Citations de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l'ITC, durant la COP29
Voici des citations sous embargo de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive de l'ITC, commentant chaque jour de la COP29. Pour chacune d'entre elles, les dates et heures de levée d'embargo sont indiquées.
L'Azerbaïdjan assume officiellement la présidence de la COP29 à l'ouverture de la 61e Convention des parties.
COP29 – jour 1 (11 novembre 2024). Déclaration de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), l'agence conjointe de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du commerce basée à Genève, dont le mandat est d'appuyer le développement durable en aidant les petites entreprises des pays en développement à commercer.
« Au moment où s'ouvre la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le financement de la lutte contre le changement climatique est au centre de toutes les préoccupations. Des montants se chiffrant en milliers de milliards de dollars pour les pays en développement sont évoqués.
Il faut que ces chiffres et les grands engagements se traduisent par des capitaux dans les poches des entreprises, en particulier celles des petites entreprises qui représentent 90 % de toutes les entreprises dans le monde et sont responsables de 40 % à 60 % des émissions de gaz à effet de serre. Les petites entreprises – des producteurs de textiles aux propriétaires d'entreprises touristiques – ont besoin de ce capital pour s'adapter aux effets du changement climatique et pour 'écologiser' leurs processus. Leur action – ou leur inaction – a des répercussions considérables. »
Sommet des dirigeants mondiaux / lancement à haut niveau
COP29 – jour 2 (12 novembre 2024). Déclaration de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), l'agence conjointe de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du commerce basée à Genève, dont le mandat est d'appuyer le développement durable en aidant les petites entreprises des pays en développement à commercer.
« Le financement de la lutte contre le changement climatique est au cœur de ce que les petites entreprises attendent de la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP29). Nous l'avons entendu à maintes reprises.
Un accord sur un nouvel objectif financier est le point de départ. Nous devons réfléchir aux modalités pratiques de l'effet de levier et de la distribution de ces milliards de dollars, ainsi qu'aux mécanismes à mettre en place pour qu'ils atteignent le 'dernier kilomètre', en particulier les petites entreprises dans des pays comme le Bangladesh, le Belize et le Burundi. Les petites entreprises, qui représentent 90 % de l'ensemble des entreprises dans le monde, luttent pour s'adapter à la hausse des températures, à la sécheresse et aux inondations, avec un temps et des ressources limités. Elles essaient simplement de rester à flot.
En fin de compte, si nous voulons voir une action climatique tangible, il nous faut mettre ces capitaux dans les mains des petites entreprises des pays en développement. »
Sur l'appui aux petites entreprises des petits États insulaires en développement en vue de parvenir à un développement durable
COP29 – jour 3 (13 novembre 2024). Déclaration de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), l'agence conjointe de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du commerce basée à Genève, dont le mandat est d'appuyer le développement durable en aidant les petites entreprises des pays en développement à commercer.
« Les petits États insulaires en développement subissent de plein fouet les effets du changement climatique. Ils ont le moins contribué à créer cette crise climatique et sont pourtant parmi les plus durement touchés par ses effets. Ils n'ont ni le temps ni les ressources nécessaires pour agir, comme nous l'avons vu lors du passage de l'ouragan Beryl au début de cette année.
C'est pourquoi nous signons aujourd'hui un accord avec la Fondation PVBLIC, afin de collaborer avec la Fondation et sa future Banque de développement pour la résilience et la prospérité. L'objectif est d'appuyer les petits États insulaires en développement dans leurs actions en faveur de la durabilité et de la lutte contre le changement climatique, et ce dans certains domaines prioritaires tels que le partage de données et de connaissances, l'investissement d'impact et le transfert de technologies. »
Déclaration des PME
COP29 – jour 3 (13 novembre 2024). Déclaration de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), l'agence conjointe de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du commerce basée à Genève, dont le mandat est d'appuyer le développement durable en aidant les petites entreprises des pays en développement à commercer.
« Aujourd'hui, le Centre du commerce international s'associe à l'Agence de développement des petites et moyennes entreprises de la République d'Azerbaïdjan (KOBIA) et au Service brésilien d'appui aux micro et petites entreprises (SEBRAE) pour signer la Déclaration de transition verte de la Coalition climatique de Bakou pour les PME. Cette déclaration des petites et moyennes entreprises (PME), la première du genre, a été officiellement remise à S.E. Mukhtar Babayev, Ministre de l'écologie et des ressources naturelles de l'Azerbaïdjan et Président désigné de la COP29.
La déclaration reflète l'engagement de l'actuelle et de la future présidence de la COP sur le climat, ainsi que notre engagement à faire progresser la transition verte avec les petites entreprises, qui représentent 90 % de l'ensemble des entreprises dans le monde et contribuent jusqu'à 60 % des émissions de gaz à effet de serre.
Elle appelle à une collaboration mondiale pour appuyer les petites entreprises dans leur transition vers des modèles commerciaux durables. Les petites entreprises, essentielles à la croissance économique mondiale, se heurtent à des obstacles en matière d'accès au financement, à la technologie et aux connaissances. La Coalition s'engage à sensibiliser, à renforcer les capacités, à améliorer l'accès aux financements verts et à encourager l'innovation pour aider les PME à adopter des pratiques durables. La déclaration met l'accent sur la coopération Sud-Sud et les solutions de bioéconomie, dans le but d'intégrer les PME dans les chaînes d'approvisionnement vertes et de faciliter leur transition vers des émissions nettes zéro.
