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ITC publications bring the business voice to sustainable trade, with a focus on developing countries. We offer guidance for trade policymakers, business support organizations and small firms. Our reports offer insights to make trade more inclusive, green, digital and competitive.

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Le travail d'équipe est aussi un travail de rêve
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Lier la technologie à l'agriculture : un projet pilote de l'ITC montre à quoi ressemble une collaboration réussie. Un récit rapporté du Ghana.

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Un agriculteur, un fondateur d'une entreprise fintech et un spécialiste des centres d'appels entrent dans un bar... Cela ressemble au début d'une blague, mais en août 2022, c'est exactement ce qui s'est passé dans la région nord-ouest du Ghana.

Dans le cadre du programme Netherlands Trust Fund V mené par le Centre du commerce international (ITC), plusieurs représentants de start-up et d'entreprises informatiques « sont entrés dans un bar » pour déjeuner avec des agriculteurs lors d'une excursion de trois jours dans un district où abondent les exploitations de cacao.

Le cacao du Ghana et de la Côte d'Ivoire représente 70 % de l'approvisionnement mondial en cacao brut utilisé dans la fabrication de produits en chocolat. Afin de stimuler le secteur par l'ajout de valeur à la chaîne d'approvisionnement du cacao, l'ITC explore des manières innovantes de mettre à profit la technologie dans une industrie typiquement non technologique. Cet objectif requiert un effort délibéré et concerté, qui passe par l'alignement des visions, l'adhésion des parties prenantes, et une communication assidue entre les acteurs des deux secteurs.

C'est à cet objectif que s'est employé l'ITC lors de ce premier voyage. La rencontre entre deux équipes, l'une représentant le secteur technologique (que je menais) et une autre constituée de représentants du secteur agroalimentaire, a permis d'initier l'alignement et le rapprochement de ces deux secteurs, en vue de profiter aux entreprises que nous cherchons à appuyer.

L'ITC appuie les services basés sur la technologie, notamment les systèmes de paiement (comme Paybox Global) ou les plateformes de crowdfunding en ligne (comme Grow For Me), qui permettent d'améliorer la chaîne de valeur agricole. Ces solutions sont une aide précieuse pour les différents acteurs de la chaîne de valeur agricole, des agriculteurs aux différents intermédiaires, et permettent au passage de renforcer les services à valeur ajoutée.

Cacao fabriqué au Ghana
De retour d'une visite de trois exploitations de cacao : les directeurs des entreprises d'externalisation des processus commerciaux, Hatua Technology et Eitsec Ghana, et le directeur de TroTro Tractor, une start-up agritech (au premier plan)

Établir des bases communes

Au cours de ce voyage axé sur l'association de la technologie et de l'agriculture, Larry Attipoe, Coordinateur du programme Alliances pour l'action de l'ITC en faveur d'un secteur agroalimentaire inclusif au Ghana, a relevé les avantages que la technologie peut apporter à l'agriculture, comme par exemple la possibilité pour les jeunes agriculteurs de contrôler leur système d'irrigation depuis leur téléphone mobile. De mon côté, même si mon rôle consiste à coordonner le pôle technologique de ce projet au niveau national, j'ai pu apporter une solide compréhension du volet agricole en raison de l'activité de ma famille et de mes amis dans ce secteur. Cette compréhension et ces intérêts communs ont facilité l'alignement des visions pour assurer le succès de ce nouveau projet.

Participant également au voyage, des fondateurs d'entreprises technologiques basés à Accra ont pu non seulement déguster des barres de chocolat mais aussi assister à plusieurs étapes du processus de fabrication du chocolat. Ainsi, grâce à la visite d'une ferme et aux discussions avec son exploitant, à la rencontre avec la plus grande association de cultivateurs de cacao (KKFU), et à la visite d'une usine de fabrication de chocolat (Fairafric), ces experts en technologie ont pu retracer l'ensemble de la chaîne de valeur du chocolat.

À chaque étape, toutes les parties prenantes concernées ont pris le temps de se réunir autour d'une table, et se sont concertées pour identifier les défis et les opportunités, et déterminer les plans futurs. Parmi les défis communs identifiés figuraient le manque de données, le besoin de centres d'appels et l'exigence de traçabilité. En entendant les besoins exacts exprimés par les différents participants (agriculteurs, gestionnaires d'entrepôt, dirigeants d'associations, responsables d'usine), les représentants des start-up technologiques ont évoqué les solutions existantes et réfléchi à d'autres solutions plus innovantes.

