Suite au démantèlement de l’Accord sur les textiles et les vêtements, l’industrie
textile, et par voie de conséquence la consommation de coton, s’est déplacée
vers l’Asie. Grâce au travail de longue date entamé avec les producteurs
asiatiques de textiles et de vêtements, l’ITC facilite la coopération entre
pays en développement, en se focalisant notamment sur les liens entre l’Afrique
et l’Asie. Ses cinq thèmes de prédilection sont:
Tirer les enseignements des histoires
de réussite. Les programmes de formation de l’ITC permettent aux producteurs de coton prospères
de pays, notamment de Chine, de Turquie et d’Inde, de partager leurs
connaissances avec les professionnels du coton d’Afrique de l’Ouest, de l’Est,
du Sud et centrale. Ceci inclut le transfert de technologies liées à la culture
et à la transformation du coton, telles que les bonnes pratiques agricoles et le
développement de variétés de graines de coton résistantes.
Développer la capacité à
transformer le coton. Via la formation de l’ITC, les producteurs de textiles
et de vêtements prospères relaient leurs expériences dans d’autres pays
africains. Jusqu’ici les activités de formation ont concerné la Chine, l’Inde, la
Turquie, la Corée et le Bangladesh; il est prévu que cette coopération s’élargisse
à l’Indonésie, la Thaïlande et peut-être le Pakistan.
Promouvoir le coton africain. L’ITC relie également
les producteurs africains aux clients potentiels via des activités
promotionnelles en Asie. L’objectif est de permettre aux producteurs africains
de mieux comprendre les marchés asiatiques, incluant la nécessité de garantir
aux pays importateurs la fiabilité et la qualité de l’offre.
S’approvisionner auprès d’autres
pays en développement. Encourager les producteurs africains à rechercher des
fournisseurs dans le monde en développement promeut les économies sur divers
produits: graines, engrais, technologie textile, etc.. Actuellement, l’ITC
incorpore ce volet dans son programme.
Encourager la coopération intra-africaine. Une meilleure compréhension
des secteurs textile et cotonnier dans d’autres pays africains est essentiel
aux stratégies régionales et pourtant elle fait défaut. L’ITC considère une
telle coopération comme une première étape vers des activités conjointes
susceptibles de démarquer le coton et les textiles africains sur les marchés
mondiaux.
L’initiative de l’ITC relative au développement du coton africain est
partiellement financée par l’Union européenne dans le cadre du Programme Tous
ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) pour les produits de base agricoles.