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ITC, Google et ICC : Appui numérique aux MPME de l'ASEAN
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Le programme numérique d'aide à l'exportation DEEP pour les petites entreprises de l'ASEAN vise à renforcer les compétences numériques en matière d'exportation d'un millier d'entre elles.

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(Genève/Paris) Le Centre du commerce international (ITC), Google et la Chambre de commerce internationale (ICC) unissent leurs forces pour lancer le programme numérique d'aide à l'exportation (DEEP, Digital Export Enablement Programme) en faveur des petites entreprises de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) afin de leur donner les moyens de se développer à l'international grâce au commerce électronique.

Selon une récente étude menée par l'ICC et Google, les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) de l'ASEAN ne participent que de manière relativement faible au commerce régional par rapport à leur importance économique, et 60 % de ces entreprises ont tout intérêt à étendre leurs activités à de nouveaux marchés dans la région. Pour pouvoir tirer parti des opportunités régionales, plus de 75 % des MPME interrogées ont déclaré avoir besoin d'un appui sur mesure pour accroître leurs compétences et leurs capacités en matière de marketing numérique, ainsi que pour exploiter les outils et technologies numériques leur donnant accès aux informations de marché.

En réponse à ces besoins, le programme DEEP vise à renforcer les capacités numériques d'un millier de MPME réparties sur dix marchés de l'ASEAN, par le biais d'une série de formations en distanciel et en présentiel, d'un meilleur accès aux plateformes numériques et d'ateliers pratiques.

L'objectif est de guider les petites entreprises à travers un parcours entrepreneurial international, de l'identification et la comparaison des opportunités commerciales à la compréhension des conditions d'accès aux marchés. Elles auront aussi l'occasion d'explorer les options de financement du commerce et les conditions commerciales internationales régissant les contrats, d'affûter leurs compétences en marketing numérique et la croissance de leur activité par le biais des canaux du commerce électronique. Le programme est gratuit et les sessions de formation en présentiel seront dispensées dans les langues locales.

Les entreprises des pays de l'ASEAN intéressées par ce programme peuvent déposer leur candidature avant le 20 mars à minuit ici.

Les formateurs souhaitant participer au DEEP peuvent postuler ici, également avant le 20 mars à minuit.

Le secrétaire général de l'ICC, John W.H. Denton AO, explique : « Il s'agit d'un programme phare pour les centres d'entrepreneuriat de l'ICC en Asie-Pacifique, une ressource pratique qui permettra aux PME de passer au niveau supérieur. Il aidera les PME de la région de l'ASEAN à accroître leur présence dans le commerce régional et mondial grâce à l'utilisation d'outils numériques liés à l'exportation, mis à leur disposition par l'ICC CoE Jakarta, en partenariat avec Google et le Centre du commerce international (ITC). En lançant ce programme, nous aidons les propriétaires de PME, les familles et les communautés du Brunei, du Cambodge, de l'Indonésie, de la Malaisie, du Myanmar, des Philippines, de la République démocratique populaire lao, de Singapour, de la Thaïlande, du Timor oriental et du Viet Nam. »

Le vice-président des affaires gouvernementales et des politiques publiques de Google, Karan Bhatia, poursuit : « Les technologies numériques créent des opportunités pour les petites entreprises de commercer et d'atteindre les marchés internationaux d'une manière impossible à imaginer il y a une génération, mais ces opportunités ne sont pas toujours faciles à saisir. Google est enthousiaste à l'idée de collaborer avec l'ICC et l'ITC pour développer le programme de formation DEEP afin de contribuer à combler cette lacune au sein de l'ASEAN – et de permettre aux MPME de profiter pleinement de l'économie numérique en pleine croissance. »

La directrice exécutive de l'ITC, Pamela Coke-Hamilton, ajoute enfin : « Les petites entreprises d'Asie du Sud-Est ont besoin d'une formation ciblée pour identifier, comprendre et utiliser les outils numériques afin de se développer sur de nouveaux marchés dans la région – et cette collaboration avec Google et l'ICC est conçue à cet effet. La connectivité numérique est importante pour le développement, et il nous faut investir dans ce domaine si nous voulons réellement atteindre les objectifs de développement durable ».

Le programme sera mis en œuvre avec l'appui des centres mondiaux de l'entrepreneuriat de l'ICC en Asie du Sud-Est (pôle de Jakarta) et de l'Académie de l'ICC, ainsi que d'organisations partenaires d'appui aux entreprises et de ministères.

 

A propos du Centre du commerce international – Le Centre du commerce international est une agence conjointe de l'Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. L’ITC aide les petites et moyennes entreprises des économies en développement et en transition à devenir plus compétitives sur les marchés internationaux. Il contribue ainsi au développement économique durable dans le cadre du programme Aide pour le commerce, et celui des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour de plus amples informations sur l'ITC, visitez le site www.intracen.org.

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A propos de la Chambre de commerce internationale – La Chambre de commerce internationale (ICC) est le représentant institutionnel de plus de 45 millions d'entreprises dans plus de 130 pays. La mission principale de l'ICC est de s'assurer que le commerce profite à tous, de tout temps, et partout. Grâce à une combinaison unique de défense des intérêts, de solutions et d'élaboration de normes, l'ICC encourage le commerce international, la conduite responsable des affaires et une approche globale de la réglementation, tout en fournissant des services de règlement des différends relatifs aux marchés. L'ICC compte parmi ses membres de nombreuses entreprises de premier plan dans le monde, des PME, des associations professionnelles et des chambres de commerce locales.

Contacts médias

Susanna Pak
Responsable principale des communications stratégiques
Centre du commerce international
Courrriel : pak [at] intracen.org 
Tél. : +41 22 730 0651
Port. : +41 79 667 4660

Tom Eisenchteter
Responsable des communications mondiales
Chambre de commerce internationale
Courriel : tom.eisenchteter [at] iccwbo.org (tom[dot]eisenchteter[at]iccwbo[dot]org)
Tél. : +33 1 49 53 28 49 

 

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ITC Actualités
El ITC, Google y el ICC lanzan un programa de comercio digital para las pequeñas empresas de la ASEAN
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El Programa digital de capacitación para la exportación está destinado a las pequeñas empresas de los países de la ASEAN y tiene como objetivo reforzar las competencias digitales relevantes para la exportación de 1000 pequeñas empresas.

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(Ginebra/París) El Centro de Comercio Internacional (ITC) une sus fuerzas a las de Google y la Cámara de Comercio Internacional (CCI) para el lanzamiento del Programa digital de capacitación para la exportación (DEEP), que tiene el objetivo de que las pequeñas empresas de los países de la ASEAN puedan crecer a escala internacional a través del comercio electrónico.

Según un estudio reciente realizado por la CCI y Google, las microempresas y las pequeñas y medianas empresas (MIPYME) de la ASEAN tienen una participación relativamente baja en el comercio regional en comparación con su importancia económica, y el 60 % de ellas tienen un gran interés en ampliar sus actividades a nuevos mercados de la región. Más del 75 % de las MIPYME encuestadas indicaron que necesitaban recibir apoyo personalizado para poder aumentar sus habilidades y capacidades en materia de marketing digital y aprovechar las herramientas y tecnologías digitales para acceder a la información de mercado y así aprovecharse de las oportunidades regionales.

En respuesta a estas necesidades, el programa reforzará la capacidad digital de 1000 MIPYME de 10 mercados de la ASEAN a través de una serie de sesiones de formación virtuales y presenciales, así como un mejor acceso a las plataformas digitales y talleres prácticos.

El objetivo es llevar a las pequeñas empresas a través de un viaje empresarial transfronterizo, desde la identificación y comparación de oportunidades comerciales hasta el conocimiento de las condiciones de acceso a los mercados, la exploración de las opciones de financiación comercial y las condiciones comerciales internacionales que rigen los contratos, el perfeccionamiento de sus habilidades en materia de marketing digital y el crecimiento de su negocio a través de los canales de comercio electrónico. El programa es gratuito y las sesiones de formación presenciales se impartirán en los diferentes idiomas locales.

Las empresas de los países de la ASEAN interesadas en participar en el programa DEEP pueden presentar su solicitud antes de la medianoche del 26 de febrero aquí.

Los formadores interesados en participar en el programa DEEP pueden solicitarlo aquí antes de la medianoche del 26 de febrero.