Pour aider à développer des solutions numériques qui répondent concrètement aux besoins des acteurs de la chaîne de valeur du cacao, le projet s'appuie sur l'approche mise en œuvre.par le programme Alliances pour l'action de l'ITC. Ce modèle agroalimentaire durable fonctionne de manière ascendante, transformant les systèmes alimentaires par le biais de partenariats éthiques et intelligents sur le plan climatique.

GhanaTech ITCShares
La cohorte du voyage comprend les équipes du programme Netherlands Trust Fund V de l'ITC (en faveur des secteurs de la technologie et de l'agriculture), les représentants de start-up technologiques et d'entreprises d'externalisation des processus commerciaux, ainsi que de la société d'achat de cacao. Isaac, l'auteur de cet article, apparaît en bas à droite.

Une mission prometteuse

Toute collaboration exige de se dégager du temps, ce qui implique souvent des sacrifices et des efforts pour que cela fonctionne. Au Ghana, ce n'est pas différent, peut-être même plus difficile avec les embouteillages !

Malgré ces défis initiaux, les équipes sont restées en contact autant que possible, s'invitant mutuellement à des événements et maintenant un canal de communication étroit entre toutes les parties prenantes, y compris celles basées à Genève.

Grâce à cette nouvelle collaboration intersectorielle, nous verrons l'essor des services numériques dans le secteur agricole du Ghana, avec, par exemple, des solutions de paiement mobile pour éviter de se déplacer jusqu'à la ville la plus proche pour ce type d'opération bancaire, ou un service de location de tracteurs que l'on peut réserver depuis le confort de son domicile.

Ces services devraient conduire à des rendements plus élevés et à une meilleure qualité de vie pour ceux qui les utilisent. Tous, nous avons hâte d'exploiter plus amplement cette opportunité, et de poursuivre ce travail d'équipe pour concrétiser notre rêve commun.

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Isaac Newton Acquah, Centre du commerce international
Trabajo en equipo, trabajo de ensueño
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La vinculación de la tecnología a la agricultura en un proyecto piloto del ITC da sus frutos. Una historia de Ghana.

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Un agricultor, un fundador de una empresa de tecnología financiera y un especialista en centros de atención telefónica entran en un bar... esto podría parecer el comienzo de un chiste cualquiera, pero en agosto de 2022, esto es exactamente lo que ocurrió en la región noroeste de Ghana.

Como parte del programa del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V del ITC, varias empresas tecnológicas emergentes de subcontratación de procesos comerciales  «entraron en un bar» para almorzar con productores de cacao durante una visita de campo de tres días de duración a un distrito del país.

El cacao de Ghana y de Côte d'Ivoire representa el 70 % de la materia prima mundial necesaria para la elaboración del chocolate. El ITC está explorando la posible implantación de innovaciones tecnológicas en una industria típicamente no tecnológica con el objetivo de impulsar el sector por medio de la adición de valor a la cadena de suministro del cacao. Para que esto ocurra es necesario tener una visión común, la aceptación por parte de los participantes y una comunicación frecuente y fluida entre los dos sectores.

Y esto es precisamente lo que hizo el ITC en este primer viaje. Dos equipos del ITC, el del sector tecnológico que yo dirijo y el de agronegocios, se alinearon y unieron a estos dos sectores, con un resultado beneficioso para las empresas a las que apoyamos.

El ITC apoya la implantación de servicios basados en la tecnología en la cadena de valor agrícola entre los que se incluyen los sistemas de pago (por ejemplo, Paybox Global) o plataformas de micromecenazgo en línea (por ejemplo, Grow For Me).  Estas soluciones apoyan a los distintos participantes en la cadena de valor agrícola, desde el agricultor hasta los diversos intermediarios, y refuerzan los servicios de valor añadido en todo el camino.

Cacao de Ghana
Cacao de Ghana
TechGhana ITCShares
Volviendo del viaje a las tres explotaciones de cacao, los Consejeros Delegados de las empresas de subcontratación de procesos comerciales, Hatua Technology y Eitsec Ghana, y el Consejero Delegado de TroTro Tractor, una empresa emergente de agrotecnología (en primer plano)

Sentar bases comunes

Durante este viaje de encuentro entre la agricultura y la tecnología, Larry Attipoe, Coordinador del Programa de Agronegocios Inclusivos de Alianzas para la Acción del ITC en Ghana, compartió los beneficios que la tecnología puede aportar a la agricultura, como el hecho de que los jóvenes agricultores controlen sus sistemas de riego desde sus smartphones. Yo, el coordinador nacional de tecnología del proyecto, por otra parte, tenía un sólido conocimiento de la agricultura gracias a mi familia y amigos y este conocimiento e intereses comunes facilitaron la alineación de las visiones para este nuevo proyecto.

