Cours de formation sur l’intégration régionale pour les dirigeants pakistanais
Dans le cadre du programme d’assistance technique liée au commerce (TRTA II) financé par l’UE, un cours de deux jours sur l‘“Intégration régionale: cadre légal comparatif” a eu lieu les 16 et 17 novembre 2011 à l’Institut du commerce et du développement du Pakistan (PITAD) à Islamabad. Le programme TRTA II est mis en œuvre de manière conjointe par l’ITC, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
L’objectif du cours de formation était d’appuyer les 35 dirigeants et chercheurs participant à la formation et venant de divers ministères et départements gouvernementaux, en tenant compte de l’importance des différentes approches possibles eu égard à l’intégration régionale. La formation était centrée sur les processus de négociations des Accords commerciaux régionaux (ACR), la normalisation des ACR pour le commerce des biens et services et l’évaluation de diverses zones de libre échange (FTA) définies par le Pakistan. Une attention particulière a été portée sur les stratégies défensives et offensives concernant les ACR, les règles d’origine et les questions WTO plus des ACR. De plus, la formation a donné l’opportunité aux participants d’identifier les domaines auxquels ils peuvent contribuer lors des négociations et de la mise en œuvre des ACR.
Ce cours a été organisé de manière conjointe par l’ITC et l’Institut PITAD avec l’assistance technique de l’Institut du commerce mondial (WTI) basé en Suisse. La formation a été assurée par un formateur de l’Autorité de développement du commerce du Pakistan, formé dans le cadre de la Phase 1 du programme TRTA II, et appuyée par son mentor du WTI par vidéoconférence.
L’Ambassadeur adjoint de la Délégation de l‘UE, M. Pierre Mayaudon, a présenté des certificats de participation et a félicité les récentes initiatives du Gouvernement du Pakistan pour le développement des relations commerciales avec les pays voisins, tout en mettant en évidence le besoin d’apporter plus d’efforts en matière de commerce régional.