El Secretario General de la CCI, John W.H. Denton AO afirmó que «se trata de un programa histórico para los Centros de emprendimiento de la CCI en la región Asia-Pacífico y un recurso práctico que llevará a las PYME al siguiente nivel». El programa ayudará a que las PYME de la región de la ASEAN aumenten su presencia en el comercio regional y mundial a través del uso de herramientas relacionadas con la exportación digital puestas a su disposición por el Centro de emprendimiento de la CCI de Yakarta, en colaboración con Google y el Centro de Comercio Internacional. Con el lanzamiento de este programa, estamos ayudando a los propietarios de PYME, a las familias y a las comunidades de Brunei Darussalam, Camboya, Timor-Leste Indonesia, República Democrática Popular Lao, Malasia, Myanmar, Filipinas, Singapur, Tailandia y Viet Nam».

Karan Bhatia, Vicepresidente de Asuntos gubernamentales y políticas públicas de Google, declaró: «Las tecnologías digitales están creando oportunidades para que las pequeñas empresas comercien y lleguen a los mercados internacionales, algo que era imposible hace una generación, pero no siempre es fácil aprovechar esas oportunidades. Google está entusiasmado con la colaboración con la CCI y el ITC en el desarrollo del plan de estudios de formación del programa DEEP y ayudar así a abordar esta brecha en la ASEAN y facilitar que las MIPYME se beneficien plenamente de la creciente economía digital».

La Directora Ejecutiva del ITC, Pamela Coke-Hamilton, declaró: «Las pequeñas empresas del sudeste asiático necesitan formación específica para identificar, comprender y utilizar las herramientas digitales para poder expandirse a nuevos mercados en la región, y esta colaboración con Google y la CCI está diseñada con ese fin. La conectividad digital es importante para el desarrollo, y tenemos que invertir en ella si nos tomamos en serio la consecución de los Objetivos de Desarrollo Sostenible».

El programa se pondrá en marcha con el apoyo de los Centros mundiales de emprendimiento de la CCI en el sudeste asiático (organizado desde Yakarta) y la Academia de la CCI, así como de otras organizaciones de apoyo empresarial y ministerios gubernamentales asociados.

 

Sobre el Centro de Comercio Internacional- El Centro de Comercio Internacional es la agencia conjunta de la Organización Mundial del Comercio y las Naciones Unidas. El ITC apoya a las pequeñas y medianas empresas radicadas en las economías en desarrollo y en transición para que sean más competitivas en los mercados mundiales, con lo que contribuye al desarrollo económico sostenible en el marco del programa de Ayuda para el Comercio y de los Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas.

Para obtener más información, visite www.intracen.org.

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Acerca de la Cámara de Comercio Internacional - La Cámara de Comercio Internacional (CCI) es la representante institucional de más de 45 millones de empresas en más de 130 países. La misión principal de la CCI es hacer que los negocios funcionen para todos, todos los días, y en todas partes. A través de una combinación única de promoción, soluciones y establecimiento de normas, la CCI promueve el comercio internacional, la conducta empresarial responsable y un enfoque mundial sobre la regulación, además de proporcionar servicios de resolución de conflictos líderes en el mercado. Entre nuestros miembros se encuentran muchas de las principales empresas del mundo, PYME, asociaciones empresariales y cámaras de comercio locales.

 

Contactos para los medios de comunicación

Susanna Pak
Oficial superior de comunicación estratégica
Centro de Comercio Internacional
Correo electrónico: pak [at] intracen.org 
Teléfono: +41 22 730 0651
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Tom Eisenchteter 

Responsable mundial de comunicación
Cámara de Comercio Internacional
Correo electrónico: tom.eisenchteter [at] iccwbo.org
Teléfono: +33 1 49 53 28 49 

 

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Noticias del ITC
Les entreprises africaines apprennent à exploiter la ZLECAf
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La Zone de libre-échange continentale africaine offre un meilleur accès aux marchés régionaux. De nouveaux ateliers de l'ITC expliquent aux entreprises africaines comment elles peuvent y accéder.

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Les entreprises africaines qui cherchent à exporter au sein de la nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) se posent probablement de nombreuses questions. Une nouvelle série d'ateliers organisés dans cinq pays entre septembre et décembre 2022 a permis d’expliquer la manière dont elles peuvent naviguer dans le nouvel environnement commercial et identifier les marchés du continent les plus pertinents.

Organisés par l'Académie du commerce pour les PME, la section de l'ITC chargée des solutions d'apprentissage, ces ateliers ont été élaborés en partenariat avec Afreximbank et mis en œuvre avec des partenaires locaux, à savoir :

  • Le Département du commerce, de l'industrie et de la concurrence (DTIC, Afrique du Sud) ;
  • L'Agence du réseau commercial du Kenya (KenTrade) ;
  • L'Association marocaine des Exportateurs (ASMEX, Maroc) ;
  • Le Centre tunisien de promotion des exportations (CEPEX, Tunisie) ; et
  • Le Centre égyptien de formation au commerce extérieur (FTTC, Égypte).


Les sessions ont été conçues pour être interactives et fournir aux participants des connaissances pratiques, notamment :

  • Identifier les opportunités de marché en Afrique ;
  • Se préparer pour être prêt à exporter ;
  • Comprendre les documents requis pour exporter et la manière de les utiliser ;
  • Sélectionner un ou plusieurs marchés africains présentant des opportunités viables pour ses produits ;
  • Choisir entre différentes options pour pénétrer le ou les marchés sélectionnés ; et
  • Identifier les différentes options de financement du commerce disponibles pour l'entreprise.

En outre, les ateliers ont été élaborés en utilisant le nouveau concept d'atelier technologiquement amélioré de l'Académie du commerce pour les PME : la méthodologie d'atelier numérique. De fait, les ateliers comprennent à présent des présentations digitales interactives, des vidéos, des exercices, des guides pour les formateurs, des cahiers d'exercices pour les apprenants, ainsi que des documents en ligne pour faciliter l'organisation et le déroulement des ateliers sur le plan administratif.

Dans le cadre du programme de formation intitulé « Exporter au sein de la ZLECAf », chacun de ces ateliers doit comprendre un module de formation des formateurs. Ainsi, un total de 102 formateurs locaux ont appris à mener eux-mêmes ces sessions en utilisant la méthodologie d'atelier numérique. Non seulement les partenaires locaux ont ainsi pu pleinement s'approprier le contenu de la formation, mais cette stratégie a également permis d'étendre les sessions de formation au-delà des cinq villes initialement sélectionnées, à savoir Johannesburg, Nairobi, Casablanca, Le Caire et Tunis.

Chaque atelier s'est déroulé sur quatre jours. Au cours des deux premiers jours, les nouveaux formateurs se sont familiarisés avec la méthodologie de l'atelier numérique, ainsi qu'avec la façon d'animer et de planifier leur session. À cette fin, ils avaient accès aux ressources disponibles sur la plateforme de formation en ligne Exporter au sein de la ZLECAf (à ce jour, en version anglaise uniquement). Au cours des deux jours suivants, les formateurs ont mis en pratique leurs nouvelles connaissances en animant de véritables sessions, pour le bénéfice de participants invités, pour la plupart des petites et moyennes entreprises (PME) locales. Ainsi, quelque 142 PME ont d'emblée pu être formées.

Les ateliers ont été dirigés et supervisés par les maîtres formateurs et experts techniques Guillaume Lamothe, Ilyas Choubaili, Rania Habib et Dorothy Tuma, avec l'appui de la coordinatrice du programme de formation Dorina Dobre.

« Le but de l'atelier était, d'une part, de former un premier lot de PME, et d'autre part, d'équiper les futurs formateurs des moyens adéquats de dispenser le contenu », a déclaré Mme Dobre. « La présence de l''ITC se poursuivra pour faciliter l'accès des participants à la formation en ligne et pour aider les formateurs à renforcer leur capacité d'animation. »

À propos du programme de formation Exporter au sein de la ZLECAf

Le programme de formation Exporter au sein de la ZLECAf est le résultat d'un partenariat entre l'ITC et Afreximbank. Il combine des éléments en ligne et hors ligne pour enseigner aux exportateurs africains actuels et potentiels les principes fondamentaux du commerce intra-africain. Il les accompagne également dans l'exploration des opportunités générées par la ZLECAf.

À propos de l'Académie du commerce pour les PME de l'ITC

L'Académie du commerce pour les PME est la section qui rassemble les solutions de formation de l'ITC. Cette plateforme publique d'apprentissage, unique en son genre, propose plus de 100 cours en ligne gratuits sur une grande variété de sujets liés au commerce. Disponible à la fois en français, en anglais, en espagnol et en arabe, elle compte plus de 100 000 inscriptions par an, provenant de plus de 190 pays. En outre, elle fournit une variété de solutions d'apprentissage clés en main en appui aux projets d'assistance technique liés au commerce de l'ITC. L'éventail de ces solutions s'étend des produits entièrement en ligne, tels que les cours d'apprentissage en ligne, les espaces d'apprentissage virtuels et les ateliers virtuels, jusqu'aux formations individuelles grâce aux outils technologiques, telles que les ateliers numériques et à support numérique.