Durante el viaje, los empresarios no sólo disfrutaron de tabletas de chocolate, sino que también descubrieron las diferentes etapas del proceso de fabricación del chocolate. Desde la visita a una explotación agrícola y la interacción con los agricultores y con la mayor asociación de agricultores de cacao (KKFU) hasta la visita a una fábrica de chocolate (Fairafric), los expertos recorrieron toda la cadena de valor del chocolate.

En cada etapa, todas las partes interesadas se sentaron y analizaron los retos, las oportunidades y los planes futuros. Los retos comunes eran la falta de datos y de centros de atención telefónica y la trazabilidad. Al escuchar las necesidades exactas de las distintas partes interesadas (los agricultores, los almacenes, la asociación y la fábrica), las empresas tecnológicas emergentes tuvieron la oportunidad de pensar en soluciones existentes o innovadoras.

Para ayudar a desarrollar soluciones digitales que realmente se ajusten a las necesidades de los actores de la cadena de valor del cacao, el proyecto aprovecha el enfoque de Alianzas para la Acción del ITC. Este modelo de agronegocios sostenibles funciona de abajo arriba, y transforma los sistemas alimentarios por medio de la creación de asociaciones éticas y respetuosas con el medio ambiente.

GhanaTech ITCShares
El grupo del viaje estaba formado por los equipos del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V (agro y tecnología) del ITC, los representantes de las empresas de subcontratación de procesos comerciales y la empresa de compra de cacao. Isaac, el autor de este artículo, está abajo a la derecha.

Una misión prometedora

Encontrar tiempo para colaborar y alcanzar el éxito a menudo implica sacrificio y desviarse del camino. En Ghana no es diferente, quizás incluso más difícil con los atascos.

A pesar de estos retos iniciales, los equipos se mantuvieron en contacto entre sí en la medida de lo posible, y se invitaron mutuamente a diversos eventos y mantuvieron un canal de comunicación estrecho entre todos, incluidos los equipos en Ginebra.

Gracias a esta nueva colaboración intersectorial, seremos testigos del auge de los servicios digitales como por ejemplo, las soluciones de pago por móvil, que ahorrarán a los agricultores los desplazamientos al banco más cercano de la ciudad, o el alquiler de tractores desde la comodidad del hogar.

Estos servicios deberían conducir a un aumento de los rendimientos y a una mejor calidad de vida para quienes los utilizan. Y esperamos seguir explotando esta oportunidad y colaborar en pos de este objetivo común.

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Isaac Newton Acquah, Centro de Comercio Internacional
Cambiando la industria tecnológica en África
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Forum de Comercio entrevistó a dos empresas emergentes tecnológicas africanas que asistieron al Mobile World Congress de Barcelona en febrero de 2023 gracias al apoyo del Centro de Comercio Internacional y la GSMA. El mayor evento mundial de telefonía móvil reunió a más de 88.500 operadores de telecomunicaciones, empresarios, corporaciones e instituciones públicas.


La feria fue una oportunidad para que las empresas emergentes se aseguraran oportunidades de negocio y presentaran la tecnología africana más allá de sus fronteras. La tecnología promueve la inclusión financiera y conecta a las personas con los servicios digitales. Este es el caso particular de África, donde una gran parte de la población no tiene acceso a los bancos tradicionales. 


Esto es lo que dijeron Emmanuel Emodek, Consejero Delegado de ChapChap, en Uganda, y Bright Chinyundu, fundador de Sparco, en Zambia.

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Interview Sparco

Sr. Chinyundu, usted se llevó los máximos honores en el Congreso al ganar una pitch battle para empresas de tecnofinanzas con su empresa Sparco. 

¿Qué ofrece su solución tecnológica a las pequeñas empresas?

Ofrecemos soluciones bancarias digitales a las pequeñas empresas africanas y les facilitamos el acceso a los mercados internacionales.  

Les proporcionamos formas de aceptar pagos digitales.  Los negocios a los que apoyamos incluyen tiendas de ropa, de arte africano, pastelerías, floristerías, etc.

Sr. Emodek, háblenos de ChapChap. 

