Aider les pays en développement à gagner plus grâce à
l'exportation et à participer réellement aux négociations
commerciales mondiales, telle est la priorité du CCI. Tant les
donateurs que les clients ont acclamé la direction des services du
CCI, unique au sein des organisations internationales. Le CCI est
la seule agence qui se consacre entièrement à la communauté des
affaires des pays en développement.
Partenariat et complémentarité
La complémentarité est la caractéristique des rapports que le
CCI entretient avec les organisations partenaires. Lorsqu'elle
apporte son aide, la CNUCED se focalise sur les mesures
commerciales, l'OMC sur les règles du commerce et le CCI sur la
compétitivité à l'exportation. Les services du CCI répondent à
trois types d'interrogations. Sommes-nous compétitifs? Quelles sont
les tendances et quels débouchés offrent-elles? En quoi les règles
du système commercial multilatéral affectent-elles les
affaires?
J. Denis Bélisle, Directeur exécutif du CCI, a affirmé que le
CCI était devenu une organisation sélective. «Notre attention se
centre à présent directement sur l'unique facteur critique pour
améliorer de façon durable les résultats des exportations: le
renforcement des capacités à la compétitivité internationale»,
a-t-il déclaré.
Rubens Ricupero, Secrétaire général de la CNUCED, a affirmé que
la coopération technique liée au commerce devait être apportée par
le biais d'un réseau intégré. «La CNUCED, l'OMC et le CCI ont
développé de nouvelles modalités qui combinent une approche
holistique et une grande confiance dans les compétences
individuelles et les avantages comparatifs», a-t-il ajouté.
Ablassé Ouedraogo, Directeur général adjoint de l'OMC, a
remarqué que les pays en développement ont su influencer les
résultats de la Conférence ministérielle de l'OMC. Dans le dessein
d'accompagner ce processus, l'OMC va devoir travailler en étroite
collaboration avec la CNUCED et le CCI. Dans ce contexte,
l'excellent travail du CCI mérite d'être appuyé. «J'encourage
vivement les donateurs à être aussi généreux avec le CCI qu'ils
l'ont été avec l'OMC, de façon que nous puissions travailler
ensemble avec des ressources sûres et prévisibles au renforcement
des capacités dans les pays en développement», a-t-il signifié.
Carlos Magariños, Directeur général de l'ONUDI a mentionné le
mémorandum d'accord signé entre le CCI et l'ONUDI fin 2001 et a
évoqué les exemples récents de coopération.
L'appui au Programme de Doha
Le Groupe consultatif commun a fait remarquer que le CCI demeure
un protagoniste dans l'assistance technique liée au commerce, et
qu'il avait fourni des services d'une qualité élevée et uniforme à
ses clients. Sa contribution au développement est restée
significative. Il a relevé l'approche «exemplaire» du CCI visant à
entretenir les partenariats nationaux et régionaux.
Le Groupe consultatif a endossé le plan du CCI en vue de
combiner l'assistance classique - atténuation des contraintes du
côté des fournisseurs, identification des débouchés commerciaux et
renforcement des institutions d'appui au commerce - avec les
nouveaux programmes, notamment ceux qui ont trait à la facilitation
électronique du développement commercial.
Certains de ces programmes ont été mis en évidence au vu des
possibilités d'appui au Programme de Doha pour le développement
qu'ils offrent; c'est le cas de World Tr@de Net, du Programme
intégré conjoint d'assistance technique, du Cadre intégré pour
l'assistance technique liée au commerce, d'E-Trade Bridge et du
Programme de promotion du commerce Sud-Sud.
De nombreux pays en développement ont exprimé leur intérêt à
participer aux programmes du CCI liés au commerce des services et à
l'information commerciale. Sur l'internet, les TradeMaps offrent de
précieuses études de marché: ils constituent un «ensemble de
services efficace et unique que le CCI offre aux pays en
développement » et apportent un appui au Programme de Doha pour le
développement, selon les paroles de M. Bélisle (voir p. 36 sur les
TradeMaps).
De la même manière que pour le commerce des services, «il s'agit
d'un monde nouveau, remarque M. Bélisle. Pour les pays en
développement, de nouvelles possibilités dans l'exportation des
services apportent à la fois une chance et une menace. Si les pays
en développement ne sautent pas dans le train tout de suite, ils
risquent de se retrouver marginalisés. En sachant utiliser leur
capital d'imagination et de créativité, ils pourront saisir de
nouveaux débouchés qui leur permettront de passer au stade
supérieur.» L'an dernier le commerce des services a dépassé US$ 1,4
trillion, soit une augmentation de 6% par rapport à l'année
précédente et presque un quart du commerce mondial. Durant ces
quinze dernières années, les services ont représenté le domaine qui
a connu la plus forte croissance au sein des échanges mondiaux, et
on prévoit qu'ils vont atteindre 50% du commerce d'ici à 2020.
Contributions volontaires
Plusieurs gouvernements ont annoncé des contributions
volontaires au CCI: l'Allemagne, le Canada, la Chine, le Danemark,
la Finlande, la France, l'Inde, l'Irlande, l'Italie, la Norvège,
les Pays-Bas, la Suède et la Suisse. Le Royaume-Uni a laissé
entendre que des contributions pour 2002 étaient envisagées (et une
contribution a été annoncée au CCI par la suite).
Le CCI a été félicité pour la gestion efficace de ses ressources
limitées et pour l'amélioration de son rythme de livraison.
Plusieurs donateurs se sont engagés à apporter un financement
durant plusieurs années.
Pour plus d'information, le rapport du Groupe consultatif
commun et le Rapport annuel du CCI sont disponibles sur le site
internet du CCI (http://stage.intracen.org).