À propos de One Trade Africa

L'objectif du programme One Trade Africa est d'autonomiser les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), les femmes et les jeunes entrepreneurs africains, d'améliorer leurs opérations, et de leur permettre d'accéder aux nouvelles opportunités commerciales transformatrices amenées par l'instauration de la ZLECAf. À cette fin, le programme adopte un modèle de prestation à trois volets, pour aider les MPME africaines à être compétitives, à se relier et à évoluer, et ce selon trois niveaux, de l'entreprise, de l'écosystème commercial et des politiques. L'ITC offre aux MPME africaines des formations, des conseils et un accompagnement afin de renforcer leurs capacités, de les aider à pénétrer de nouveaux marchés plus lucratifs, ce qui ultimement permettra de créer des emplois.

Pendant deux jours, le matériel scientifique fourni pour comprendre le processus d'exportation dans le cadre de l'Accord de libre-échange continental africain était très important, et les éminents professeurs choisis pour éclairer les informations y afférentes constituent un bon choix. En effet, j'ai beaucoup profité des nombreux détails des opérations d'exportation, en plus des riches discussions de la plupart des participants.
Pendant deux jours, le matériel scientifique fourni pour comprendre le processus d'exportation dans le cadre de l'Accord de libre-échange continental africain était très important, et les éminents professeurs choisis pour éclairer les informations y afférentes constituent un bon choix. En effet, j'ai beaucoup profité des nombreux détails des opérations d'exportation, en plus des riches discussions de la plupart des participants.
Hossam Mostafa
Ultrakem
Égypte
Égypte
Tout le matériel était excellent, en particulier les interventions de certains collègues qui ont parlé des problèmes qu'ils ont rencontrés lors de leurs précédentes expériences d'exportation.
Tout le matériel était excellent, en particulier les interventions de certains collègues qui ont parlé des problèmes qu'ils ont rencontrés lors de leurs précédentes expériences d'exportation.
Chokri Selmi
Société d'élevage
Tunisie
Tunisie
Le contenu fourni répond à la plupart des questions que les PME se posent concernant les opportunités offertes par la ZLECAf et la manière de surmonter les défis auxquels elles sont confrontées.
Le contenu fourni répond à la plupart des questions que les PME se posent concernant les opportunités offertes par la ZLECAf et la manière de surmonter les défis auxquels elles sont confrontées.
Chepkirui Rose
Département d'État pour le développement du commerce et des entreprises
Kenya
Kenya
Les animateurs ont très bien dirigé les ateliers, avec une grande maîtrise techniques, grâce à la qualité des exercices de réflexion, des discussions sur les études de cas et des cahiers d'exercices, qui ont grandement aidé à saisir et à comprendre les sujets.
Les animateurs ont très bien dirigé les ateliers, avec une grande maîtrise techniques, grâce à la qualité des exercices de réflexion, des discussions sur les études de cas et des cahiers d'exercices, qui ont grandement aidé à saisir et à comprendre les sujets.
Karim el Haoud
Programme suisse de promotion des importations (SIPPO)
Maroc
Maroc
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ITC Actualités
MuArt sur les murs
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Gagner sa vie dans les industries créatives est un sacré défi. C'est d'autant plus vrai dans les pays en développement, où les beaux-arts ne sont pas vraiment valorisés et reconnus comme une profession stable et génératrice de revenus. C'est ce que Musa Sarr espère changer en Gambie.

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Musa Sarr est jeune et ambitieux, et il sait ce qu'il veut : devenir un artiste renommé !

Ce Gambien de 21 ans a su faire bon usage de ses talents dès son plus jeune âge. Au cours de ses premières années d'école, il a obtenu quelques petits emplois en réalisant des dessins au crayon. Ces derniers temps, il a gagné des sommes plus importantes grâce à une peinture murale et des peintures abstraites pour des aimants de réfrigérateur.

Toutefois, malgré tout son talent, il n'a jamais pensé pouvoir faire de l'art un métier sérieux.

En Gambie, un pays parmi les moins avancés, la scène artistique est difficile : il n'y a pas d'écoles d'art, peu de galeries d'exposition et seule une institution nationale pour les arts et la culture a vu le jour. Une plateforme reconnue où les artistes pourraient exposer et commercialiser leurs œuvres fait cruellement défaut.

C'est pourquoi Musa a décidé de suivre une formation de charpentier et de soudeur. Mais il s'est très vite rendu compte que cela ne lui plaisait pas assez pour en faire son métier.

L'art est ma passion. Quand je peins, je me sens vivant.
Do not show

L'art : une profession d'avenir ?

Dans la famille de Musa, les beaux-arts sont omniprésents : de ses grands-parents à ses oncles, tous sont des artistes. Ce sont eux qui ont enseigné à Musa ses premières techniques de peinture.

« Mon père m'a dit un jour : 'Musa, tu as du talent. Je pense que tu pourrais en tirer des revenus ! Il m'a alors acheté du matériel, et j'ai pu commencer à peindre sur des toiles et à présenter mes œuvres sur le marché de l'artisanat. »

Avec la pandémie de COVID-19 qui paralyse le tourisme gambien, impactant des milliers de personnes dans les industries créatives, mener une carrière d'artiste semblait hors de question, même pour un jeune talentueux comme Musa.

Cependant, le fait d'avoir le soutien de sa famille a permis au jeune artiste de surmonter les obstacles auxquels tant de jeunes sont confrontés lorsqu'ils se lancent dans ce type de parcours professionnel.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Bien que Musa ait décidé de se concentrer uniquement sur ses œuvres d'art, sa formation en menuiserie et en soudure lui a tout de même servi – il intègre dans certaines de ses œuvres différents matériaux tels que le bois et le métal.

En raison de sa nature perfectionniste, il persiste à travailler constamment et uniquement sur des portraits, des peintures murales et des lettrages de graffitis. Mais l'argent est rare.

« Une fois que vous annoncez le prix, il n'y a plus personne. »

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14 December 2022
Musa Sarr Gambie

Une opportunité inattendue apporte visibilité – et inspiration !

La chance de Musa a tourné lorsqu'un membre du Centre du commerce international a repéré son travail sur le marché de l'artisanat. Dans le cadre du programme d'autonomisation des jeunes de l'organisation, un projet visait à remettre à neuf tous les centres de jeunes du pays. Musa a été engagé pour peindre les murs du centre de jeunes de Janjangbureh.

Ce travail lui a valu une attention nationale et a finalement aidé Musa à être davantage sollicité pour des contrats. Le réseau social Instagram a également joué un rôle essentiel dans sa visibilité accrue. Il y apparaît sous son nouveau pseudonyme, MuArt.

Cette belle histoire ne s'arrête pas là : son succès l'a amené à former d'autres jeunes artistes, qu'il encourage à se développer en sortant de leur zone de confort.

Musa Sarr Gambia

« Je me sens tellement fier de pouvoir inspirer les jeunes qui m'entourent. J'ai cinq apprentis et j'essaie de les aider à trouver leur voie. Certains d'entre eux pensent que ce que je fais est difficile. J'essaie de leur donner le courage de développer leurs compétences et leur confiance en eux. »

Pour Musa, le secret de la réussite tient à l'attitude : si vous avez du talent, que vous restez concentré, que vous travaillez dur, alors vous ne pouvez que vous améliorer, jour après jour.

« Le marché est encore difficile en Gambie. Mais je crois qu'une fois que j'aurai un studio et une galerie avec mon nom dessus, je pourrai réussir. »

 

Musa Sarr a fait partie du projet d'autonomisation des jeunes mené par le Centre du commerce international (2017-2022). Ce projet vise à appuyer l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes dans le pays, afin de s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière. Il est financé par l'Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique.

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Evelyn Seltier, Centre du commerce international
MuArt por las calles
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Obtener beneficios en el sector de las industrias creativas supone todo un reto. Más aún en los países en desarrollo, donde las bellas artes aún no se valoran lo suficiente como una profesión estable y generadora de ingresos. Musa Sarr, de Gambia, espera revertir esa situación.

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Musa Sarr es joven, ambicioso y sabe lo que quiere: convertirse en un artista de éxito.

Este joven gambiano, de 21 años, muestra talento desde muy joven. En sus primeros años en la escuela, consiguió algunos pequeños trabajos haciendo dibujos a lápiz, y en los últimos cursos ganó una suma más considerable con un mural y con pinturas abstractas para imanes de nevera.