Somos una empresa de tecnofinanzas que crea perfiles financieros para los pequeños comercios minoristas basados en los datos de los registros de las transacciones realizadas en nuestra app. Creamos perfiles financieros para las empresas del sector informal y las empoderamos para que puedan acceder a los préstamos de las instituciones financieras.

¿Cómo conectan a estas pequeñas empresas con las soluciones digitales?

Nos asociamos con las instituciones financieras, las empresas de telecomunicaciones o las empresas de tecnofinanzas y extendemos sus servicios a las pequeñas empresas. Además, muchas de estas pequeñas empresas atienden a personas con bajos ingresos que acuden a ellos para comprar alimentos u otros pequeños artículos para el hogar. Con ChapChap, los clientes que no tienen acceso a los servicios bancarios tradicionales pueden recargar sus carteras digitales o retirar dinero en efectivo, pagar los servicios públicos o las tasas escolares de sus hijos. Las oportunidades son enormes.

ChapChap

¿Han visto ya algún impacto? 

ChapChap ayuda a los propietarios de las pequeñas empresas a ganar dinero al proporcionar servicios digitales a sus clientes: por cada servicio vendido, el propietario obtiene una comisión. Hasta ahora, hemos pagado casi 2,2 millones de dólares de EE. UU. en comisiones a las empresas con las que trabajamos. Al analizar los datos de las transacciones realizadas a través de nuestra plataforma, podemos ayudar a las instituciones financieras a evaluar la solvencia de las empresas con las que trabajamos para concederles préstamos. Hasta la fecha, estas empresas han accedido a créditos por valor de más de 14 millones de dólares a través de nuestra plataforma.

ChapChap
Sparco

Sr. Chinyundu, ¿cuáles son los retos específicos a la hora de crear una empresa emergente tecnológica?

En primer lugar, la normativa para conseguir que el banco central apruebe las operaciones para el negocio. En segundo lugar, la búsqueda de talentos. Se necesitan personas dedicadas, y esto es difícil de encontrar.

El hecho de que no seamos una empresa emergente financiada también significa que es difícil retener al personal. Conseguimos jóvenes licenciados y los formamos, pero luego las grandes empresas se los llevan.

¿Qué les ayudó?

Nuestra resiliencia y el hecho de ser ingeniero informático. Cuando un desarrollador se va, puedo intervenir y seguir programando.

Sparco
ChapChap

¿Cuáles son sus planes para ChapChap, Sr. Emodek?

Tenemos previsto ampliar nuestra red móvil de agentes de dinero, principalmente por medio de la asociación con pequeñas empresas.

Además, tenemos la intención de expandirnos por África y colaborar con socios que ya realizan operaciones similares en otros países africanos. Creemos que esto nos permitirá superar los diversos obstáculos y complejidades reglamentarias que conlleva operar en el mercado africano.

 

¿Qué necesitaría para ello?

Talento técnico, software mejorado, financiación y asociaciones sólidas.

 

ChapChap
Sparco

 

Sr. Chinyundu, ¿cuál es su consejo para otras empresas emergentes tecnológicas?

Desarrolle productos que la gente quiera.

El dinero es una ventaja añadida, pero tenga en mente el objetivo de cambiar vidas y diseñar productos que la gente quiera. Así es como se consigue tracción.

Sparco y ChapChap están cambiando la industria tecnológica en África al resolver varios problemas sistémicos como la falta de acceso al scoring bancario, una gran población sin acceso a los bancos y una profunda brecha digital. 

Ambas empresas fueron seleccionadas para participar en la emblemática Pitch Battle para empresas de tecnofinanzas durante el Mobile World Congress, y compitieron con empresas emergentes austriacas y españolas. Al ganar el concurso, Sparco consiguió visibilidad y un puesto en la edición de 2024 y creó de redes de contacto con inversores. 

La participación de estas empresas emergentes en el Congreso ha sido posible gracias a los programas del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V (NTF V) (de julio de 2021 a junio de 2025) y de FastTrackTech SwitchOn del Centro de Comercio Internacional, que apoyan a las pequeñas empresas de los sectores de las tecnologías digitales, la conectividad y la agroindustria. 

Los proyectos contribuyen a transformar de una forma inclusiva y sostenible los sistemas alimentarios a través de soluciones digitales; a que los encargados de formular políticas creen las condiciones adecuadas para que las pequeñas empresas de los países en desarrollo se beneficien del comercio digital y el emprendimiento; y a impulsar la internacionalización de las empresas emergentes tecnológicas y las empresas de TI y de externalización de procesos empresariales. 

