroéconomie, nous examinerons également les implications à plus long terme du passage du commerce traditionnel au commerce électronique, et essayerons de comprendre dans quelle mesure et de quelle manière cela peut appuyer le développement durable des PMA.
Au cours de cette session, la présentation de plusieurs expériences au niveau de l'entreprise et des exemples de réussite sera l'occasion d'explorer la façon de créer un environnement adéquat qui permet aux gouvernements et aux partenaires du développement de tirer profit du commerce électronique. Le panel d'experts est le suivant :
- Mme Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive, ITC
- S.E. Seedy Keita, Ministre des finances et des affaires économiques, Gambie
- M. Torbjörn Fredriksson, Chef du Service du commerce électronique et de l'économie numérique, Division de la technologie et de la logistique, CNUCED
- M. Cosmas Zavazava, Directeur du Bureau de développement des télécommunications, UIT
- Mme Nawshin Khair, Directrice générale d'Aranya Crafts Ltd, Bangladesh
- Mme Tadhim Uwizeye, Fondatrice et Directrice générale d'Olado, Rwanda
Le débat sera modéré par James Howe, Responsable de la Section numérique, marchés et connectivité, ITC
Cette session est organisée en partenariat avec l'Union internationale des télécommunications (UIT) et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Les jeunes sont aujourd'hui les leaders de la transformation numérique. Tandis que nous cherchons à les impliquer dans le dialogue sur le développement numérique afin de construire une communauté mondiale plus et mieux connectée, il nous faut faciliter leur autonomisation et les écouter. En s’appuyant sur les résultats obtenus par certaines initiatives déjà en cours, telles que l’initiative Generation Connect de l'Union internationale des télécommunications (UIT), Ne laisser personne de côté à l’ère du numérique du Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU), et celles du Centre du commerce international (ITC) – FastTrackTech, Jeunes et commerce et ecomConnect –, cette session thématique invite à explorer les avantages du développement de solutions numériques qui permettront de pleinement libérer le potentiel des jeunes.
Élaborée conjointement avec les jeunes, et modérée par des jeunes, cette session permettra ainsi d’explorer les moyens de combler le fossé numérique et d’exploiter tout le potentiel des jeunes en vue de la mise en œuvre du Programme d'action de Doha. Elle sera construite autour des quatre questions suivantes :
Quels sont les principaux défis numériques auxquels sont confrontés aujourd’hui les jeunes des pays les moins avancés (PMA) ?
Quels efforts doivent être déployés pour renforcer les capacités des jeunes et quels écosystèmes d'innovation numérique doivent être mis en place pour combler les lacunes en matière de compétences numériques chez les jeunes d'aujourd'hui et de demain ?
Comment les jeunes des PMA peuvent-ils être inclus de manière significative dans les dialogues et les politiques internationales de développement numérique ?
Quelles sont les solutions pour combler la fracture numérique et donner aux jeunes les moyens de devenir des acteurs du changement ?
La session sera l’occasion de présenter des expériences vécues au niveau des entreprises et d’étudier des exemples de réussite sur la façon de créer un environnement propice qui permette aux gouvernements et aux partenaires du développement de tirer profit du commerce électronique. Elle vous propose un panel constitué d’innovateurs en la matière, venant d'IBM, de Thundafund Africa, du pôle Ennovate de Tanzanie, ainsi que de l’ITC et de l'UIT.
Cette session est organisée par l’ITC en partenariat avec l'UIT et le FENU.
Mercredi 8 mars
Le financement est pourtant essentiel pour permettre aux MPME de s'adapter aux changements climatiques, de développer leur activité de manière durable, et de contribuer à la sortie du statut de PMA et à la richesse. C'est particulièrement le cas pour les entreprises impliquées dans des secteurs de l'économie où les intrants doivent être payés avant que les ventes ne soient facturées, comme l'alimentation et l'agroalimentaire.
L'ITC a développé une approche complète de A à Z de l'accès au financement pour les MPME, qui a été testée avec succès en Tanzanie en 2022. Pour surmonter les difficultés d'accès au financement, cette approche combine des garanties de dé-risquage des institutions de financement du développement (IFD) et de l'organisme PASS Trust de Tanzanie avec un accompagnement en matière de gestion financière, de montage documentaire et de performance des prêts. Ainsi, plus de 70 % des demandeurs ont reçu des prêts dans un court délai et des investissements de suivi dans certains cas, surtout à des fins de respect des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance et d'adaptation climatique.
Rejoignez-nous pour un aperçu de ce projet pilote réussi et des enseignements plus larges tirés pour améliorer l'accès au financement au sein des PMA.
- M. Ashish Shah, Directeur des programmes nationaux, ITC
- S.E. Elias Mubanga, Ministre du développement des petites et moyennes entreprises de la Zambie
- Mme Agnes Kalibata, Directrice exécutive, AGRA
- M. Joseph Midunga, Fondateur et Directeur, Association tanzanienne des services professionnels de développement des entreprises (TAPBDS)
- M. Robert Lawuo, Directeur du développement commercial, Private Agricultural Sector Support Trust (PASS)
Le débat sera modéré par Ian Sayers, Conseiller principal, Accès au financement et à l'investissement, ITC
La Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés est le forum où se discute la manière de libérer tout le potentiel des pays les moins avancés (PMA), et plus particulièrement la manière dont la communauté internationale peut les aider à avancer étape après étape sur la voie de la prospérité.
Lors de la cinquième édition de cette Conférence (LDC5), une série de sessions organisées par l'ITC mettra en évidence le rôle du commerce et des petites entreprises en tant que moteur de la croissance dans les PMA.