A pesar de su talento, nunca pensó que podría dedicarse al arte de manera profesional.

En Gambia, un país menos adelantado, el panorama artístico es difícil: no existen escuelas de arte, hay pocas galerías y sólo una institución nacional para las artes y la cultura. Además, los artistas no disponen de una plataforma reconocida donde poder exponer y comercializar los productos.

Por eso Musa decidió formarse como carpintero y soldador. Pero muy pronto se dio cuenta de que no le gustaba lo suficiente como para convertirlo en su profesión.

El arte es mi pasión. Me siento vivo cuando pinto.
Do not show

El arte: ¿una profesión con futuro?

El arte es algo familiar para Musa: desde sus abuelos hasta sus tíos, todos son artistas y enseñaron a Musa sus primeras técnicas de pintura.

«Mi padre me dijo: “Musa, tienes talento. ¡Creo que puedes ganar dinero con ello!” Y me compró materiales, así que empecé a pintar sobre lienzo y a llevar mis obras al mercado de artesanía».

Con la pandemia de COVID-19, que paralizó el turismo gambiano y afectó a miles de personas en las industrias creativas, desarrollarse profesionalmente en el mundo del arte parecía una tarea imposible, incluso para jóvenes con talento como Musa.

Sin embargo, el joven artista contaba con el apoyo de su familia y que le permitió superar los obstáculos a los que otros tantos jóvenes se enfrentan cuando emprenden su camino profesional.

Musa Sarr Gambia
Musa Sarr Gambia

Aunque finalmente Musa decidió centrarse únicamente en sus obras de arte, su formación en carpintería y soldadura le sirvió de mucho. Es por ello por lo que integra a veces diferentes materiales como la madera y el metal en sus obras.

Musa es un perfeccionista y trabaja constantemente en retratos, murales y grafitis, pero las ganancias son escasas.

«Cuando dices cuánto vale la obra, nadie quiere comprarla».

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14 December 2022
Musa Sarr Gambia

Una oportunidad inesperada le da visibilidad y le inspira

La suerte de Musa cambió cuando un miembro del Centro de Comercio Internacional vio su trabajo en el mercado de artesanía. En el marco del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (YEP) de la organización, Musa fue contratado para pintar el Centro Juvenil de Janjangbureh como parte de la misión del proyecto de renovar todos los centros juveniles del país.

El trabajo atrajo la atención nacional y, en última instancia, ayudó a Musa a recibir más contratos. Instagram también desempeñó un papel fundamental en el aumento de su visibilidad como «MuArt», su nombre artístico.

Y eso no es todo: su éxito le llevó a formar a otros jóvenes artistas y a animarles a salir de su zona de confort para seguir creciendo.

Musa Sarr Gambia

«Me siento muy orgulloso de poder inspirar a otros jóvenes que me rodean. Tengo cinco aprendices e intento ayudarles a encontrar su propio camino. Algunos piensan que lo que hago es duro. Yo lo que intento es infundirles valor para que desarrollen sus habilidades y la confianza en sí mismos».

Para Musa, la actitud es el secreto del éxito: una persona que tenga talento, mantenga la concentración y trabaje duro mejorará cada día.

«Sigue siendo un mercado difícil en Gambia. Pero creo que, cuando tenga un estudio y una galería con mi nombre, lo conseguiré».

Musa Sarr formó parte del Proyecto de empoderamiento de los jóvenes (2017-2022) del Centro de Comercio Internacional, que apoya el empleo y el emprendimiento de los jóvenes en el país para abordar las causas profundas de la migración irregular. El proyecto está financiado por la Unión Europea en el marco del Fondo Fiduciario de Emergencia de la UE para África.

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Evelyn Seltier, Centro de Comercio Internacional
Améliorer ses revenus grâce aux compétences numériques
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De jeunes Tanzaniens sont désormais parés pour assurer des prestations technologiques en tant que travailleur indépendant, grâce à un programme de formation qui vise à toucher des milliers de personnes.

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La République-Unie de Tanzanie compte une importante population de jeunes diplômés mais ne dispose que d'un petit bassin d'emplois formels, une situation qui conduit à des chiffres du chômage élevés et des pressions économiques et sociales considérables sur le pays.

Pour aider à atténuer ces pressions, l'ITC a initié en Tanzanie, en partenariat avec la firme Ennovate Ventures, un programme intitulé « Digify Tech » pour renforcer l'éventail de compétences de ces diplômés et accroître leur potentiel de revenus.

Dans le cadre du projet FastTrackTech, appuyé par l'initiative Switch ON, l'ITC et le pôle Ennovate ont bouclé en septembre 2022 la quatrième session du programme Digify Tech : 150 jeunes tanzaniens ont à présent les compétences nécessaires pour offrir des prestations technologiques en tant que travailleur indépendant et réussir dans un monde de plus en plus numérique.

Les trois mois d'activités, mêlant séances de formation et d'accompagnement, ont porté sur le marketing numérique, la rédaction de contenu, le système de gestion de contenu Wordpress et le développement de logiciels UI/UX.

« Il y a un besoin croissant de talents numériques, c'est pourquoi nous formons de jeunes travailleurs indépendants et les mettons en relation avec des demandes de prestation », explique Francis Omorojie, Fondateur et Directeur d'Ennovate Ventures, qui gère le programme en partenariat avec l'ITC depuis trois ans.

« Nous avons invité nos anciens élèves à s'exprimer à l'occasion de la sortie de cette dernière cohorte, et nous avons été ravis d'entendre qu'ils rentabilisaient leurs compétences. C'est exactement ce qui me motive : tirer partie des compétences numériques pour résoudre le problème du chômage. »

De fait, le jeune homme a précisément fondé Ennovate Ventures pour appuyer les entreprises technologiques émergentes.

Siti Haider Twahir, qui finance ses études de médecine en effectuant de la saisie de données, explique que la formation lui a permis d'acquérir d'importantes connaissances en matière d'interface utilisateur/UX, de conception de produits et de marketing.

Elle poursuit : « Ces compétences sont absolument essentielles dans un monde numérisé, y compris dans les hôpitaux. Elles viennent en complément des compétences médicales et seront importantes lorsque je serai médecin ; grâce à elles, je pourrai faire avancer ma carrière encore plus loin ».

Ainsi, la formation a ouvert la porte à de nouvelles perspectives pour la jeune femme, qui explique encore :

Woman receives certificate
After the training, Siti Twahir (left) receives her certificate from ITC's John Ndabarasa, of the NTF V programme in Uganda.
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« Nous avons rencontré des petites entreprises, qui cherchaient à faire progresser leurs activités en ligne. C'était utile, je leur ai parlé de la façon dont je pourrais faire cela. Peut-être que je pourrais lancer ma propre entreprise de services hospitaliers, ou une entreprise pharmaceutique ».

« La technologie devient dominante, et si quelqu'un ne sait pas comment intégrer le monde numérique, il sera laissé derrière », conclut-elle.

Offrir la formation en ligne

Au cours des deux dernières années, l'ITC et Ennovate ont formé 1 250 entrepreneurs, et ont permis à 370 d'entre eux de se voir confier des prestations. Avec l'appui de ses partenaires, M. Omorojie cherche maintenant à numériser entièrement le contenu des cours pour passer à l'échelle supérieure, et permettre à toute personne hors de la Tanzanie de bénéficier également de la formation.

« L'année prochaine, nous visons le nombre de 5 000 jeunes formés ; d'ici à cinq ans, nous voulons en atteindre 500 000. »

M. Omorojie poursuit : « C'est un objectif ambitieux, mais si nous formons des gens, qu'ils créent des start-up et embauchent plus de personnes, nous pensons que ce programme pourrais créer directement et indirectement un demi-million d'emplois ».

Le programme vise en particulier les 18-35 ans, et de fait, a surtout attiré des participants entre 22 et 27 ans.

« Il y a beaucoup plus de demande pour ce type de formation que ce que nous avions prévu », indique-t-il. « Cela montre que davantage de personnes sont prêtes à développer ces compétences et à faire carrière dans le secteur technologique. » À cet égard, il souhaite collaborer avec deux universités locales pour sensibiliser les gens à ces programmes.

Hakim Abdallah, qui travaille à domicile sur son ordinateur portable sous statut de travailleur indépendant, explique qu'il travaillait déjà dans le domaine de la conception graphique avant la formation, mais que celle-ci lui a apporté les connaissances nécessaires pour travailler plus efficacement pour ses clients.