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Haifa Ben Salem y Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
Changer l'industrie technologique en Afrique
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec deux start-up technologiques africaines qui ont participé en février 2023 au salon Mobile World Congress de Barcelone grâce l'appui du Centre du commerce international et de l'association GSMA. Cet événement est le plus important au monde en matière de téléphonie mobile ; il a rassemblé plus de 88 500 opérateurs télécom, entrepreneurs, entreprises et institutions publiques.

 

Le salon a été l'occasion pour les jeunes entreprises de saisir des opportunités commerciales et de présenter la technologie africaine au-delà du continent. La technologie favorise l'inclusion financière et connecte les gens aux services numériques. C'est particulièrement le cas en Afrique, où une grande partie de la population n'a pas accès aux banques traditionnelles.

 

Emmanuel Emodek, Directeur général de ChapChap en Ouganda, et Bright Chinyundu, Fondateur de Sparco en Zambie, reviennent sur cette expérience mémorable.

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Interview Sparco

 

Bright, vous avez largement brillé à ce Congrès avec votre société Sparco en remportant le concours mondial de pitch ouvert aux entreprises de technologie financière.

Qu'est-ce que votre solution technologique apporte aux petites entreprises ?

Nous offrons des solutions bancaires numériques aux petites entreprises africaines et leur donnons accès aux marchés internationaux.

Nous leur fournissons les moyens d'accepter les paiements digitaux. La nature de ces entreprises est plutôt variée : il y a des boutiques de vêtements, des galeries d'art africain, des pâtisseries, des fleuristes, et d'autres encore.

Emmanuel, qu'est-ce que ChapChap ?

Nous sommes une fintech qui crée des profils financiers pour les petits commerces de détail grâce aux données collectées à partir des registres de transactions effectuées sur notre application. Nous créons ainsi des profils financiers pour des entreprises informelles, ce qui leur permet d'accéder à des prêts auprès d'institutions financières.

Comment connectez-vous ces petites entreprises aux solutions numériques ?

Nous établissons des partenariats avec des institutions financières, des entreprises télécom et des fintechs, et nous étendons la portée de leur offre de services par le biais des petites entreprises. Bon nombre de ces petites entreprises offrent déjà des services aux personnes à faible revenu qui viennent y acheter des produits d'épicerie ou d'autres petits articles ménagers. Avec ChapChap, les clients qui n'ont pas accès aux services bancaires traditionnels peuvent recharger leur portefeuille numérique ou retirer de l'argent, régler leurs factures aux services publics ou payer pour les frais de scolarité de leurs enfants. Les possibilités sont énormes.

ChapChap

Avez-vous déjà constaté un impact ?

ChapChap aide les propriétaires de petites entreprises à gagner de l'argent en fournissant des services digitaux à leurs clients, et pour chaque service vendu, le propriétaire perçoit un revenu sous la forme d'une commission. Jusqu'à présent, nous avons versé près de 2,2 millions de dollars de commissions aux entreprises avec lesquelles nous travaillons. En analysant les données transactionnelles générées par notre plateforme, nous pouvons aider les institutions financières à évaluer la solvabilité des entreprises et à leur accorder des prêts. À ce jour, les entreprises avec lesquelles nous travaillons ont obtenu plus de 14 millions de dollars de crédit grâce à notre plateforme.

ChapChap
Sparco

Bright, quels sont les défis spécifiques à la création d'une start-up technologique ?

La réglementation est le premier problème à résoudre, pour que la banque centrale approuve les opérations de l'entreprise. Ensuite, c'est la recherche de talents. Vous avez besoin de personnes dévouées, et ce n'est pas facile de les dénicher.

Le fait que nous ne soyons pas une start-up subventionnée se traduit aussi par la difficulté à retenir le personnel. Nous recrutons de jeunes diplômés, nous les formons, puis les grandes entreprises les séduisent et les débauchent.

Qu'est-ce qui vous a aidé ?

La résilience et le fait que je sois ingénieur en informatique. Je peux intervenir dans l'écriture des programmes en cas de départ d'un développeur.

Sparco
ChapChap

Quels sont vos projets pour ChapChap, Emmanuel ?

Nous prévoyons de développer notre réseau d'agents de monnaie mobile, principalement en établissant des partenariats avec des petites entreprises.

