Récits

Améliorer la qualité des fruits et légumes sri lankais (en)

30 octobre 2013
ITC Nouvelles
Renforcer la compréhension des normes et exigences en matière de sécurité alimentaire pour améliorer la qualité de vie des agriculteurs sri lankais

Un projet visant à aider les fruits et légumes sri lankais à atteindre les normes internationales en matière de qualité et de sécurité alimentaire a été lancé par le Centre du commerce international (ITC) et la Chambre de Commerce de Ceylan (CCC), en partenariat avec le Département de l'Agriculture du Sri Lanka.

Afin de commencer à renforcer les capacités sanitaires et phytosanitaires (SPS) au Sri Lanka, 20 officiels du Service de mise en quarantaine végétale fréquenteront un programme de formation de formateurs du 30 octobre au 8 novembre à Negenbo.

Le projet vise à permettre à 900 parties prenantes bénéficiaires, notamment 400 agriculteurs, de mettre a jour leurs qualifications et compétences leur permettant de respecter les mesures SPS.

Le Ministre de l'Agriculture sri lankais, Mahinda Yapa Abeywardena a vivement accueilli le projet, qu'il considère très opportun: 'Le gouvernement a cerné l'importance de renforcer et améliorer le marketing des produits agricoles pour réduire les pertes post-récolte et améliorer les revenus des agriculteurs. A l'heure actuelle, les consommateurs dans le monde sont très inquiet au sujet de la qualité et de la sécurité des fruits et légumes qu'ils consomment, pour des raisons de santé. Pour être concurrentiel dans l'économie mondiale, un produit agricole doit être conforme aux normes internationales.

Mis en oeuvre par l'ITC en étroite collaboration avec le CCC, le projet est financé par Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce (FANDC). Parmi les autres principales parties prenantes se trouvaient le Ministère de la Santé, l'Institut de Normalisation du Sri Lanka, l'Associatin sri lankaise d'exportateurs et entreprises de transformation de fruits et légumes, le Conseil national d'agroentreprises et les producteurs de fruits et légumes. Plus de 80 parties prenantes des secteurs public et privé ont assisté au lancement officiel à Colombo le 27 septembre 2013.

‘Tous les fruits et légumes doivent respecter les normes internationales en matière de sécurité alimentaire afin d'être admissibles à l'exportation vers l'Europe, les Etats-Unis, l'Australie et les marchés de l'ANASE et d'être sûrs pour la consommation locale', a affirmé a Ludovica Ghizzoni, Conseillère à l'exportation et à la gestion de la qualité pour la section Compétitivité des entreprises de 'ITC. ‘La formation et le renforcement des capacités des producteurs locaux pour que ces derniers atteignent ces normes leur permettra d'avoir un meilleur revenu et d'être compétitifs dans l'économie mondiale.’

Ce projet, d'une durée de deux ans, vise à fournir aux parties prenantes des secteurs public et privé les outils leur permettant de respecter les exigences techniques internationales et d'améliorer la competitivité des fruits et légumes frais sélectionnés tels que la papaye, la mangue, les tomates, le chili vert et l'agriculture protégée. Le projet a pour but de créer des liens plus étroits entre les agriculteurs et les consommateurs locaux tels que les hôtels, les supermarchés et les exportateurs ainsi qu'avec des acheteurs étrangers.

À travers ce projet, les agriculteurs, les officiels de mise en quarantaine et le personnel du Département de l'Agriculture ainsi que sa division pour l'extension de l'agriculture recevront une formation sur des sujets tels que les normes phytosanitaires au sein de l'Union européenne, la supervision phytosanitaire, la mise an quarantaine végétale et l'analyse du risque phytosanitaire, les maladies et leur gestion. Cette formation compendra également les bonnes pratiques en matière d'agriculture, la gestion post-récolte et les compétences en matière de gestion. Des ateliers seront dirigés par des inspecteurs publics de la santé, des exportateurs et spécialistes de la transformation alimentaire.

Un site internet permettant l'échange d'informations au sujet du projet financé par le FANDC et des questions relatives à la sécurité alimentaire en matière de fruits et légumes a été lancé en octobre et a été bien accueilli.

'Au Sri Lanka, il existe un besoin urgent de faciliter l'accès à l'information, en particulier pour des agriculteurs. Spssrilanka.lk, avec des fonctionalités SMS peut être un bon moyen', a affirmé Mme Dawn Austin, ancienne présidente de l'Association des Exportateurs du Sri Lanka.

Le projet est fondé sur certains des principaux résultats d'une enquête sur les mesures non tarifaires