« J'étais impatient d'apprendre tout cela. La meilleure chose à propos de la formation ? C'est qu'elle était gratuite, car la plupart des formations ici sont payantes, ce qui les met hors de portée pour beaucoup. »

Il ajoute encore : « J'ai beaucoup appris, surtout sur les outils pour gérer au mieux les comptes sur les réseaux sociaux, effectuer les analyses de trafic et diffuser des publicités sur différentes plateformes ».

La formation a déjà porté ses fruits. M. Abdallah utilise les connaissances acquises en matière de marketing sur les réseaux sociaux pour conseiller une chaîne alimentaire locale sur l'efficacité de sa marque. Il conclut, ravi :« J'ai décroché le contrat ! ».

 

À propos du projet

Le projet #FastTrackTech du Centre du commerce international exploite le pouvoir de transformation amené par l'économie numérique pour générer des emplois et contribuer à la croissance économique et à la productivité. Le projet est appuyé par l'initiative Switch ON. Cette initiative récente de l'ITC se concentre sur la connectivité numérique, donne la priorité aux investissements dans le secteur, et appelle les décideurs politiques à créer les conditions propices pour que les petites entreprises des pays en développement puissent profiter du commerce et de l'entrepreneuriat numériques. Switch ON se concentre également sur la fourniture de réseaux abordables et le déblocage de l'accès par l'éducation et la culture numérique.

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ITC Actualités
Investir en Afrique pour une mode 100 % africaine
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec Hugues Didier, cofondateur de la marque de mode éthique et durable Panafrica. Des imprimés et tissus envoûtants d'Afrique de l'Ouest, une entreprise sociale créée malgré les nombreux défis, et une chaîne d'approvisionnement oubliée à laquelle donner du sens : cet article vous propose de découvrir l'énorme potentiel du continent africain.

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Qu'est-ce qui a inspiré la création de Panafrica ?

Au sortir de l'université, mon premier emploi m'a amené en Afrique de l'Ouest. J'ai passé trois ans au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Congo-Brazzaville à travailler pour une société qui finance des petites entreprises et des entrepreneurs. L'expérience a été incroyable, tant sur le plan personnel que professionnel.

Vulfran, mon ami de l'université, et moi avons toujours su qu'un jour nous allions monter une entreprise. Tous les deux inspirés par les tissus et les imprimés que j'avais découvert en Afrique de l'Ouest, nous avons compris que le moment était venu. Nous avons quitté nos emplois et sauté directement dans le monde des affaires. Nous voulions donner du sens, à la fois aux produits que nous allions proposer et à notre travail. L'Afrique déborde de créativité – nous sentions qu'il était temps de donner aux matériaux et aux produits finis africains toute leur place dans le monde.

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Founders of Panafrica: Vulfran de Richoufftz and Hugues Didier (on the right)
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L'idée que nous cherchons à incarner est « tout africain ». Tout est produit en Afrique. Les matériaux sont pratiquement tous 100 % africains. Nous voulons aussi défendre l'égalité sociale, la production éthique et lente, et les processus durables.
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Vous vous êtes lancés en 2015. Quels défis avez-vous dû surmonter depuis ?

Tout d'abord, il était essentiel que nos matériaux proviennent d'Afrique. Nous ne voulions pas acheter de faux imprimés en cire fabriqués en Chine ou en Inde. En nous assurant de notre approvisionnement africain, nous avons beaucoup appris sur le secteur du textile en Afrique.

D'emblée nous avons réalisé que la plupart des imprimeries de tissu mettaient la clé sous la porte, à cause de la concurrence des tissus fabriqués en Asie, importés et vendus sur le marché local à des prix plus bas. Nous nous approvisionnons désormais auprès du principal producteur d'impressions en cire de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

Nous apprécions également le savoir-faire spécifique de la fabrication africaine. On ne le trouve pas ailleurs. Pour les chaussures, nous avons trouvé notre bonheur avec un fabricant marocain. Mais avant de le dénicher, il nous a fallu visiter plus d'une vingtaine d'usines. Ces visites nous ont donné un aperçu de la réalité du travail en usine. Nous ne voulions pas faire affaires avec une entreprise qui traite ses employés de manière injuste ou contraire à l'éthique.

Aujourd'hui, nous sommes confrontés au défi de l'approvisionnement en intrants africains. Nous avons récemment lancé notre ligne de vêtements produits au Ghana. Mais vous ne pouvez pas y trouver de fil ou de fibres de coton biologique, seulement la matière première.

Nous avons alors essayé de nous approvisionner auprès d'une usine du nord de la Côte d'Ivoire et d'importer ces intrants au Ghana. Il fallait six mois pour produire 1 000 mètres de fil et les coûts d'importation étaient insensés. En Afrique, il est plus rentable d'importer des matériaux à base de plastique depuis la lointaine Asie que de produire du fil avec des matériaux locaux et de l'expédier depuis un pays voisin.

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Qu'est-ce qui manque, selon vous, au fonctionnement des chaînes d'approvisionnement ?

Il faut un écosystème commercial propice. Le potentiel est là, la demande et les matières premières aussi ; c'est l'offre qui fait défaut. L'Afrique a besoin d'investissements, dans la modernisation des machines et des usines.

Le besoin en formations est également criant. Les problèmes de dédouanement et de logistique doivent aussi être résolus. Pour faire simple, il faut un écosystème qui travaille de concert et dans un seul but : rendre votre entreprise viable. Il n'est pas possible d'y parvenir seul. Les initiatives privées sont essentielles pour lancer la dynamique, mais les gouvernements doivent aussi l'appuyer.

Quel rôle jouent les partenaires pour votre entreprise ?

Nous travaillons avec des coopératives, des organisations non gouvernementales et le Centre du commerce international pour développer notre ligne de production. L'agence allemande de coopération GIZ et l'ITC nous ont ouvert des portes à Accra. Ils avaient les bons contacts et nous ont appuyés financièrement pour l'organisation d'une séance photos de nos produits.

En tant que jeune entreprise émergente, il est difficile de tout mener de front. Vous avez besoin de partenaires et les partenaires ont besoin de vous – c'est une relation gagnant-gagnant, par exemple entre les artistes qui imaginent les motifs des tissus et notre entreprise qui donne vie à ces tissus dans nos collections. D'autres partenaires sont tout aussi essentiels pour aider cette relation gagnant-gagnant, comme l'ont fait la GIZ et l'ITC.

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© Panafrica

Quels défis immédiats et à long terme prévoyez-vous dans le secteur de la mode durable ?

Cette industrie est beaucoup plus avancée que d'autres, et c'est surtout grâce aux marques. D'une certaine manière, une marque éduque ses consommateurs.

Du coup, les attentes dans ce secteur sont plus élevées, ce qui est bien car cela nous oblige à être d'autant plus transparents, encore plus durables. C'est un sacré défi, mais aussi un bon défi.

À quoi ressemble l'avenir pour Panafrica ?

Nous avons de grands projets ! Nous venons d'obtenir des fonds privés, qui vont nous permettre d'accélérer notre développement.

Nous voulons avoir une présence en ligne plus forte et pénétrer le marché de la vente en gros : notre objectif au cours des trois prochaines années est d'avoir 300 détaillants qui vendent nos produits.

Nous voulons également ouvrir un magasin à Paris l'année prochaine, pour qu'il serve de vitrine mondiale, et créer des partenariats innovants avec de nouveaux talents en Afrique pour élargir notre ligne de produits.

C'est un secteur qui évolue. Nous apprenons tous les jours. Et c'est passionnant !

Panafrica a collaboré avec le Centre du commerce international dans le cadre du Réseau d'accélérateurs de la mode et du textile en Afrique (Africa FAN) afin de contribuer à la création d'emplois dans les industries locales du textile et de l'habillement. Africa FAN a été conçu grâce à l'Initiative spéciale sur la formation et la création d'emplois du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) ; le réseau est mis en œuvre conjointement par l'agence allemande de coopération (GIZ, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH) et le Centre du commerce international (ITC).

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Entretien avec Hugues Didier, Cofondateur, Panafrica
Invierta en África y obtenga productos de moda 100 % africanos
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Forum de Comercio habló con Hugues Didier, cofundador de la marca de moda ética y sostenible Panafrica. Fascinantes estampados y tejidos de África Occidental, una empresa social creada a pesar de los numerosos retos y una cadena de suministro olvidada a la que dar sentido: siga leyendo para conocer el enorme potencial del continente africano.

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¿Qué le inspiró para crear Panafrica?

Después de acabar mis estudios universitarios, mi primer trabajo me llevó a África Occidental, donde pasé tres años en Senegal, Côte d'Ivoire y Congo trabajando para una empresa que financia a pequeñas empresas y empresarios. La experiencia fue increíble desde el punto de vista personal y profesional.