De plus, nous avons l'intention de nous étendre à toute l'Afrique en collaborant avec des partenaires qui mènent déjà des opérations similaires dans d'autres pays africains. Nous pensons que cela nous permettra de surmonter les divers obstacles réglementaires et les complexités qui découlent du fait d'opérer sur le marché africain.

De quoi auriez-vous besoin pour que cela se produise ?

Des talents techniques, des logiciels améliorés, des financements et des partenariats solides.

ChapChap
Sparco

 

Bright, quel est votre conseil aux autres start-up technologiques ?

Créez les produits que les gens réclament.

L'argent est un avantage supplémentaire, mais la bonne mentalité c'est de vouloir changer des vies et créer les produits que les gens veulent. C'est comme ça que vous mettez en route la mécanique.

Sparco et ChapChap sont en train de changer l'industrie technologique en Afrique en résolvant des problèmes systémiques tels que l'absence d'accès au crédit par manque d'évaluation de la solvabilité, la non intégration au système bancaire d'une large partie de la population, et une profonde fracture numérique.

Les deux entreprises ont été sélectionnées pour participer à la fameuse compétition Fintech Battle lors du Mobile World Congress, où elles ont affronté des start-up autrichiennes et espagnoles. C'est Sparco qui a remporté l'épreuve, ce qui s'est traduit par un gain considérable de visibilité, d'un accès à l'édition 2024, et d'une mise en réseau avec des investisseurs.

La participation de ces start-up au Congrès s'est faite grâce à deux initiatives du Centre du commerce international, les programmes Netherlands Trust Fund V (NTF V) et FastTrackTech-SwitchOn. Ces deux programmes ont pour objectif d'appuyer les petites entreprises dans les secteurs des technologies numériques, de la connectivité et de l'agroalimentaire.

À cet égard, les projets suivants sont menés : contribuer à la transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques ; aider les décideurs politiques à créer les conditions adéquates pour que les petites entreprises des pays en développement tirent parti du commerce numérique et de l'entrepreneuriat ; et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux.

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Haïfa Ben Salem et Evelyn Seltier, Centre du commerce international
L'avenir de l'horticulture
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L'horticulture est la branche de l'agriculture qui traite de l'art, de la science, de la technologie et du commerce de la culture des plantes. À quoi ressemble le secteur en Afrique ? Pour de nombreuses économies africaines, l'agriculture en est son épine dorsale. C'est pourquoi Holland Greentech s'est donnée pour mission d'investir durablement dans l'horticulture, afin d'améliorer la production et la sécurité alimentaires, et d'utiliser les ressources naturelles de manière plus efficiente.

 

Le Forum du commerce s'est entretenu avec Celestina Danso Arhin, Directrice nationale de la branche ghanéenne de Holland Greentech, et Deborah Anobil, Responsable du développement commercial, pour comprendre comment la technologie peut faire évoluer l'agriculture et créer des emplois durables pour les jeunes.

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Q : Parlez-nous du travail de Holland Greentech au Ghana.

Holland Greentech est une entreprise sociale qui vise à développer l'horticulture en Afrique. Elle est présente dans plus de 12 pays. Au Ghana, elle dispose de bureaux à Accra, à Kumasi, dans la région de la Volta, et maintenant dans la région occidentale du Ghana. L'entreprise fournit des services de formation et de conseil aux agriculteurs, ainsi que des intrants agricoles de haute qualité tirés du savoir-faire et de la technologie néerlandaises.

Nous sommes les distributeurs officiels de plusieurs marques, telles que Rijk Zwaan (semences), Rivulis irrigation, Robinson Agri (serres), AgroCares (analyse des sols), et spécialistes de la lutte intégrée contre les ravageurs de manière respectueuse de l'environnement, entre autres. En garantissant un accès local à ces intrants, nous aidons les agriculteurs à améliorer leurs rendements et leurs revenus. En outre, nous fournissons à chaque client des conseils agronomiques et des protocoles de culture.

Actuellement, nous travaillons avec l'ambassade des Pays-Bas pour améliorer l'emploi des jeunes à Kumasi et dans la région de la Volta. À ce jour, nous avons formé plus de 5 000 agriculteurs ghanéens aux meilleures pratiques agricoles.

Holland Greentech

Q : Pourquoi la jeunesse ?

Holland Greentech

Les jeunes se désintéressent de plus en plus de l'agriculture, souvent considérée comme une profession pour les pauvres. Nous essayons donc de convaincre les jeunes que l'agriculture peut être une profession à la fois lucrative et attrayante. Surtout, si vous intégrez la technologie, vous pouvez faire passer vos produits horticoles au niveau supérieur, et générer ainsi davantage de revenus et d'emplois au Ghana.