Cette déclaration fait désormais partie de l'Initiative de Bakou pour le financement, l'investissement et le commerce dans le domaine du climat (BICFIT), codirigée par la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Organisation mondiale du commerce, l'ITC et d'autres partenaires. Le troisième pilier de la BICFIT porte sur le renforcement des PME en vue de mener l'action climatique et souligne l'importance de l'inclusion des micro, petites et moyennes entreprises, en particulier les entreprises détenues par des femmes, dans les plans nationaux sur le climat.
L'ITC coordonnera la composante Transition verte des PME de la BICFIT, ce qui inclut la convocation des principales organisations d'appui aux entreprises en tant que partenaires fondateurs et le développement de la structure de gouvernance de la Coalition.
La KOBIA et le SEBRAE s'efforceront d'apporter l'agenda des PME à la Troïka des présidences de la COP, afin que les petites entreprises puissent être au cœur de l'agenda de la présidence de la COP30. »
Sur les guides CDN :
COP29 – jour 3 (13 novembre 2024). Déclaration de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), l'agence conjointe de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du commerce basée à Genève, dont le mandat est d'appuyer le développement durable en aidant les petites entreprises des pays en développement à commercer.
« Les pays sont en train de mettre à jour leurs plans climatiques nationaux, également appelés contributions déterminées au niveau national (CDN). Pour que le troisième cycle de ces CDN (CDN 3.0) atteigne son objectif – impliquer tout le monde dans une réduction tangible des émissions de gaz à effet de serre – ces plans climatiques doivent refléter les perspectives des petites entreprises, qui représentent 90 % des entreprises à travers le monde.
Cette intégration est un impératif, d'abord parce que les petites entreprises connaissent les réalités de la transition écologique, et aussi parce qu'elles constituent la majeure partie des fournisseurs le long des chaînes d'approvisionnement mondiales et représentent jusqu'à 60 % des émissions, mais surtout parce qu'elles sont prêtes à faire partie de la solution. Or, lorsqu'elles agissent, quelle différence nous pouvons voir !
Par exemple, près de 60 % des entreprises africaines interrogées affirment que l'écologisation de leur entreprise leur a permis de créer de nouveaux produits de meilleure qualité, d'accéder à de nouveaux marchés et de réduire le coût des intrants.
Nos nouveaux guides sur les CDN proposent aux pays cinq mesures clés qui leur permettront d'inclure les petites entreprises dans leur processus d'élaboration de ces politiques. Le Centre du commerce international se tient prêt à aider les pays – en particulier les pays en développement et les pays les moins avancés – afin que la prochaine série de plans nationaux pour le climat soit encore plus ambitieuse que les précédentes, tout en demeurant à la fois concrète et réalisable. »
Sur la BICFIT :
COP29 – jour 4 (14 novembre 2024). Déclaration de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), l'agence conjointe de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du commerce basée à Genève, dont le mandat est d'appuyer le développement durable en aidant les petites entreprises des pays en développement à commercer.
« Le lancement aujourd'hui de l'Initiative de Bakou pour le financement, l'investissement et le commerce dans le domaine du climat, appelée BICFIT, est un pas dans la bonne direction pour garantir que les petites entreprises des pays en développement disposent des informations, des compétences et, surtout, des ressources financières dont elles ont besoin pour s'adapter aux effets du changement climatique et les atténuer.
Le financement climatique et le commerce sont les deux faces d'une même médaille, le financement étant essentiel pour permettre aux petites entreprises de se développer et d'exporter de manière plus durable. Le commerce – lorsqu'il est mené de manière durable – peut favoriser une utilisation plus efficiente des ressources, réduire les déchets et abaisser les coûts d'accès aux technologies vertes, y compris pour les petites entreprises des pays en développement.
Nous savons que les investissements pour aider les petites entreprises à 'passer au vert' sont payants : près de 60 % des entreprises africaines interrogées affirment que l'écologisation de leur entreprise leur a permis de créer de nouveaux produits de meilleure qualité, d'accéder à de nouveaux marchés et de réduire le coût de leurs intrants.
Nous nous réjouissons de poursuivre notre engagement auprès de la présidence de la Conférence des parties et de nos partenaires afin d'aider les petites entreprises des pays en développement à obtenir des financements, de manière à leur permettre d'agir en faveur du climat. »
Rapport sur les énergies renouvelables :
COP29 – jour 5 (15 novembre 2024). Déclaration de Pamela Coke-Hamilton, Directrice exécutive du Centre du commerce international (ITC), l'agence conjointe de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation mondiale du commerce basée à Genève, dont le mandat est d'appuyer le développement durable en aidant les petites entreprises des pays en développement à commercer.
« Le commerce fait partie de la solution dans la lutte contre le changement climatique. Il peut contribuer à accélérer la diffusion des énergies renouvelables. Ce point est essentiel parce que le secteur de l'énergie est le plus gros contributeur aux émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, responsable d'environ 75 % du total des émissions.
L'abaissement des droits de douane contribue au déploiement des technologies relatives aux énergies renouvelables. Leur importation devient ainsi plus abordable pour les pays en développement, et leur offre en outre la possibilité de produire et d'exporter des produits à valeur ajoutée, ce qui renforce leur développement socioéconomique.
Le Viet Nam en est un exemple parfait : en maintenant des droits de douane peu élevés pour l'importation de composants d'énergie renouvelable, le pays a permis à ses exportations de modules photovoltaïques de passer de 113 millions de dollars en 2013 à 6,9 milliards de dollars en 2022.
Notre nouveau rapport sur les énergies renouvelables offre des recommandations politiques qui visent à accélérer leur déploiement, notamment en tirant parti des accords commerciaux pour promouvoir les investissements étrangers dans le secteur, en donnant la priorité à la construction d'infrastructures de qualité, et en utilisant les informations de marché pour éclairer le développement du secteur des biens et services verts. »