Mi amigo de la universidad, Vulfran, y yo siempre supimos que queríamos abrir un negocio algún día. Y el momento llegó: inspirados por los tejidos y estampados que había visto en África Occidental, dejamos nuestros trabajos y nos lanzamos directamente al mundo empresarial. Estábamos listos para desarrollar productos con un propósito y tener un trabajo que tuviera un significado. África rebosa creatividad, y nosotros queríamos llevar al mundo los materiales y productos acabados africanos.

Los fundadores de Panafrica
Los fundadores de Panafrica, Vulfran de Richoufftz y Hugues Didier (a la derecha)
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Nuestra idea representa «toda África», y es que todo se produce en este continente y casi todos los materiales son 100 % africanos. Además, defendemos la igualdad social, la producción ética y lenta, y los procesos sostenibles.
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Empezaron en 2015. ¿Qué retos encontraron en el camino?

Para nosotros es clave que nuestro material proceda de África. No queremos comprar tejidos estampados en cera falsos hechos en China o la India. Al abastecernos en África, aprendimos mucho sobre el sector textil en el continente.

En primer lugar, nos dimos cuenta de que la mayoría de las fábricas de estampados estaban cerrando debido a la competencia de los tejidos importados, más baratos, fabricados en Asia. Ahora nos abastecemos del principal productor de impresiones en cera de Côte d'Ivoire, UNIWAX.

También apreciamos el saber hacer específico de la fabricación africana, algo que no se encuentra en todas partes. Encontramos nuestra suerte en una fábrica de zapatos en Marruecos. Pero tuvimos que visitar más de 20 fábricas antes de encontrar la adecuada. Estas visitas nos permitieron conocer la realidad del trabajo en las fábricas. No queríamos contratar a una empresa que tratara a sus empleados de forma injusta o poco ética.

En la actualidad nos estamos enfrentando al reto de abastecernos de materiales procedentes de África. Recientemente hemos lanzado nuestra línea de ropa producida en Ghana. Pero en el país no es posible encontrar hilos ni fibras de algodón ecológico, solo la materia prima.

Intentamos conseguirlos en una fábrica del norte de Côte d'Ivoire e importarlo a Ghana, pero tardábamos seis meses en producir 1000 metros de hilo y los costes de importación eran desorbitados. En África, es más barato importar materiales plásticos desde Asia que producir hilo con materiales autóctonos e importarlo desde un país vecino.

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¿Qué cree que falta para que la cadena de suministro funcione?

Se necesita disponer de un ecosistema empresarial propicio. El potencial está ahí, así como la demanda y las materias primas, pero falta la oferta. Hay que invertir en África, hay que modernizar sus máquinas y fábricas.

También hay que aumentar la formación y atajar el problema de las aduanas y la logística; en pocas palabras, es necesario un ecosistema que trabaje por un objetivo común, que es hacer que los negocios sean viables. Y para ello es necesario tener ayuda. Las iniciativas privadas son fundamentales para dar el primer paso, pero los gobiernos también tienen que apoyarlo.

¿Qué papel desempeñan los socios para su empresa?

Trabajamos con cooperativas, ONG y el Centro de Comercio Internacional para ampliar nuestra línea de producción. La GIZ y el ITC nos abrieron las puertas en Accra. Tenían los contactos adecuados y nos apoyaron económicamente para organizar una sesión fotográfica para nuestros productos.

Es difícil hacer todo eso siendo una empresa joven y emergente. Necesitas socios y los socios te necesitan a ti: es una situación en la que todos ganan, tanto los artistas como nosotros como empresa. Y los socios son la clave para ayudar a conseguir ese beneficio mutuo.

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¿Qué retos inmediatos y a largo plazo prevé en la industria de la moda sostenible?

Esta industria está mucho más avanzada que otras, y esto se debe sobre todo a las marcas, ya que educan a los consumidores.

Con ello, las expectativas son mayores, lo que es bueno, ya que nos obliga a ser aún más transparentes, más sostenibles, pero también representa un reto positivo.

¿Cómo se presenta el futuro para Panafrica?

¡Tenemos grandes planes! Acabamos de conseguir financiación privada, así que queremos acelerar nuestro desarrollo.

Queremos tener una presencia en línea más fuerte y entrar en el mercado mayorista: nuestro objetivo es que 300 minoristas vendan nuestros productos en los próximos tres años.

También queremos abrir una tienda insignia en París el año que viene y crear asociaciones innovadoras con nuevos talentos en África para ampliar nuestra línea de productos.

Es un negocio en evolución y aprendemos algo nuevo todos los días. ¡Esto es lo más emocionante!

Panafrica colabora con el Centro de Comercio Internacional en el marco de la Africa Fashion and Textile Accelerator Network (Africa FAN) para contribuir a la creación de empleo en las industrias locales del sector textil y de la confección. Africa FAN fue creada por la Iniciativa especial para la formación y la creación de empleo del Ministerio federal de cooperación económica y desarrollo de Alemania (BMZ) y puesta en marcha de forma conjunta por la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH y el Centro de Comercio Internacional.

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Entrevista con Hugues Didier, cofundador de Panafrica
La tech africaine plus forte sur les marchés mondiaux grâce aux plans de marketing d’exportation
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Pour les start-up technologiques africaines, l'exportation vers les marchés internationaux est un moyen formidable d'accroître les bénéfices de l'entreprise, de lisser les baisses saisonnières et de renforcer la compétitivité. Le défi consiste à savoir naviguer avec succès dans ce processus.

Une partie essentielle du programme Netherlands Trust Fund V (NTF V) du Centre du commerce international (ITC) consiste à former les entrepreneurs africains sur la meilleure façon d'appréhender les complexités du marketing mondial et des ventes internationales.

Dans le cadre de ce programme, le projet Ghana Tech a conclu en octobre dernier une formation de huit mois sur les plans de marketing d'exportation, qui visait à permettre à 18 entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux de vendre leurs services à travers le monde.

« Nous allons mettre à profit la formation pour améliorer notre stratégie de marketing et notre plan de croissance pour 2023 et les années à venir » a déclaré Nehemiah Yelu Attigah, Fondateur et Directeur général de Hatua Tech Ltd. « Nous cherchons à nous aventurer au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et au Nigéria, considérés comme marchés primaires, ainsi qu'en Sierra Leone, en Gambie, au Kenya et au Rwanda en tant que marchés secondaires ».

Hatua Tech Ltd est une entreprise ghanéenne d'externalisation des processus commerciaux qui aide les entreprises des secteurs de l'industrie et des services à rationaliser et à numériser leurs processus afin d'en améliorer la gestion. M. Attigah admet toutefois qu'il a fallu travailler dur pour que les clients potentiels voient la valeur apportée par son entreprise.

Supervisée par Fred Janssen, expert en formations à l'export, et menée par les formateurs locaux Paulina Adjei et Emmanuel Kpogo, la formation comprenait des ateliers d'une journée, des visites d'entreprises et des séances de coaching en ligne.

« Les animateurs et les coachs ont été brutalement honnêtes avec leurs commentaires », s'est rappelé M. Attigah, avant d'expliquer : « C'était une approche rafraîchissante. Les gens n'ont pas l'habitude d'être poussés à réfléchir plus en profondeur ».

Un plan de marketing d'exportation décompose la manière dont les entreprises doivent identifier leurs forces et faiblesses internes, avant de déterminer les marchés internationaux sur lesquels elles pourront se développer. Les participants ont reçu un manuel de marketing d'exportation pour les guider tout au long de la formation, qui les a aidé à développer leur propre offre de services et leur plan d'exportation sur mesure.

En ce sens, M. Attigah précise : « Il ne s'agissait pas d'un simple exercice où il suffit de cocher des cases, mais d'un véritable exercice pratique qui vous oblige à produire des résultats concrets ». Il indique aussi que, grâce à ce travail, il est devenu beaucoup plus stratégique dans sa façon d'envisager les marchés en termes de combinaisons de produits et de marketing.

La formation a également bénéficié de l’intervention d’institutions partenaires clés de l’ITC, dont les représentants sont venus interagir directement avec les participants : Joyce Owusu-Kwarteng de l'Autorité ghanéenne de promotion des exportations, David Gowu de l'Institut des professionnels des TIC du Ghana, et Akosua Annobil, fondatrice de l'événement semestriel Tech in Ghana.