Par exemple, des semences ont été distribuées à des personnes désireuses de se lancer dans l’agriculture mais sans en avoir les moyens, grâce à l’aide d’un éminent militant de la jeunesse agricole. Un jeune agriculteur a ainsi reçu 100 semences pour se lancer. Grâce au recours à des technologies de base comme l'irrigation et le paillage, sa production a été hautement performante, ce qui lui a permis d’acheter 40 000 semences pour sa nouvelle saison, et démarrer une activité qui aide les jeunes de la région.

Q : Quels sont d'après vous les défis du secteur horticole ?

Il n'est pas facile de faire évoluer les méthodes traditionnelles agricoles, par exemple en convainquant les gens d'utiliser des systèmes d'irrigation au lieu de dépendre uniquement des pluies, ce qui est aujourd'hui indispensable vu les vagues de sécheresse et les précipitations extrêmes qui sont devenues récurrentes.

Nous travaillons étroitement avec les principaux agriculteurs dans les communautés. Nous leur offrons des démonstrations gratuites, sur place ou en ligne, afin de convaincre les agriculteurs et les jeunes des avantages que peut leur apporter la technologie.

Q : Vous avez initié un partenariat avec le Centre du commerce international. Pourquoi ?

Nous nous sommes rencontrés l'année dernière. L'ITC cherchait des moyens d'aborder l'ensemble de la chaîne de valeur.

Chez Holland Greentech, nous nous concentrons principalement sur le matériel technologique comme les serres afin d'aider le secteur agroalimentaire et les agriculteurs à gagner en efficience. Nous les formons aussi à l'utilisation des semences et des engrais en vue d'une production durable. De son côté, l'ITC relie nos agriculteurs et les autres acteurs de la chaîne de valeur aux fournisseurs de solutions numériques, pour apporter les plateformes et les technologies qui vont leur permettre d'écouler leurs produits.

Ces solutions numériques comprennent également l'accès au financement pour les agriculteurs, le paiement par argent mobile, des informations agricoles intelligentes sur le climat, des plateformes de commerce des produits de base, ainsi que des logiciels ERP.

Holland Greentech

Q : Quelle est la prochaine étape pour Holland Greentech au Ghana ?

Notre objectif est de faire de l'agriculture une entreprise attrayante et lucrative en introduisant des méthodes modernes et précises basées sur la numérisation et la mécanisation du secteur horticole.

De cette façon, les gens verront, je l'espère, que l'agriculture est un secteur prometteur, plein de jeunes entrepreneurs.

Le Centre du commerce international (ITC), dans le cadre de son projet Netherlands Trust Fund V, organise un voyage d'étude sur l'agrotechnologie à Kumasi en avril, en collaboration avec Holland Greentech, l'ambassade des Pays-Bas et EastWestSeed. L'ITC envoie des entreprises technologiques à la rencontre des entreprises horticoles agroalimentaires pour voir comment leurs solutions technologiques peuvent appuyer cette activité.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
Novedades en el sector de la horticultura
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La horticultura es la rama de la agricultura que se ocupa del arte, la ciencia, la tecnología y el negocio del cultivo de plantas. ¿Cuál es el estado del sector en África? La agricultura constituye la columna vertebral de muchas economías africanas. Por ello, la misión de Holland Greentech es invertir de forma sostenible en el sector de la horticultura para mejorar la producción de alimentos, la seguridad alimentaria y el uso más eficiente de los recursos naturales. 
 

Forum de Comercio charló con la Directora nacional para Ghana de Holland Greentech, Celestina Danso Arhin, y con la Directora de desarrollo empresarial, Deborah Anobil, para entender cómo la tecnología puede influir en la agricultura y crear puestos de trabajo duraderos para los jóvenes.

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Pregunta: ¿Podrían describirnos brevemente el trabajo de Holland Greentech en Ghana?

Holland Greentech es una empresa social que tiene como objetivo el desarrollo de la horticultura en toda África. Estamos presentes en más de 12 países, y en Ghana tenemos oficinas en Accra, Kumasi, la región del Volta y la región Occidental. Nuestra empresa ofrece servicios de formación y asesoramiento a los agricultores en combinación con productos y estructuras agrícolas de alta calidad basados en las habilidades y la tecnología de los Países Bajos.