« La présence aux réunions de ces facilitateurs est le signe que ces agences gouvernementales qu'ils représentent sont à présent conscientes de l'existence au Ghana d'organisations comme la nôtre », a déclaré Ernest Amartey Otu, Directeur du marketing et des ventes chez e.Services Africa Ltd, (eSAL), qui participait également à la formation.

L'entreprise eSAL propose à ses clients ghanéens actifs au plan national et à l'international, ainsi qu'à ses clients internationaux, des services d'externalisation des processus commerciaux 24 heures sur 24. Elle intervient dans les secteurs de la finance, des télécommunications, des soins de santé, des services publics et de l'aviation, dans les domaines des biens de consommation à rotation rapide, de la vente et du marketing.

eSAL s'efforce d'atteindre d'autres clients internationaux, mais se heurte à des acteurs bien établis en Afrique, spécifiquement au Kenya, en Afrique du Sud, au Maroc et au Rwanda, et à l'international, plus précisément aux Philippines et en Inde.

« La concurrence est féroce et dispose de sérieux moyens financiers. Nous sommes une petite entreprise qui essaie de survivre dans ces eaux », a reconnu M. Otu, avant de poursuivre : « La stratégie du marketing mix, qui porte à la fois sur le produit, le lieu, le prix, la promotion et surtout la planète, a été déterminante dans la façon dont nous avons articulé notre proposition de valeur dans notre plan quinquennal ».

M. Otu est conscient de la menace que représente l'entrée de géants comme Amazon et Google dans les pays africains, car ils pourrait débaucher bon nombre des meilleurs experts en technologie, laissant les entreprises locales à court de travailleurs qualifiés. Mais, note-t-il, ces grandes entreprises auraient davantage intérêt à établir des partenariats avec les entreprises locales.

Déjà serein quant aux chances de réussite de son entreprise avant la formation de l'ITC, M. Otu a précisé que celle-ci avait été largement profitable en aidant eSAL à mieux conditionner ses offres.

« Grâce à l'analyse critique de nos forces, nos faiblesses, nos opportunités et nos menaces (méthode d'analyse SWOT), nous savons à présent que nous avons ce qu'il faut pour pénétrer le marché européen, et plus précisément celui du Royaume-Uni » a-t-il expliqué.

M. Attigah, pour sa part, a reconnu que les formations comme celle dispensée par le programme NTF V sont essentielles aux entreprises technologiques qui cherchent à fournir des services aux normes de niveau international afin de renforcer et de développer leurs activités.

« C'est quelque chose que nous encourageons et qui devrait être répété dans les années à venir ; cela aidera beaucoup d'entreprises africaines et ghanéennes à devenir internationales dans leurs perspectives et leurs prestations », a-t-il conclu.

 

Netherlands Trust Fund V (NTF V)

La phase V du programme Netherlands Trust Fund (NTF) (juillet 2021 à juin 2025) repose sur un partenariat entre le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre du commerce international (ITC). Le programme appuie les micro, petite et moyennes entreprises (MPME) dans les secteurs des technologies numériques et de l'agroalimentaire. Son ambition est double : contribuer à une transformation inclusive et durable des systèmes alimentaires, en partie grâce à des solutions numériques, et stimuler l'internationalisation des start-up technologiques et l'exportation d'entreprises informatiques d'externalisation des processus commerciaux dans certains pays d'Afrique subsaharienne sélectionnés.

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ITC Actualités
Soutenez les entreprises détenues par des femmes par vos achats
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L'autonomisation des femmes grâce aux marchés publics est réaliste et urgente, comme le montre cette contribution d'experts pour le Forum du commerce.

 

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Dans le monde entier, les femmes entrepreneures se retrouvent dans des positions défavorisées par rapport à leurs homologues masculins. En général, les femmes travaillent dans des secteurs moins rentables, et souvent dans le secteur informel. Cela signifie qu'un vaste potentiel demeure inexploité. 

Selon le Boston Consulting Group, l'économie mondiale pourrait croître de 5 000 milliards de dollars si la participation des femmes et des hommes en tant qu'entrepreneurs se faisait de manière égale.

À un niveau plus local, les économies bénéficient davantage des femmes entrepreneures génératrices de revenus, car les femmes tendent à investir leur argent dans leur famille. Elles augmentent ainsi les chances de leurs enfants qui peuvent grandir en bonne santé et bénéficier d'une bonne éducation, soit un point de départ solide pour une vie économiquement indépendante. Cet effet est même multiplié parce que les femmes entrepreneures, plus que les hommes, emploient d'autres femmes. 

Le rôle clé des gouvernements dans la prise en compte du genre

Les gouvernements peuvent, et devraient, jouer un rôle clé dans l'appui aux femmes entrepreneures qui veulent développer leurs entreprises. Une possibilité directe et efficace de soutenir les femmes est de se fournir auprès d'elles. Les recherches montrent toutefois qu'à l'heure actuelle, seul 1 % des dépenses gouvernementales va aux entreprises détenues par des femmes. Il est temps que les gouvernements effectuent leurs achats en tenant compte de la dimension du genre. 

L'autonomisation des femmes par le biais des marchés publics est réaliste et urgente car elle contribue directement à de multiples objectifs de développement durable des Nations unies, tels que « pas de pauvreté », « égalité entre les sexes » et « travail décent et croissance économique ».

Approche par pays des appels d'offres publics

Les entreprises détenues par des femmes sont confrontées à six catégories d'obstacles, relatifs aux cadres juridiques et politiques, aux réglementations et pratiques des entités adjudicatrices, et à leurs propres capacités. Ces obstacles ne sont pas tous érigés dans tous les pays, et toutes les entreprises détenues par des femmes ne sont pas confrontées aux mêmes types et nombres de défis. Lorsque les gouvernements ouvrent leurs marchés publics de manière sensible au genre, ils sont réceptifs à ces obstacles et adoptent une approche spécifique au pays pour faciliter la participation des entreprises appartenant à des femmes aux appels d'offres publics.

Des pays comme le Chili, la Gambie et le Nigéria sont des précurseurs dans ce domaine : ils ont décidé d'appuyer de manière proactive les entreprises détenues par des femmes en leur donnant les moyens d'agir par le biais des marchés publics. Plus récemment, les marchés publics tenant compte du genre sont apparus dans les agendas du Bangladesh, de la Côte d'Ivoire, du Libéria et de l'Ouganda.

Mettre les marchés publics au service des femmes

Le guide Mettre les marchés publics au service des femmes fournit aux décideurs politiques, aux bureaux de statistique et aux responsables des marchés publics des outils de réforme. Il contient des stratégies d'assistance ciblées ainsi que des mesures pratiques pouvant être appliquées sur la voie d'une passation de marchés publics qui tient compte de la dimension de genre.

Des stratégies d'assistance ciblées aident davantage d'entreprises détenues par des femmes à remporter des appels d'offres publics, par exemple en leur accordant plus de points dans le processus d'évaluation. Les mesures réduisent les obstacles auxquels ces entreprises sont confrontées lorsqu'elles tentent de concourir. Plus important encore, un pourcentage cible de l'ensemble des dépenses d'achat (à effectuer auprès des entreprises appartenant à des femmes) est un élément incontournable au niveau national.

Le Public Procurement Research Centre (PPRC, Centre de recherche sur les marchés publics) travaille sur des solutions innovantes pour lutter contre l'inefficacité et les conséquences indésirables des marchés publics non optimisés, qui peuvent constituer un obstacle important à la résolution des défis sociétaux (mondiaux).

La collaboration entre le PPRC et le Centre du commerce international permet de tirer parti de l'expertise du PPRC grâce au vaste réseau multi-niveaux de haut rang de l'ITC. En outre, cette collaboration renforce l'expertise du PPRC en l'enrichissant de l'apport d'organisations gouvernementales, d'institutions d'appui au commerce et – bien sûr – des femmes entrepreneures elles-mêmes.

 

 

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Jonna van der Krift , Astrid ter Wiel, Public Procurement Research Centre (PPRC)
Comprar para apoyar a las empresas propiedad de mujeres
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El empoderamiento de las mujeres a través de la contratación pública es realista y urgente, como se muestra en esta contribución de expertos para Forum de Comercio.

 

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En todo el mundo, las mujeres empresarias se encuentran en una posición de desventaja frente a sus homólogos masculinos. Por lo general, las mujeres trabajan en sectores menos rentables y a menudo en la economía informal, lo que significa que queda aún mucho potencial por explotar.

Según el Boston Consulting Group, la economía mundial crecería hasta en 5000 millones de dólares de EE. UU. si las mujeres y los hombres tuvieran las mismas oportunidades como empresarios.

A nivel local, las economías se benefician de la existencia de un mayor número de empresarias generadoras de ingresos, ya que tienden a invertir el dinero en sus familias. Con ello, aumentan las posibilidades de que sus hijos crezcan sanos y con una educación adecuada, lo que facilita que partan de una buena posición para alcanzar una vida económicamente independiente. Este efecto se multiplica incluso porque las mujeres empresarias, más que los hombres, contratan a otras mujeres en sus empresas. 

El papel clave de los gobiernos en la respuesta a las cuestiones de género

Los gobiernos pueden, y deben, desempeñar un papel clave en el apoyo a las mujeres empresarias que quieran hacer crecer sus negocios. Una oportunidad sencilla y eficaz de apoyar a las mujeres es comprar productos o contratar los servicios de sus empresas. Las investigaciones muestran, sin embargo, que actualmente sólo el 1 % del gasto público se destina a empresas propiedad de mujeres. Es hora de que los gobiernos pongan en marcha la contratación pública sensible al género.

 

Empoderar a las mujeres a través de la contratación pública es realista y urgente, ya que contribuye directamente a múltiples Objetivos de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas, como «Poner fin a la pobreza», «Lograr la igualdad entre los géneros» y «Promover el crecimiento económico sostenido y el trabajo digno para todos».

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Enfoque específico por países en las licitaciones públicas

Las empresas propiedad de mujeres se enfrentan a seis tipos de barreras, relacionadas con los marcos jurídicos y de políticas, las normas y prácticas de las entidades adjudicadoras y sus propias capacidades. No todas las barreras existen en todos los países, y no todas las empresas propiedad de mujeres se enfrentan al mismo tipo y número de retos en todo el mundo. Cuando los gobiernos realizan una contratación pública sensible al género, son receptivos a estas barreras y adoptan un enfoque específico para cada país con el fin de facilitar la participación de las empresas propiedad de mujeres en las licitaciones públicas.

Países como Chile, Gambia y Nigeria son pioneros en este ámbito y decidieron apoyar de forma proactiva a las empresas propiedad de mujeres al empoderarlas a través de la contratación pública. Más recientemente, la contratación pública sensible al género ha aterrizado en las agendas de Bangladesh, Côte d'Ivoire, Liberia y Uganda.

Hacer que la contratación pública beneficie a las mujeres

La guía Conseguir que la contratación pública funcione para las mujeres proporciona a los encargados de formular políticas, las oficinas de estadística y los funcionarios encargados de la contratación pública herramientas para poner en marcha las reformas necesarias. Esta guía contiene estrategias de asistencia específicas y medidas prácticas que pueden ponerse en marcha para lograr una contratación pública sensible al género.

Las estrategias de asistencia específica ayudan a que más empresas propiedad de mujeres ganen licitaciones públicas, por ejemplo, al asignarles más puntos en el proceso de evaluación. Las medidas reducen las barreras a las que se enfrentan las empresas propiedad de mujeres al intentar competir. Y lo que es más importante, se establece un porcentaje objetivo de todo el gasto en compras a nivel mundial que se realiza a empresas propiedad de mujeres.

El Public Procurement Research Centre (Centro de Investigación sobre la Contratación Pública, PPRC) trabaja en soluciones innovadoras para hacer frente a la ineficacia y a las consecuencias indeseables de una contratación pública no optimizada, que puede constituir un importante impedimento para resolver los retos (mundiales) de la sociedad.

La colaboración entre el PPRC y el Centro de Comercio Internacional permite aprovechar la experiencia del primero a través de la extensa red multinivel del ITC. Además, la colaboración suma la experiencia del PPRC y la enriquece con aportaciones de las organizaciones gubernamentales, las instituciones de apoyo al comercio y, por supuesto, de las propias mujeres empresarias.

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Jonna van der Krift , Astrid ter Wiel, Public Procurement Research Centre (PPRC)
Redonner aux femmes et à la nature : Une réussite guatémaltèque
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Le Forum du commerce s'est entretenu avec l'entrepreneure sociale Eliza Barbaczy d'Itza Wood, qui a créé avec sa mère une marque de décoration intérieure durable, inclusive et écologique à base de bois indigène. 

 

La marque n'appuie pas seulement les jeunes et les femmes de la communauté au sein de la jungle de Peten, mais redonne également au Guatemala dans son ensemble. Lisez la suite pour découvrir comment.

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Dans une déclaration récente, vous avez dit de vous que vous étiez un pont. Pouvez-vous nous dire ce que vous entendez par là ?

J'ai toujours vécu à la fois en ville et dans la jungle, entre des communautés développées et en développement. La région de Peten, où nous avons fondé Itza Wood, donne l'impression d'être très déconnectée du reste du pays. Je veux aider à relier cette région éloignée aux opportunités et aux marchés, en utilisant le commerce pour le bien de tous. 

Itza Wood comble ce fossé, en utilisant le potentiel des ressources naturelles pour créer des emplois pour la population locale.

Itza Wood s'engage à respecter la triple performance. Comment traduisez-vous ces objectifs en résultats concrets ?

Nous fondons notre succès sur notre impact environnemental et social. Nous sommes aussi une entreprise sociale : tous les bénéfices qui ne sont pas réinvestis dans l'entreprise servent à appuyer l'éducation locale. La volonté d'impact a été intégrée à notre modèle commercial dès le début, et non pas comme un coup de tête après coup. 

Itza Wood
Eliza (on the right) with her mother
© Itza Wood
Itza est le nom du lac qui nous borde au milieu de la jungle. C'est aussi le nom du dernier groupe ethnique maya qui vit ici. Itza représente les gens et le lieu, et c'est ce que représente l'entreprise.
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Itza Wood
© Itza Wood
Itza Wood
© Itza Wood

Dites-nous en plus sur votre projet avec Rainforest Alliance.

Comme notre atelier de menuiserie est principalement composé d'hommes, nous cherchons à employer plus de femmes. Cet équilibre est très important pour nous, et un pilier essentiel pour un développement communautaire sain. Mais nous ne pouvons pas le faire seuls. Notre entreprise est petite.

Rainforest Alliance nous a approchés en 2020 pour travailler ensemble à un projet axé sur les femmes. On nous a demandé de développer des produits utilisant des fibres naturelles tirées de la jungle que les femmes de la communauté pourraient travailler depuis leur domicile. Nous avons mis en place des programmes de formation et développé une ligne de produits en six mois. Nous avons eu de nombreuses réunions avec les femmes de trois villages pour déterminer leurs besoins et leurs compétences, et les aider à créer une nouvelle entreprise.

Les ONG partenaires sont essentielles. Nous ne pouvons pas financer nous-mêmes des programmes de formation, mais nous pouvons être ce pont vers le marché. Comme Itza Wood dispose déjà d'une base de clients, nous avons lancé la première collection des femmes sur nos plateformes et, en l'espace d'un mois, elles exportaient des commandes vers New York !

Vous mentionnez les partenariats comme étant la clé du succès de votre entreprise.

Vous devez trouver des partenaires stratégiques qui s'alignent sur vos valeurs et votre vision. Il faut pouvoir travailler vers le même objectif dans des domaines qui se complètent les uns les autres. 

Le partenariat avec Rainforest Alliance est un bon exemple : nous travaillons vers le même objectif, à savoir protéger les forêts et améliorer les moyens de subsistance, mais sous des angles différents. Ensemble, nous nous renforçons mutuellement. Il faut du temps pour établir de bons partenariats. 

Itza Wood
© Itza Wood
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Quel est votre conseil aux autres entrepreneurs ?

Construisez votre écosystème, trouvez des partenaires stratégiques avec lesquels travailler. Pour qu'un impact soit durable, « il faut tout un village » !

Comment équilibrez-vous profit et impact ?

Le profit et l'impact doivent croître ensemble. Notre plan commercial est lié à notre impact. Nous utilisons nos bénéfices pour investir dans l'impact et passer à l'échelle supérieure. La courbe de croissance est lente et organique. Mais nous l'avons choisi à dessein. 

Itza Wood
Itza Wood team of carpenters
© Itza Wood

Itza Wood est l'un des bénéficiaires du projet de commerce électronique mené par le Centre du commerce international (ITC) en Amérique centrale, qui vise à aider les entreprises dirigées par des femmes à vendre en ligne. Il est mis en œuvre dans le cadre du programme ecomConnect de l'ITC. Grâce à une formation sur les études de marché, les plateformes en ligne, la logistique, les paiements et le marketing digital, Itza Wood peut désormais commercer directement avec les consommateurs sur les marchés internationaux. 

 

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Entretien avec Eliza Barbaczy, Fondatrice, Itza Wood
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