Somos distribuidores oficiales de Rijk Zwaan (semillas), Rivulis (sistemas de riego), Robinson Agri (invernaderos), AgroCares (análisis de suelos) y ofrecemos varias soluciones de control integrado de plagas respetuosas con el medio ambiente, entre otros. Al poner a disposición de los agricultores estos productos y servicios, les inspiramos para que puedan mejorar sus rendimientos e ingresos. Además, proporcionamos a cada cliente asesoramiento en materia de agricultura y de protocolos de cultivo.

Actualmente, estamos colaborando con la Embajada de los Países Bajos en Ghana para mejorar el empleo juvenil en Kumasi y en la región del Volta. Hasta ahora, hemos formado a más de 5000 agricultores ghaneses en las mejores prácticas agrícolas.

 

Holland Greentech

Pregunta: ¿Por qué los jóvenes?

Holland Greentech

Cada vez más, los jóvenes están perdiendo el interés por la agricultura, ya que la sociedad considera que es una profesión para personas pobres. Es esta la razón por la que intentamos convencerles de que esta puede ser una profesión lucrativa y atractiva. Una vez que se incorpore la tecnología a la agricultura en Ghana, los productos hortícolas alcanzarán el siguiente nivel y generarán más dinero y empleo en el país.

Por ejemplo, un destacado activista juvenil de la agricultura nos ayudó a anunciar que proporcionaríamos semillas de forma gratuita a quienes quisieran iniciarse en la agricultura y no tuvieran los medios necesarios. Un joven agricultor recibió 100 semillas y, tras incorporar tecnologías básicas como el riego y el acolchado, pudo comprar 40.000 semillas y poner en marcha un negocio que ayuda a la juventud local.

 

Pregunta: ¿Qué retos ven en el negocio de la horticultura?

Cambiar las «viejas costumbres agrícolas» no es fácil, como por ejemplo, convencer a la gente de que utilice sistemas de irrigación en lugar de depender del riego de secano, lo que es ahora más necesario que nunca dadas las sequías o las lluvias extremas a las que nos enfrentamos.

También estamos colaborando con los agricultores líderes de las comunidades para presentar a los agricultores y a los jóvenes de forma gratuita, in situ y en línea, los beneficios que la tecnología puede traer a la agricultura.

Pregunta: Se acaban de asociar con el Centro de Comercio Internacional, ¿por qué?

Nos conocimos el año pasado. El ITC está buscando formas de abordar las cadenas de valor en su conjunto.

Mientras que en Holland Greentech nos centramos sobretodo en el hardware tecnológico, como los invernaderos, que ayudan a la agroindustria y a los agricultores a ser más eficientes, o en la formación sobre la utilización de las semillas o los fertilizantes para conseguir una producción sostenible; el ITC conecta a nuestros agricultores y a otras partes interesadas de la agroindustria a lo largo de la cadena de valor con proveedores de soluciones digitales que aportan plataformas y tecnología para vender sus productos.

Estas soluciones digitales también incluyen la financiación para los agricultores, los pagos digitales, la información sobre la agricultura respetuosa con el medio ambiente para los agricultores, las plataformas de comercio de productos básicos y proveedores de software ERP.

Holland Greentech

Pregunta: ¿Qué novedades le esperan a Holland Greentech en Ghana?

Nuestro objetivo es hacer de la agricultura un negocio atractivo y lucrativo por medio de la introducción de formas modernas y precisas de cultivo basadas en la digitalización y la mecanización de la horticultura.

 

Con ello, esperamos que la gente vea que la agricultura es un sector prometedor, lleno de jóvenes emprendedores.

El Centro de Comercio Internacional (ITC), en el marco de su proyecto del Fondo Fiduciario de los Países Bajos V, organiza en abril un viaje de campo sobre agrotecnología a Kumasi junto con Holland GreenTech, la Embajada de los Países Bajos y EastWestSeed. El ITC organiza encuentros entre empresas tecnológicas y agroindustrias hortícolas para ver cómo sus soluciones tecnológicas pueden apoyar a la agroindustria.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional

The global pandemic has hit small farmers with disruptions in health, food security, transport, finance and demand. It has also increased the cost of doing business. Smallholder farmers, already dealing with the effects of a climate and price crisis, are taking emergency measures for resilience. At...

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The global pandemic has hit small farmers with disruptions in health, food security, transport, finance and demand. It has also increased the cost of doing business. Smallholder farmers, already dealing with the effects of a climate and price crisis, are taking emergency measures for resilience. At...

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